Les disparus de Dublin : Le livre de Benjamin Black

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Nil

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Quand un grand écrivain - John Banville, Booker Prize 2005 - se lance dans le roman noir sous le nom de Benjamin Black, cela donne un des policiers les plus excitants de ces dernières années.

Entrez dans l'univers de Quirke, médecin légiste : un formidable nouveau venu dans le panthéon de nos détectives préférés... Dublin, années 1950. Quirke, légiste et handicapé du cœur qui noie ses questionnements dans la bière et le whisky (entre autres), découvre un soir son beau-frère assis à son bureau, à la morgue. Ce dernier, surpris et visiblement gêné, dissimule à la hâte le dossier sur lequel il était penché - en réalité l'acte de décès d'une jeune femme qu'il était en train de falsifier. Quirke entr'aperçoit le cadavre. Le lendemain, quand il revient à son bureau, le dossier a disparu, le cadavre s'est envolé... Et voilà Quirke embarqué dans une enquête qui va dynamiter la haute société catholique de Dublin. Et gangréner l'âme de sa propre famille, réveillant ses tourments les plus enfouis...
Une intrigue sombre, audacieuse, captivante. Un héros complexe et particulièrement attachant, à l'image d'un univers où les " bons " sont souvent plus véreux qu'ils n'y paraissent et les " méchants " plus droits qu'on l'imagine. Plus toute la virtuosité stylistique de Banville, alias Black... On est réellement replongé dans l'Irlande d'après-guerre, ultracatholique et pudibonde, on sent la fumée de cigarette dans le pub favori de Quirke, on touche les parois du couvent qu'il visite ensuite... Et on a hâte de lire la suite (trois volumes sont prévus) de ses aventures !




De (auteur) : Benjamin Black
Traduit par : Michèle Albaret-Maatsch

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Expérience de lecture

Avis Babelio

babel95

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 1 an

L'action de ce roman se déroule à Dublin et à Boston, dans les années 1950. Quirke - nous ne connaîtrons jamais son prénom, ou plutôt, le Dr Quirke, est un médecin légiste à l'hôpital de Dublin. Christine Falls est le premier roman d'une série « Dr Quirke » écrit par Benjamin Black – nom de plume de John Banville, écrivain irlandais connu pour avoir remporté le prix Man Booker pour son roman La mer. Il s'agit d'un roman noir qui met en scène un médecin légiste, Quirke. Abandonné dans un terrible orphelinat, Quirke a été adopté par le Juge Griffin qui l'a élevé avec son fils Malachy. Quirke fait - malgré lui - partie de la haute société dublinoise. Malachy et Quirke, qui ont fait une partie de leurs études médicales à Boston, ont épousé deux soeurs, Sarah, et Délia Crawford, filles d'une riche famille bostonienne. Délia est morte en couches vingt ans auparavant. Quirke n'a jamais surmonté ton chagrin qu'il noie dans l'alcool… Seule, Phoebe, sa nièce, semble lui apporter un peu de réconfort. Un soir, alors que Quirke repasse par hasard par la morgue après un pot de départ à l'hôpital, il remarque que son frère, le Dr Malachy Griffin, à la tête du département obstétrique, est en train de modifier le dossier de Christine Falls. La jeune femme aurait succombé à une embolie pulmonaire… L'autopsie pratiquée par le Dr Quirke montre que Christine Falls est en fait décédée d'une hémorragie, suite à un accouchement. le dossier ne mentionne aucun enfant. le Dr Quirke intrigué, remonte, jusqu'à Dolly Moran chez qui était domiciliée Christine Falls. Une femme qui commence à lui expliquer que Christine n'était pas une inconnue elle était au service du Dr Malachy Griffin et de sa femme Sarah. Enceinte, elle avait été mise à la porte, mais Malachy, semble-t-il, payait Dolly Moran pour prendre soin de Christine. Dolly Moran confesse que Christine est morte à son domicile, et qu'elle a immédiatement appelé Malachy Griffin… Elle affirme qu'elle a tout noté, par précaution. Peu de temps après, Dolly est assassinée à son domicile, et le Dr Quirke fait l'objet d'une violente agression, en pleine rue…. Christine Falls – paru en français sous le titre Les disparus de Dublin, est un roman qui fait revivre Dublin et Boston dans les années cinquante. L'intrigue va nous mener de la capitale irlandaise aux Etats-Unis, dévoilant progressivement les liens troubles qui existent entre deux familles de la haute société, soulignant l'emprise de la religion catholique, en Irlande et aux Etats-Unis. J'ai lu le roman dans sa version originale, j'ai beaucoup aimé découvrir Quirke, médecin légiste qui trouve les vivants beaucoup plus étranges que les morts qu'il côtoie quotidiennement à la morgue de l'hôpital. le roman de Benjamin Black m'a beaucoup plu : l'intrigue est prenante, portée par un style remarquable. Nous allons de révélations en révélations - que ce soit à Dublin ou à Boston, tout est fait pour masquer une vérité sombre à l'extrême. A noter : c'est le comédien irlandais Gabriel Byrne qui incarne Quirke dans la série tournée par la BBC reprenant les trois premiers volumes : Christine Falls, The Silver Swan et Elegy for April : traduits par Les disparus de Dublin, La double vie de Laura Swan et la Disparition d'April Latimer. Benjamin Black a bien choisi son nom de plume… Une plume plongée dans une encre d'un noir total, une lecture passionnante.

