Les Journaux (pas si) intimes de Marion - L'amour, ça rend idiot ! : Le livre de Faustina Fiore, Sess

Voici le 4è tome des aventures de Marion, toujours aussi hilarant ! J'avoue que je ne me lasse pas de ces petits romans, très rapides à lire. L'humour est très présent mais il y a surtout une histoire qui tient la route et qui fait que le lecteur s'attache de plus en plus à Marion. Dans ce nouveau tome, il va être question d'amour ! C'est une revisite assumée de Cyrano de Bergerac. Marion va se sacrifier pour écrire des messages d'amour au beau Bruno à la place de sa copine Nina qui est vraiment fâchée avec l'écriture. Mais alors que Marion a toujours clamé que l'amour ce n'était pas pour elle, elle se surprend à penser de plus en plus à Bruno, à lui écrire mais lorsqu'on ne le lui demande pas... Et si Marion commençait à ressentir quelque chose pour ce garçon avec lequel elle adore échanger ?? Une histoire drôle et bien menée ! Mes élèves vont adorer, les trois premiers tomes s'arrachent et celui-ci est attendu avec impatience !

#11088;Ce roman jeunesse est une jolie manière d'aborder ce qu'est un amoureux avec un(e) collégien(ne). Faustina traité ce sujet avec sérieux et humour à travers les mots de Marion et de ses camarades. Cela est une belle entrée en matière pour parler ensuite de cela avec son enfant. #11088; ·.#9733;·.·´¯`·.·#9733;·.·´¯`·.·#9733;·.·´¯`·.·#9733;.· Chère Marion, Je suis toujours ravie d'avoir de tes nouvelles, tout comme ma fille... Quand le nouveau roman qui parle de toi arrives chez nous, c'est limite la guéguerre être nous pour savoir qui va te lire en première ! Après de multiples tentatives de négociation, je dois avouer que j'ai lamentablement échouée et que j'ai dû patienter pour te lire après ma fille... Heureusement, elle a dévoré tes nouvelles aventures, aussi vite que je dégomme un sachet de chouchous (ben oui, quand tu mets la main dedans, je te défie de t'arrêter avant le derniet présent dans le sachet !). Bref, j'ai pas attendu très longtemps et, moi aussi, j'ai lu d'une traite ton histoire. J'ai vraiment apprécié la manière dont tu rends service à Nina, amoureuse de Bruno, en lui rédigeant ces messages via une application de discussion. Elle sait que tu écris bien et en tant qu'amie, tu ne refuses pas sa proposition. Cela est gz ereux de ta part, mais cela peut s'avérer "dangereux" car tu t'aperçois vite que ces petits échanges te plaisent beaucoup et que Bruno et toi avez bien des ressemblances. Tu penses donc souvent à lui et cherche par tous les moyens à continuer de lui parler. Par dois, tu vas même pousser le bouchon un peu trop loin, et à la place de Nina, je pense que je me serais sentie trahie et t'aurais lancé quelques petits noms d'oiseaux histoire d'évacuer ma rancœur. En même temps, qu'elle idée de demander à quelqu'un d'écrire à son amoureux à sa place... C'est un peu comme tendre le bras pour se faire battre ! En parallèle à ces échanges de messages, tu nous parles aussi de ton futur déménagement et de celui de Samira. Je dois dire que tu m'as fait bien rire avec cette histoire de cartons ! Ta mère est comme un poisson rouge: une fois le tour du bocal fait, elle oublie déjà l'essentiel... Commander de nouveaux cartons pour en avoir assez ! Il faut dire que tu ne l'aide pas non plus à en avoir le bon nombre !!! Dans tous les cas, je dois dire que j'ai adoré la manière dont tu abordes les révélations faites concernant tes échanges avec Bruno et teouve cela mignon et intéressant d'expliquer ta relation avec lui. Je vais me faire une joie d'en parler avec ma fille, histoire qu'elle comprenne bien le message que tu as voulu transmettre #129325; ! Merci pour ce nouveau moment ravissant que j'ai passé à tes côtés. Ta gentillesse, ton flegme et ton humour le font toujours sourire et cela fait du bien. J'espère avoir très vite de tes nouvelles, Stéphanie

