Les vertus de l'échec : Le livre de Charles Pépin

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Et si nous changions de regard sur l'échec ?
En France, échouer est mal perçu. Nous y voyons une faiblesse, une faute, et non un gage d'audace et d'expérience. Pourtant, les succès viennent rarement sans accroc. Charles de Gaulle, Rafael Nadal, Steve Jobs, Thomas Edison, J.K. Rowling ou Barbara ont tous essuyé des revers cuisants avant de s'accomplir.
Relisant leurs parcours et de nombreux autres à la lumière de Marc Aurèle, saint Paul, Nietzsche, Freud, Bachelard ou Sartre, cet essai nous apprend à réussir nos échecs. Il nous montre comment chaque épreuve, parce qu'elle nous confronte au réel ou à notre désir profond, peut nous rendre plus lucide, plus combatif, plus vivant.
Un petit traité de sagesse qui nous met sur la voie d'une authentique réussite.

" L'un des essais les plus revigorants du moment. " Le Point

" L'échec, c'est notre chance ! " ELLE

" Il faut lire et relire ce livre dans lequel Charles Pépin décrit la
sagesse de ceux qui se sont plantés. " France Inter

Également chez Pocket : La Confiance en soi, La Rencontre et
Vivre avec son passé.
Prix Elina & Louis Pauwels - 2017

De (auteur) : Charles Pépin

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Expérience de lecture

Avis Babelio

Snoopy37

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 semaines

J'ai lu ce livre à la suite d'une recommandation dans le cadre d'une reconversion. Ouvrage qui se lit bien même si écrit par un philosophe (on aurait pu s'attendre à un texte plus complexe à saisir) et qui peut être mis entre les mains de nos jeunes, en particulier nos étudiants. En effet, une partie d'entre eux se plongent dans les études par peur de la suite, d'échouer dans notre monde d'adultes. Ce livre pourrait leur permettre de reconsidérer leur vision du futur et la manière de l'aborder. Je me suis beaucoup retrouvée dans cet ouvrage car j'ai échoué, souvent, et pourtant, à plus de 50 ans, je considère que j'ai réussi ma vie (pro, perso). Je me suis lancée un nouveau défi et je vais radicalement changer de métier à la rentrée sans aucune appréhension car soutenue par mon entourage, avec envie car j'ai encore des choses à apporter aux autres. Bref, un très bon livre à conseiller aux 17 à 77 ans !

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giuseppe23

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Les Vertus de l'échec est une œuvre qui devrait être lue aussi bien par les élèves que par les professeurs pour comprendre ce qu'est réellement l'échec. Charles Pépin, à la fois philosophe et écrivain, nous révèle les mécanismes et les avantages de l'échec sur la voie du succès, à travers des personnages ayant connu un succès mondial. Ce livre remet en question notre manière d'appréhender l'échec et nous invite à le voir sous un nouveau jour, tout en nous permettant de déculpabiliser face à nos échecs passés afin d'en tirer de précieux enseignements.

Takalirsa

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Je clos avec ce livre ma série de lectures consacrées à Charles Pépin (la rencontre, la confiance en soi, vivre avec son passé). Comme les autres, il est vraiment agréable à lire, riche en références littéraires et philosophiques aussi bien qu’en exemples concrets (biographies de personnes célèbres), ce qui rend le déroulé de la réflexion clair et fluide. La peur de l’échec est quelque chose de typiquement français (« Avoir échoué, en France, c’est être coupable. Aux Etats-Unis, c’est être audacieux »). La faute à notre culture tout autant qu’au système éducatif qui pointe les faiblesses au lieu d’encourager les points forts, qui valorise les élèves « complets, appliqués, dans la norme » (j’en étais une…) plutôt que les profils atypiques. Or, mettre en avant, toute sa vie, un diplôme obtenu à vingt ans, c’est nier la valeur de l’expérience. Même s’ils sont désagréables, mieux vaut accepter les échecs « comme des étapes nécessaires », comme autant de marches vers le résultat final. Les échecs ont pour vertu de façonner son caractère, de le préparer à endurer d’autres échecs. L’auteur va même jusqu’à dire que la dépression a pour fonction de nous forcer à nous arrêter afin de nous interroger sur nous-mêmes, sur l’écart entre notre existence et ce que nous en attendons, sur nos dénis, nos désirs inconscients : il y a quelque chose à éclaircir, à déchiffrer ou à entendre. Il s’agit alors d’ouvrir sa fenêtre intérieure et de comprendre ce qu’elle nous montre. L’échec est une capacité à se réinventer. Développant notre sens de l’adaptation, nous nous qualifions alors par ce que nous faisons, et non par ce que nous sommes. La sérendipité est la capacité à trouver ce qu’on ne cherchait pas (tel Christophe Colomb). Trouver le sens d’un rêve, d’un acte manqué, d’un lapsus « en disant les choses comme elles viennent, en associant librement les idées ». La sérendipité n’est possible que dans un relâchement, « loin de toute crispation volontariste, dans un moment même très bref de lâcher prise ». On accueille ce qui vient, tout simplement. L’un des grands plaisirs de l’existence est de progresser (c’est le « progrediens » d’Aristote). Chercher chaque jour à s’améliorer un peu plus, toujours chercher de nouveaux motifs de créer, de découvrir, d’apprendre. Trouver cette impulsion, cette forme de joie qui aide à cicatriser les blessures. Les animaux ne connaissent pas l’échec. Ils fonctionnent à l’instinct. Mais ils sont limités dans leur évolution. Selon Rousseau, l’humain est libéré de cette soumission à l’instinct, il peut donc s’améliorer sans cesse, en rectifiant ses erreurs. Connaître l’échec, c’est avant tout s’ouvrir à tout un champ de possibles. Le mot « échec » viendrait de l’arabe « al cheikh mat », qui a donné « échec et mat » et signifie « le roi est mort ». En réalité, quand nous échouons, le roi en nous ne meurt pas. « Il se peut même qu’il prenne conscience de sa puissance à cette occasion ». L’échec n’est certes pas agréable. Mais il nous permet de déployer nos capacités ou de nous rapprocher de notre quête intime, de notre désir profond.

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Lemondemagiquedecha

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 7 mois

Dans un pays comme le nôtre, où l'échec est très mal perçu, où l'échec est vécu de façon honteuse et est culpabilisant, Charles Pépin nous invite à poser un autre regard sur l'échec. Se servir des échecs que nous pouvons rencontrer dans nos vies pour prendre du recul sur une situation afin qu'émergent d'autres idées, de la créativité afin de mieux rebondir. Dans une société où nous sommes très peu tolérants envers nous-même, cet essai nous permet d'y poser de la tolérance. De nous servir de nos forces pour modifier ce que nous pouvons changer à notre échelle et laisser de côté ce qui ne dépend pas de nous. Cela demande effectivement d'apprendre à lâcher prise sur ce qui ne dépend pas de nous et de rester focus sur ce que nous pouvons changer par le biais de nos actions. Il nous invite à cultiver la joie, à être audacieux/audacieuses, et nous montre que c'est possible.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Classiques et Littérature , Essais
  • EAN
    9782266285421
  • Collection ou Série
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    192
  • Dimensions
    180 x 110 mm

L'auteur

Charles Pépin

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8,10 € Poche 192 pages