Les Oubliés de l'Amas : Le livre de Floriane Soulas

Poche

Pocket

0 personnes ont réagi

Floriane Soulas s'attaque au Space Opera mâtiné de hard SF, une réussite couronnée par le Prix Utopiales.

L'humanité a colonisé tout le système solaire mais une planète reste inatteignable : Jupiter, l'étoile ratée. Au cours des siècles, les vaisseaux ayant échoué à percer ses défenses ont fini par créer un gigantesque nuage de débris, sur laquelle s'est construit au fil des années l'Amas, un bidonville flottant. Fraîchement débarquée, Kat a très vite intégré une équipe de recycleurs dans un but précis : intégrer le circuit des courses de vaisseaux illégales pour retrouver son frère disparu...

De (auteur) : Floriane Soulas

Fermer
 

Expérience de lecture

Avis des libraires

" On se laisse volontiers embarquer dans cette histoire qui nous offre un décor inédit. L'écriture, d'une fluidité remarquable rend ces quelques 600 pages trop courtes ! Une belle performance pour un premier roman de science-fiction ! "|Marine
Librairie Ravy
" Un roman de SF prenant, sans temps mort, dans lequel on suit la vie dangereuse et palpitante de Kat. Entre courses de vaisseaux spatiaux illégales, missions de récupération de métaux autour de Jupiter et armes scientifiques, Les Oubliés de l'amas est un récit happant ! "|Mégane
Librairie Dialogues
" Floriane Soulas revient en force avec un troisième roman : Les Oubliés de l'Amas, un space opera qui a dépassé toutes mes attentes ! "
Les Fantasy d'Amanda
" Les Oubliés de l'Amas est un roman haletant et riche dans un univers de space opera intelligent et immersif. Floriane Soulas nous offre une intrigue captivante avec des héroïnes pleines de failles mais à la ténacité formidable. Une grande réussite ! "
Les Critiques de Yuyine
" Un space opera magistral, époustouflant, palpitant ! "
Les mots étaient livres
" Le talent de Floriane Soulas se confirme. Avec des personnages attachants et un univers cohérent et original mais qui n'oublie pas de rendre hommage aux chefs-d'œuvre de la science-fiction, Les Oubliés de l'Amas ne démérite pas. Son écriture fluide et ses scènes d'action prenantes et franchement cool nous offrent un roman d'aventure, d'enquête et de réflexion qui ravira les fans de science-fiction et d'ailleurs. "
SyFantasy
" Pépite du genre ! "
Madame Point Virgule
" J'ai adoré Les oubliés de l'amas, ce roman d'aventure SF a réveillé mon sense of wonder à moi, celui que je ne pensais même pas avoir. De la science, de l'exploration, de l'aventure, des personnages, du rythme, j'ai dévoré ce pavé. Il va falloir que je me penche sur la bibliographie de Floriane Soulas maintenant, même si d'après ce que j'ai vu ses romans sont tous très différents les uns des autres, j'y retrouverai sûrement quelque chose que j'ai aimé ici. "
L'Ours inculte

Avis Babelio

Fafnirlit

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 semaine

Le pitch de départ est assez simple, on suit une scientifique prête à tout pour retrouver son jumeau, fasciné depuis l’enfance par Jupiter, la planète qui ne se laisse pas conquérir. Son déroulé, quant à lui, est très dense. Cela se comprend du fait du contexte et de la complexité de ce récit science fictionnel qui se veut très « crédible ». Dense et complexe ne signifie pas ici âpre ou ronflant, bien au contraire. J’ai été embarquée assez rapidement par cette aventure semée d’embûches (l’objectif est simple, sa réalisation et sa réussite beaucoup moins) où la recherche spatiale a une grande place. Ce roman m’a surprise par son ton et sa violence, l’héroïne va beaucoup souffrir tout au long de sa recherche. La fin quant à elle m’a « frustrée » (j’aurais voulu continuer cette lecture) avec cette fin ouverte qui laisse à l’interprétation. Dans mon entourage, nous ne sommes pas tous d’accord. Une excellente lecture !