On admire sincèrement la capacité de l'autrice à se réinventer depuis le tome 1 autour de la thématique initiale du faux journal intime. A chaque nouvel opus, on croit le filon épuisé, et puis finalement, voilà que sort un nouveau titre qui parvient à utiliser des ressorts similaires sans jamais verser dans la redite. Un point commun cependant : Marion sait manier l'art des mots et les utilise toujours pour travestir la vérité et arriver à ses fins. En s'improvisant dame marieuse, pour la première fois depuis le début de la série, ce n'est pas son intérêt premier que vise l'adolescente. Mais, prise à son propre piège, la pauvre jeune fille ne sait plus où elle en est et on devine bientôt qu'elle pourrait (catastrophe) être en train de tomber amoureuse. Ce très amusant clin d’œil à Cyrano de Bergerac donne une intrigue légère et moderne qui fonctionne parfaitement à l'ère de Whatsapp, preuve que les classiques sont intemporels. La fin, cependant, n'est pas toute tracée et l'autrice réserve à ses lecteurs un chouette twist final. Peut-être un peu moins drôle que les précédents, ce tome n'en est pas moins très divertissant : il confronte notre anti-héroïne préférée à une situation toute nouvelle qui la déstabilise plus que n'importe quelle péripétie advenue au fil des trois précédents opus. La voir se confronter aux sentiments naissants qu'elle ne contrôle pas la rend d'autant plus attachante (sans jamais perdre le mordant de la série) en nous rappelant qu'elle n'est pas la terreur qu'elle voudrait nous faire croire. On retiendra également de cette lecture une métaphore filée très inspirée, qui frôle le génie ! Du côté des visuels, le jeu sur la forme est toujours de la partie. Après les pages de journaux intimes, les fenêtres de conversation mail et les textes d'atelier d'écriture, les bulles de discussion Whatsapp s'invitent dans la mise en page. On n'oublie pas non plus les traits vitaminés de Sess, quelque part entre cartoon et BD, toujours au rendez-vous. En bref : Le retour de Marion Mirabelle : menteuse hors normes, bonimenteuse sans égale et baratineuse de génie à qui il prend cette fois l'idée de jouer les Cyrano de Bergerac 2.0. La série se réinvente encore tout en jouant avec les mêmes codes que les trois premiers volumes. On a hâte de voir quel nouveau plan génial et terrible à la fois elle concoctera pour sa cinquième aventure...

Avec Les Journaux (pas si intimes) de Marion, Faustina Fiore signe un roman drôle et vif qui explore les affres de l’adolescence, ses élans contradictoires et ses petites catastrophes du quotidien. Tout commence par une situation à la fois banale et explosive : Nina, la meilleure amie de Marion, tombe amoureuse d’un certain Bruno. Problème, aux yeux de Marion, ce bellâtre n’a rien d’exceptionnel. Mais par loyauté et curiosité, elle accepte de l’aider à répondre à ses messages. Et comme Marion a toujours aimé écrire, ce qui devait être un simple coup de main devient bientôt un véritable jeu… qui la rapproche dangereusement de Bruno. Faustina Fiore décrit avec une ironie tendre la confusion des sentiments adolescents, entre amitié, désir, jalousie et premiers émois. Marion, héroïne irrésistible par son humour et son irrévérence, capte l’attention dès les premières pages. Sa voix, pleine de spontanéité et de maladresse assumée, rend la lecture d’autant plus vivante et permet aux lecteurs jeunes comme moins jeunes de s’identifier à ses dilemmes. Derrière la légèreté des situations se cache une vraie finesse psychologique : comment rester fidèle à une amitié sans étouffer ses propres envies ? Jusqu’où aller pour plaire aux autres ? Et que faire quand l’écriture, ce terrain intime, devient l’espace où naît la trahison ? Les illustrations pétillantes de Sess Boudebesse accompagnent le texte et accentuent son énergie comique, renforçant ce ton à la fois décapant et accessible. Le roman joue ainsi avec les codes du journal intime et de la comédie adolescente, tout en parlant avec franchise des questions qui agitent les jeunes lecteurs. Les Journaux (pas si intimes) de Marion est à la fois une chronique d’ados pleine de fraîcheur et une réflexion légère mais juste sur l’amitié, la loyauté et l’éveil des sentiments. Un livre vif, drôle et attachant, qui séduira aussi bien les lecteurs en quête d’identification que ceux qui veulent retrouver, avec un brin de nostalgie, l’énergie pétillante de l’adolescence