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LadyDoubleH

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 2 ans

Les disparus de Dublin est le premier tome de la série policière de John Banville, alias Benjamin Black. Enfin policière, policière, j'y connais peu en la matière, mais c'est plutôt un roman noir. Et encore plus, d'ailleurs, un roman d'atmosphère, sur le Dublin des années 50. (aparté 1 : c'est Thierry Robin je crois qui parle de Docteur Banville et Mister Black : mais tellement ! On n'a pas l'impression du même auteur, c'est troublant). Celui qui mène l'enquête est médecin légiste. Quirke n'a pas de prénom dans l'histoire (en tous cas je n'ai pas souvenir de l'avoir lu à aucun moment !), c'est un géant blond très attachant, brillant et taciturne, il boit trop et a été bien amoché par l'existence (aparté 2 : au niveau physique, c'est donc étonnant que Gabriel Byrne ait été choisi pour le rôle dans la mini-série de la BBC, mais en fait non : il incarne Quirke avec une justesse confondante. Il est Quirke ! C'est donc plutôt John Banville qui s'est trompé en le décrivant géant et blond, hahaha). C'est un soir de pot de départ bien arrosé, qu'en repassant à son bureau – en titubant jusqu'à son bureau, pourrait-on dire -, Quirke découvre son beau-frère Malachy en train d'annoter le dossier d'une patiente (d'un cadavre) : Christine Falls (qui est le nom du roman en version originale : aparté 3). Il n'a rien à faire là, Malachy. Eminent gynécologique, c'est le mari de la soeur de la femme de Quirke, mais aussi presque son frère, car Quirke est un orphelin que le père de Malachy, un juge avec le vent en poupe, a sorti de son orphelinat et quasiment adopté. Roman noir, roman d'ambiance, Les disparus de Dublin est aussi un roman d‘enchevêtrements : de familles, de couples, d'intrigues, de passés et de présents, de ponts sur l'Atlantique, de coïncidences. Un monde souvent trop clos, trop petit, pour être crédible – les coïncidences sont bien trop nombreuses. Mais qu'importe : j'ai bien aimé Les disparus de Dublin. Pas tant pour l'intrigue, pas vraiment originale et souvent un peu prévisible. J'ai bien aimé ce roman pour l'atmosphère, pour Quirke, et pour le canevas que l'auteur tisse habilement en nous entortillant dedans jusqu'au dénouement. J'ai trouvé aussi très intéressant ce qu'il raconte des rapports étroits entre l'Irlande des années 50 et les États-Unis, avec la main-mise effroyable de l'église tentaculaire entre les deux pays. L'originalité du roman se situe là, je pense. Je lirai très certainement les tomes suivants – Quirke est attachant, l'ai-je déjà signalé ?