Signaler

Gaphanie

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Une chouette découverte ! On suit l'héroïne, Kat, qui est arrivée il y a peu sur l'Amas, et on la rencontre en pleine mission de recycleuse, occupée à affronter - et sauver ses acolytes - d'une tempête provenant de Jupiter. Ce qui lui confère tout de suite une certaine aura de célébrité dont elle se serait bien passée, elle qui cherche à oublier son passé et à retrouver son frère jumeau… Elle est donc - entre autres - repérée par Jaspe, une mécanicienne douée qui voit en sa capacité à prédire les tempêtes de Jupiter un gage de réussite pour les courses de vaisseaux. Et l'artefact - en bois ! - qu'elle a ramené de son expédition suscite aussi bien des convoitises. Alors de quoi ça parle au fond ? De plein de choses, d'espace, de paris, d'expériences scientifiques qui ont mal tourné, d'une quête impossible (quoique !), de loyauté, d'amitié, de science, de sacrifice, et aussi d'IA... J'ai trouvé ce roman très réussi, Kat crédible, et la fin qu'il fallait, et je n'en dirai pas plus ! Sauf que je retrouverai avec grand plaisir la plume d Floriane Soulas...

Signaler

gatsbi

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Les oubliés de Xolotl Jadis vénéré par les peuples de langue nahuatl, le dieu Xolotl était associé à la gémellité, la dualité, ou encore l'altérité (ce qui est difforme, ou anormal). « Xolotl », qui signifie jumeau dans cette langue, est lui-même le jumeau d'une divinité plus connue : Quetzalcóatl. Incarnant les principes complémentaires du cosmos, le premier est lié à Vénus comme étoile du soir, le deuxième comme étoile du matin. Enfin, la pratique des rites funéraires conduisait les Aztèques à enterrer un chien (considéré comme une incarnation de Xolotl) aux côtés des défunts pour les mener au royaume des morts. Ces ultimes « compagnions » étaient parfois sacrifiés. Ne les oublions pas ! « Les oubliés de l'amas », ça n'a rien à voir, mais... - C'est quand même une (belle) histoire de gémellité, entre Kat, l'héroïne, et son frère disparu. - le frère et la soeur ont des tempéraments opposés : solaire pour lui (extraverti, intrépide...), sombre pour elle (introvertie, torturée...). - L'idylle entre Kat et Jaspe, les deux personnages principaux, forme un autre aspect important de l'intrigue. Pas de gémellité ici, mais une relation largement duale. - Jaspe, personnage féminin, est par ailleurs un cyborg. Son rapport avec Kat, qui est humaine, ramène à la question de l'altérité. - Jaspe (toujours elle), est originaire de... Vénus ! Ce parallèle en guise d'introduction devrait parler aux lecteurs de Philippe Ebly, le grand auteur belge qui a servi de passeur vers la science-fiction à toute une génération. Pas sûr, en revanche, qu'une jeune autrice comme Floriane Soulas ait cette référence dans son sac. Trêve de digression. Voilà donc un beau pavé de space opera. 800 pages pour le format poche, quand même ! Oui, c'est conséquent. Je me suis demandé pourquoi ne pas avoir opté pour une trilogie, avec autant de contenu. Évidemment, il aurait fallu un minimum de travail de façon à offrir des tomes intéressants individuellement (avec la résolution d'un problème intermédiaire), mais a priori, c'était faisable, étant donné que l'intrigue générale s'appuie sur une succession de découvertes. C'est donc long, mais pas forcément lent, la qualité d'écriture compensant en partie cet aspect. Et c'est un premier point qu'on remarque tout de suite : l'extrême fluidité de l'écriture. Les pages sont nombreuses, mais on les tourne vite. Ici, fluidité ne signifie pas simplicité, comme on le voit parfois. On est loin du style minimaliste sujet-verbe-complément d'un Romain Benassaya, par exemple. J'avoue avoir été impressionné par l'équilibre interne des phrases, la variété des formes et la fluidité de leur enchainement. Pas de mots rares, mais un usage très fréquent d'expressions consacrées, avec toujours le mot juste. Tenir ce niveau sur 800 pages, chapeau ! Tout n'est pas parfait pour autant sur le plan du style, car à côté de cette écriture à la technique irréprochable, j'ai ressenti un manque malgré tout. Certes, récit, dialogues et descriptions s'enchainent sans aucun problème, mais le ton reste désespérément neutre. C'est un style plat, qu'aucun effet ne vient dynamiser, à part l'usage de chapitres très courts. Pas de chute à la fin des chapitres. Peu de tension (mais une ambiance angoissante dans certaines séquences). L'univers est clairement une réussite. Rien à redire à ce sujet. Avec l'écriture impeccable, c'est sans doute la raison qui m'a poussé à aller jusqu'au bout de l'aventure, malgré les défauts qui me sont apparus en cours de route. Avec un roman de cette taille, l'autrice avait de quoi poser un contexte solide, et elle l'a très bien fait, sans se presser outre mesure. On note que le premier chapitre ouvre directement sur une scène d'action représentative du travail des recycleurs. Spectaculaire et dramatique, elle permet l'immersion immédiate. Un très joli coup ! Si la technique est classique, encore faut-il savoir la mettre en oeuvre efficacement. Le contexte, donc, c'est un système solaire largement colonisé (on passe sur la crédibilité, ce n'est ni important, ni le sujet). Une planète reste inviolée : Jupiter. Et dans son voisinage immédiat, le fameux « Amas », un agrégat de vaisseaux spatiaux venus s'échouer sur une même orbite. L'Amas, c'est un peu la face cachée de l'activité humaine dans le Système. J'ai trouvé particulièrement originale l'idée d'y planter le décor de tout le récit, quand un space opera lambda aurait exploité l'autre face. Ce qui nous amène au genre. du space opera pur jus, pas de doute. On est donc dans de la science-fiction. Pas spécialement hard SF, même si le sujet (la physique atmosphérique planétaire), le background de l'héroïne ainsi que celui de l'autrice s'y prêtent. Je ne dis pas que c'est toujours simple à comprendre, mais ça n'est