Les tambours sauvages : Le livre de Michel Peyramaure

2 adolescents orphelins. Catherine et Denis s'embarquent pour l'Acadie en 1635. Cette terre canadienne que se disputent Français et Anglais, appuyés respectivement par les algonquins et les hurons pour les Français, et les féroces iroquois pour les anglais, est encore complètement sauvage. Catherine devient malgré est la servante-maîtresse de Charles Latour, gentilhomme aventurier sans scrupule. Et Denis, coureur des bois et trafiquant des peaux, très demandées par la Cour de Louis XIII puis Louis XIV. Ce roman est l'histoire de ces 2 jeunes et de leurs descendants, sur fond de sauvageries des indiens et des colons, de lutte entre les nobles et entre les pays pour cette terre, très riche et la maîtrise de cette colonie . Instructif quant à l'Histoire et aux détails de la vie à cette époque, mais beaucoup de longueurs, j'avais l'impression que tout se se répétait constamment : Petites guerres, massacres, trahisons, guerres maritimes pour récupérer tel ou tel Port. J'ai survolé la 2e moitié

Un livre vraiment intéressant sur une période qui n'est pas si connue en France. Pourtant, il s'en est passé des choses dans la Belle Province, ces "quelques arpents de neige" loin de chez nous. Seul petit bémol, quelques longueurs dans ce roman, mais qui n'enlèvent rien à la qualité générale du livre, portée par une belle écriture.

Il y a quelques années, j’avais lu avec grand plaisir le roman jeunesse « La vallée des mammouths » de Peyramaure et je m’étais promise de lire d’autres œuvres de l’auteur. C’est chose faite avec « Les tambours sauvages ». Une lecture plaisante mais pas enthousiasmante. Tout était là pour me plaire : un auteur dont j’avais apprécié la plume et surtout un contexte historique qui m’attire énormément. En effet, dans cette grande fresque qui s’étale de 1630 à 1690, on suit le destin de colons en Nouvelle-France. D’ailleurs, le contexte historique est ce qui m’a séduite dans le roman. J’ai beaucoup aimé la peinture de la vie quotidienne de ces exilés plus ou moins volontaire. Tout comme, j’ai également beaucoup apprécié l’évocation de ce pays à la fois riche et hostile. Les descriptions des paysages sont remarquables et très immersives. Par contre, j’ai été moins emballée par l’intrigue. Elle n’est pas inintéressante. Au contraire, on suit plutôt avec plaisir cette grande saga pleine de péripéties mais il m’a manquée une chose essentielle pour emporter totalement mon adhésion : des personnages à aimer. Là encore, je ne dis pas que cet aspect est un échec de la part de l’auteur. Il y a toute une galerie de personnages assez réussis mais je ne me suis jamais véritablement attachée à aucun d’entre eux. J’ai suivi leurs aventures avec l’envie de savoir ce qui allait leur arriver mais sans être remuée émotionnellement. Et, je dois dire que plus de 600 pages avec des personnages dont on n’est pas amoureux, c’est trop. Je trouve que le récit est trop long, il y a des redites, des longueurs, des péripéties inutiles, l’intrigue aurait gagnée à être resserrée. Le roman aurait été plus efficace avec 200 pages de moins. Restent une belle plume et un talent incontestable pour faire voyager le lecteur dans le temps. Si ces « tambours sauvages » ne m’ont pas totalement convaincue, ils m’ont tout de même envie de poursuivre ma découverte de cet auteur.