Les Poupées : Le livre de Alexis Laipsker

À la suite de la découverte d'une scène de crime qui dépasse tout ce que l'on peut imaginer, le commissaire Venturi, alias le « cowboy », se voit confié l'enquête qu'il va mener tambour battant. Accompagné d'une psychologue que l'on surnomme « menthe à l'eau », qui va tenter de rentrer dans la tête du tueur pour comprendre ses motivations et ses penchants psychiques, ils vont unir leurs forces pour parvenir à arrêter l'auteur de ces crimes ignobles avant que cela ne recommence. Un roman intense ; le déroulement de l'enquête est passionnant, on ne peut s'empêcher de tourner les pages pour arriver au dénouement final. En sortant de ce roman, on a une seule envie : lire le tome 2 et continuer les aventures de ce commissaire pas très académique, mais aux méthodes efficaces. Une totale réussite de la part d'Alexis Laipsker.

Une trame bien ficelée, un flic comme on les aime, un tueur violent. Tout est là pour un polar finement mené, on a presque envie d'aller plus loin. De moins de mouvement pour plus de profondeur. Ça n'en reste pas moins une excellent ouvrage qui me fait découvrir le commissaire Venturi et me donne envie de poursuivre dans son univers.

Dès les premières pages de Les Poupées, j’ai senti que ce thriller allait me happer jusqu’à la toute fin. Alexis Laipsker, que je découvre avec cette lecture, déploie une maîtrise impressionnante du suspense et de l’art de la narration, jouant avec mes nerfs et mes attentes à chaque chapitre. Ce roman n’est pas seulement un polar bien ficelé, c’est une immersion totale dans une enquête glaçante menée tambour battant. Tout commence avec une scène d’ouverture saisissante : une chapelle abandonnée, perdue au milieu de la garrigue, et à l’intérieur, six corps atrocement mutilés, disposés en position fœtale comme de macabres « poupées ». Rasés, énucléés, émasculés, recouverts d’une étrange substance qui semble préserver leur chair… L’image est insoutenable, et pourtant, elle pose immédiatement le décor d’une enquête hors norme. Dès ce moment, j’ai compris que l’auteur allait me mener dans les méandres d’un esprit malade, où chaque indice cacherait une vérité encore plus terrifiante. Le commissaire Venturi est un enquêteur à l’ancienne, de ceux qui privilégient l’instinct et l’efficacité brutale à la diplomatie. Aigri, réputé incontrôlable, il traîne une réputation sulfureuse, notamment auprès de l’IGPN, qui enquête sur ses méthodes expéditives. Pourtant, dès qu’il se retrouve face à cette scène de crime effroyable, on sent immédiatement qu’il est l’homme de la situation. J’ai aimé ce personnage à la fois rude et profondément humain, dont la façade autoritaire cache une fragilité soigneusement dissimulée. À ses côtés, Olivia Montalvert, psychologue criminologue, offre un contraste fascinant. Sous-estimée par Venturi au départ, elle parvient rapidement à s’imposer grâce à ses analyses pointues et son regard affûté sur les mécanismes psychiques du tueur. Ce duo fonctionne à merveille : leurs échanges sont à la fois mordants et révélateurs, et leur évolution au fil du roman apporte une dynamique qui m’a passionné. Venturi et Montalvert, si opposés en apparence, finissent par trouver un équilibre qui transcende l’enquête elle-même. Mais ce thriller ne repose pas uniquement sur son enquête principale. Alexis Laipsker réussit un tour de force en alternant intelligemment les points de vue à chaque chapitre : celui des enquêteurs, celui d’une voyante installée en Provence qui semble traquée par une menace invisible, et enfin celui du tueur lui-même, dont les pensées nous sont révélées par des lettres sordides et dérangeantes. Cette construction donne au récit une intensité redoutable, où chaque piste semble être une impasse avant que l’auteur ne nous assène un nouveau coup de théâtre. L’écriture d’Alexis Laipsker est fluide, percutante et redoutablement efficace. Pas de temps mort, pas de superflu : chaque dialogue, chaque action, chaque détail participe à l’accélération du récit. Les chapitres courts renforcent l’urgence et m’ont littéralement poussé à tourner les pages sans relâche. Je me suis retrouvé à élaborer des hypothèses, à analyser chaque indice, à chercher un lien entre les différentes intrigues. Et lorsque j’ai enfin cru comprendre… Laipsker m’a pris de court avec une révélation finale magistrale. Parce que oui, cette fin… Quelle claque ! Impossible à prévoir, incroyablement bien orchestrée, elle m’a laissé pantois. Ce genre de dénouement qui pousse à revenir en arrière pour scruter chaque indice sous un nouveau regard, pour comprendre comment l’auteur nous a manipulés du début à la fin. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que Les Poupées n’est pas simplement un bon thriller : c’est une expérience, une démonstration de l’art du suspense qui s’insinue dans l’esprit du lecteur et le hante bien après avoir refermé le livre.

Première fois que je lis un thriller de cet auteur et j’ADORE . Enorme coup de coeur. J’ai vraiment bien aimé le duo du flic bourru et de la psycho-crimonologue lui tenant tête. On s’attache vraiment à ces deux personnages. L’intrigue est dynamique, les chapitres sont courts et les dialogues sont incisifs et la fin est….. Thriller terriblement addictif. Je l’ai dévoré ! Alexis Laipsker a vraiment du talent, ça c’est indéniable et en plus j’ai eu la chance de le rencontrer avant de lire ce livre et je trouve que cela donne une autre dimension à la lecture. Hâte de lire de nouvelles aventures dans « Hurlements ».