Les rois maudits T02 La reine étranglée : Le livre de Maurice Druon

« La Reine étranglée », deuxième tome de la série « Les rois maudits », est encore plus haletant que le premier. Avec toutes ces intrigues, tous ces complots, on ne s’ennuie pas un instant. J’ai vraiment beaucoup aimé ce tome. J’ai trop hâte de lire la suite, « Les poisons de la Couronne ». #x1f451

Je l'ai trouvé pénible à lire

Ce second volume décrit la lutte entre Enguerrand de Marigny ancien bras-droit de Philippe le Bel et le comte de Valois, frère du défunt monarque, afin d'exercer leur influence sur le nouveau roi Louis X (dit Louis le hutin). Les barons, Valois et d'Artois en tête veulent faire chuter Marigny en démontrant qu'il a pris du trésor. Hors en bon serviteur du royaume qu'il est, il tient la marche des affaires en très haute estime. Il possède encore deux cartes maîtresses, le pouvoir sur les prévôts de l'état (représentants en province) et la main sur Marguerite de Bourgogne, Reine adultère et emprisonnée qui se refuse à accorder l'annulation de son mariage avec Louis X.

Le roi est mort, vive le roi ! Ce deuxième tome prend la suite immédiate du premier, avec le tout début du règne de Louis X qui se révèle dès l’enterrement de son père un piètre roi, pas taillé pour remplir ce rôle. Faible de caractère, indécis, lâche, il finit par prendre des décisions à l’emporte-pièce, sur un coup de tête. Les intrigues se multiplient donc autour de lui, intrigues de son oncle Charles de Valois pour éliminer les proches de l’ancien roi et gagner en influence, intrigues d’Enguerrand de Marigny pour garder son poste, intrigues autour de l’élection du nouveau pape. Et espoirs vains de Marguerite ( à noter que c’est rare un titre qui annonce à ce point la couleur) ! Les personnages sont peu sympathiques dans l’ensemble, et la période est triste, entre caisses vides de l’Etat et famine due à des mauvaises récoltes et aggravée par la prévarication. Heureusement qu’il y a le personnage positif de Guccio, le neveu du banquier Tolomei. Cette fois il est chargé d’accompagner de Bouvines à Naples pour demander la main de Clémence de Hongrie pour le roi puis en Avignon pour influer sur le conclave. C’est toujours un plaisir à lire, c’est fluide, dynamique, on reste jusqu’au bout tenu en haleine, même si on sait comment ça va finir. A suivre !