jamais essentiel, ni trop pesant. De façon un peu surprenante – mais pas gênante –, on y trouve aussi de la Fantasy, notamment dans l'utilisation des ressorts typiques de ce genre. Ainsi, l'héroïne est lancée rapidement dans une quête de longue haleine. Elle évolue dans des lieux relativement balisés et typiques (la taverne, la prison, la salle de jeu...) où de nombreux personnages peuvent être rencontrés, interrogés, et éventuellement recrutés pour l'assister dans son périple, lequel consiste globalement à explorer des zones plus dangereuses. Ces personnages ont une personnalité et exercent des métiers typiques des « classes » de la Fantasy classique telles que le voleur, l'homme d'arme, le marchand... Pour s'offrir leurs services, il faut les payer en espèces sonnantes et trébuchantes, user du troc, ou leur rendre à leur tour un service (ce qui ouvre une sous-quête). Évidemment, certains de ces personnages se révêlent hostiles ! « Métro 2033 », de Dmitry Glukhovsky, fonctionne un peu de cette façon, en plus marqué. D'ailleurs, les deux romans exploitent des réseaux des salles similaires, particulièrement adaptés à ce type d'intrigues. Côté scénario, je vois quelques lacunes, surtout après coup. - Il y a cette séquence assez longue (150 pages au milieu), où Kat et son amie partent explorer la zone des Proriens. Bien qu'elle contribue à la progression de la quête principale, elle crée une rupture totale de tonalité, en reprenant certains tropes de la série de films « Alien ». C'est plutôt bien fait, et sympa quand on aime ce sous-genre, mais l'impression globale est celle d'un arc narratif greffé un peu bizarrement au reste du récit. La preuve en est l'élimination précipitée de « Rouge », personnage « recruté » à cette occasion, mais dont l'autrice ne savait plus quoi faire apparemment. - Kat finit par s'émanciper de son groupe de recycleurs, sans toutefois couper les ponts, et c'est un peu perturbant. - Lorsque la santé de Kat dépérit, il est étonnant que Jaspe, d'ordinaire omnisciente et toujours à protéger son amie, ne s'en aperçoive que très tard. Les thèmes sont relativement nombreux et classiques. On a par exemple une bonne dose de transhumanisme. J'ai regretté que l'aspect sense of wonder soit finalement peu présent. Même côté action, on n'a pas grand-chose de plus que la scène d'ouverture et la fameuse course de vaisseau tant attendue. En revanche, impossible de passer à côté de la démarche féministe dans ce roman. Du féminisme mainstream, celui qui s'applique à « cocher toutes les cases ». Pourquoi ? Je ne sais pas. Ce n'est pas comme si la production de la science-fiction des dix dernières années n'en était pas déjà saturée. Sans parler de la Fantasy. Petite analyse. Ici, les « cases » effectivement cochées sont : La représentation des races. Habile, l'autrice évite les querelles en se contentant de martiens, Neptuniens, Luniens... L'intention n'en est pas moins claire et la représentation exemplaire. On note l'attention portée sur le génocide des Vénusiens, parfaitement intégré à l'intrigue. La diversité sexuelle. Malgré le nombre conséquent de personnages, les rares relations hétéro évoquées le sont au passé, et pas en des termes flatteurs. le lesbianisme est lui à la fête, notamment à travers la relation de séduction qui caractérise le duo Kat – Jape. Au regard de l'investissement consacré à cette romance (qui s'étire sur près de 600 pages), on peut toutefois regretter son dénouement. La valorisation des femmes. C'est l'aspect qui fâche, ici. Globalement, la parité semble de mise dans cet univers. Pourtant, on parle bien de l'Amas, ce bidonville, point de chute des bandits, des vauriens, des meurtriers et des exilés politiques. Des taulards aussi. Oui, l'Amas, c'est un univers brutal où règne la loi du plus fort. Mais bon, apparemment, on y trouve quand même autant de femmes que d'hommes. Ensuite, c'est au niveau des personnages principaux que la « démarche » se poursuit. Parmi eux, la parité est observée une fois de plus, mais pas vraiment en ce qui concerne les rôles : - Les seuls hommes valorisés sont Pavel (le frère recherché, donc absent) et de braves brutes qui occasionnellement rendent un service (Oble et Mirov). Les autres sont soit dévalorisés d'une façon ou d'une autre, soit mauvais (Lofti, Edimon, Lu-Han, et quelques brutes de passage). - Chez les femmes, c'est une véritable déferlante d'héroïnes, lesquelles surpassent les hommes dans des domaines réputés dominés par les hommes justement. Il y a les pointures en sciences physiques (Kat, Osun, Elena), les championnes du pilotage (Albane, Amaria, encore Osun), les badass (Jaspe, Sori), et enfin « la meilleure mécanicienne au monde » (Jaspe, encore). N'oublions pas la débrouillarde et courageuse Rouge. Ansys est la seule antagoniste, loin cependant de concurrencer ses homologues masculins. Dans la dernière partie, un peu comme ce que l'on voit dans le dernier volet de la trilogie des Maîtres enlumineurs, l'intention se fait plus explicite et le groupe que l'on suit se réduit à un trio d'héroïnes. Idéologiquement, ce qui ressort de l'ensemble, ce n'est pas seulement le message convenu : « on peut faire aussi bien que les hommes, voire mieux ! ». C'est surtout : « on est bien entre femmes, restons entre femmes ! » Les hommes sont choisis violents pour incarner la menace permanente, et les situations d'agression physique et verbale ne manquent pas pour illustrer la thématique. Tout ceci est fort bien, mais alors que le clivage hommes/femmes sur les questions sociales s'est creusé dramatiquement ces dernières années, particulièrement chez les jeunes, n'est-il pas temps de changer de logiciel en donnant à lire des récits où hommes et femmes ont des rapports riches et sains ? Cela se fait encore, si si ! Pour finir sur une note positive, la chute finale m'a agréablement surpris. En apparence une pirouette facile, mais en apparence seulement, elle apporte enfin un peu de relief.