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collectifpolar

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 ans

Sous le pseudo de Benjamin Black se cache John Banville. Et sous cet alias, il nous offre le premier opus des aventures du légiste alcoolique Quirke qui dissèque plus les âmes que les corps. Mais alors que nous raconte "Les disparus de Dublin" Nous sommes donc à Dublin dans les années 1950. Quirke, médecin légiste, découvre un soir son beau-frère assis à son bureau à la morgue. Ce dernier consultait un dossier qu'il tente de dissimuler. Le lendemain, lorsque Quirke retourne à son travail, le dossier a disparu ainsi que le cadavre de la jeune femme concernée. Quirke se retrouve dans une affaire impliquant la haute société catholique de Dublin ainsi que sa famille. Forcément ici, la bonne société ne va pas être épargnée, on va toucher du doigt ses travers. Avec Quirke un médecin légiste, veuf, misanthrope, souvent soût - bref, pas très catholique., John Banville a créé un héros que vous allez adorer. Voilà donc un héros et un auteur à découvrir ou redécouvrir

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Crazynath

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 5 ans

Au hasard de mes pérégrinations sur Babelio, il m'arrive via différentes critiques et aussi grâce à certaines listes, de tomber sur des petites pépites littéraires. Cela a été le cas pour cette superbe découverte d'un auteur irlandais que je ne connaissais absolument pas : Benjamin Black qui est en réalité le pseudonyme de John Banville. Les disparus de Dublin est un livre qui m'a permis de plonger dans le Dublin des années cinquante et de faire connaissance avec son personnage récurrent : le Dr Quirke, médecin légiste. Il va être amené à s'interroger (puis enquêter ) sur le décès d'une jeune femme. Cette dernière semble être décédée suite à un accouchement, mais ce qui intrigue immédiatement Quirke c'est le fait que ce soit son propre beau-frère qui a signé le certificat de décès… Pourquoi ? Ses questionnements vont le mener beaucoup plus loin qu'il ne l'avait prévu, sous fond d'affaires de famille, de meurtres et de trafics impliquant certains membres de la « bonne société « irlandaise. Quirke, personnage écorché, avec sa propension à boire de trop, ( comme beaucoup d'irlandais semble-t-il ), est un personnage plus qu'attachant. Il va au bout des choses et essaye sincèrement de faire de son mieux pour tout le monde (ou presque) Même si nous sommes au vingtième siècle, on mesure encore pleinement l'impact et la puissance de l'Eglise Irlandaise (et catholique) sur ses ouailles et leur comportement. Un vrai roman noir, qui nous plonge dans le Dublin des années cinquante mais nous fait aussi traverser l'Atlantique pour nous retrouver à Boston. Une écriture que je qualifierais de ciselée et aussi d'addictive, car j'ai vraiment apprécié cette lecture et le style de l'auteur. Je ne peux que déplorer le fait qu'actuellement seuls cinq titres de cette série ( qui en compte six ) ont été traduit en français….Ce qui me rappelle douloureusement mes lacunes dans la langue de Shakespeare. J'ai appris entre temps qu'une mini- série intitulée Quirke avec dans le rôle phare l'excellent Gabriel Byrne a été produite. Vais un peu fouiner sur le net car j'avoue avoir très envie de la voir… Challenge Séries 2020 Challenge A travers l'histoire 2020 Challenge Mauvais Genre 2020 Challenge ABC 2019/2020

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Fiche technique du livre

  • Genres
  • EAN
    9782841114399
  • Collection ou Série
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    448
  • Dimensions
    226 x 142 mm

L'auteur

Benjamin Black

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21,50 € Grand format 448 pages