Les Poupées : Le livre de Alexis Laipsker

nquête mené a tambour battant, Alexis Laipsker maitrise l’intrigue, il est bluffant, frissons, angoisses, violences, le cow-boy cru bourru personnages haut en couleurs mais il n’est pas le seul. Psychologie, noirceur, mais le tout saupoudré de quelques touches d’humours.

Une série de meurtres atroces secoue la région, chacun marqué par une mise en scène aussi macabre qu’énigmatique. Un policier au caractère bien trempé, une jeune psychologue perspicace et une voyante en plein doute vont devoir unir leurs forces pour déchiffrer le jeu tordu d’un tueur insaisissable. Dès le début, on plonge dans une intrigue à la fois sombre et fascinante : des corps sont retrouvés, parfaitement reconstitués en poupées humaines. Une mise en scène aussi macabre qu’intrigante et une enquête qui s’annonce aussi complexe que dérangeante. Mais ce que j’ai vraiment adoré dans ce livre, c’est le duo d’enquêteur. Un duo explosif, décalé à l’humour grinçant et aux répliques cinglantes. Ce flic bourru et cette psy pleine de répartie ! J’ai eu un vrai coup de cœur pour ces deux-là, pour leur dynamique et leur complémentarité qui les rend à la fois terriblement attachant mais aussi très efficaces. C’était mon premier livre de l’auteur et ça ne sera pas le dernier. J’ai trouvé son style fluide, rythmé, percutant. Un auteur que je vais suivre de près dès à présent !

Oh lala j'ai adoré !! Quand tu te réveilles avant le reveil pour savoir la suite... on a tout dit non ?! #x1f929 Un polar comme on les aime, plusieurs points de vue (flic, voyante, meutrier...) et des rebondissements en folie. J'ai trouvé que la solution se dessinait assez tôt dans le bouquin mais impossible de vraiment comprendre comment tout allait s'emboiter.

Bonjour ! Nouveau retour de lecture avec cette fois « Les poupées » d’Alexis Laipsker, roman paru chez Albin Michel en 2022. Cela faisait un bon moment que j’avais entendu parler, en bien, de cet auteur, et je n’avais jusque-là, jamais eu l’occasion de le lire, hormis sa nouvelle publiée dans le recueil « Le pire des Noëls » publié l’an dernier par La ligue de l’imaginaire et qui m’apparaissait comme l’une des plus surprenantes et dont la fin m’avait laissé pantois, tant elle était complètement inattendue. Voici donc cette erreur réparée car autant le dire tout de suite, ne pas lire Alexis Laipsker plus tôt était une monumentale erreur de ma part tant j’ai apprécié ce roman de bout en bout. Encore une fois, je ne vais rien dévoiler de l’intrigue, la quatrième de couverture est là pour cela, et ce serait gâcher le plaisir des futur.e.s lecteurs et lectrices mais ce roman est diablement bien construit avec une intrigue qui nous tient en haleine du début à la fin, où les rebondissements sont nombreux jusqu’à l’ultime moment même, les personnages remarquablement bien construits puisque l’auteur parvient même à nous faire ressentir de l’empathie pour certains d’entre eux qui à la base ne le méritent en aucune manière, et un suspense savamment distillé qui fait monter la tension tout au long de ce bouquin que l’on a bien du mal à lâcher une fois qu’on l’a commencé. Et que dire de ces deux personnages principaux ? Victor Venturi, un flic bourru comme on n’en fait plus, comme il est dit en 4ème de couverture, surnommé le cow-boy et qui se comporte souvent comme tel, et on comprend au fil de l’histoire pourquoi, mais au final bien plus subtil que l’image qu’il veut bien donner, et ça ce n’est pas moi qui le dit, mais sa coéquipière Menthe-à-l’eau, ou plutôt, Olivia Montalvert, une jeune psychologue à qui effectivement on ne l’a fait pas, qui lui tient tête et qui fend l’armure de ce colosse aux pieds d’argile avec son humour et ses réflexions bien senties, et qui a sûrement encore bien des choses à nous révéler dans les prochains tomes, ayant, elle aussi, j’en suis certain ses failles et des cadavres dans ses armoires malgré sa douce détermination et son optimisme. Outre son univers glaçant et angoissant à souhait, ce duo, inédit, est en effet l’une des grandes richesses de ce roman, et leurs joutes pleines d’humour, qui m’ont souvent fait sourire et même parfois carrément rire, permettent de faire retomber la tension née de ce roman bien sombre et bien noir comme je les aime en bon amateur de polars et thrillers. Pour résumer, j’ai beaucoup aimé jouer avec « Les poupées » d’Alexis Laipsker et nul doute que j’aimerais tout autant les autres productions de cet auteur qui a l’art de manipuler son lectorat dans une partie de poker menteur qu’il a maîtrisé à la perfection sur ce roman, comme dans tous les autres à ce que j’ai pu lire par ailleurs. Je sens que ma carte bleue ne va pas aimer cela du tout. Mais déjà, le cow-boy m’appelle, bon alors, vous venez ? Bonne lecture à toutes et à tous et merci Alexis pour ce bon moment ! Olivier Devos (Lille) Retour de lecture à retrouver sur ma page Facebook et sur le site des Mordus de thrillers