Signaler

celine13120

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 6 mois

Les Utopiales ont eu bien raison de récompenser ce roman ! Les Oubliés de l'Amas est une œuvre qui s’inscrit dans la grande tradition de la science-fiction, en mêlant action, réflexion et une profondeur émotionnelle rare. Avec une héroïne forte et un univers riche qui combine des courses palpitantes de vaisseaux, de l'intelligence artificielle et une tension constante, le récit évoque à la fois Star Wars, Silo et Terminator voir même Indiana Jones (oui oui !) . Le pitch en trois mots : Kat une ex scientifique de renom se retrouve sur l'Amas, une orbite artificielle rebus et déglinguée, proche de Jupiter, pour y rechercher son frère jumeau qui a disparu. L'univers de l'Amas est oppressant et confiné. Mais là où Silo plonge dans une claustrophobie souterraine, l'Amas s'étend dans l'immensité glaciale de l'espace. Les descriptions des différentes parties et des zones oubliées de l'Amas offrent une richesse visuelle et une profondeur qui donnent vie à cet univers, et particulièrement dramatique lorsque Kat va découvrir une sous colonie qui y vit cachée dans les profondeurs depuis des décennies. Il y a aussi les séquences de courses de vaisseaux qui constituent des moments de pur adrénaline dans le roman. Ces courses, à la manière des célèbres "podraces" de Star Wars, est un spectacle captivant, où le bruit des moteurs, les explosions de particules et les enjeux personnels des pilotes se mêlent pour offrir un souffle épique à l’histoire. Sans compter la proximité avec la planète Jupiter qui semble cacher un secret et ne veux pas être colonisée : personne n'a jamais réussi à y atterrir. Enfin le roman n’est pas seulement marqué par la survie dans l'espace des humains, l’intelligence artificielle y joue un rôle central et on va retrouver là un soupçon d'Asimov et beaucoup de Terminator mais je n'en dis pas plus. Bref j'ai littéralement adoré. Et quelle fin !

Signaler

Livres du même auteur

Les livres de la même maison

Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Science-Fiction Dystopie
  • EAN
    9782266333238
  • Collection ou Série
    S.F. Fantasy - Science Fiction
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    832
  • Dimensions
    179 x 110 mm

L'auteur

Floriane Soulas

Découvrir l'auteur

Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.

12,90 € Poche 832 pages