L'été avant la guerre : Le livre de Helen Simonson

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Date de parution : 19/05/2016

Après l'immense succès de La Dernière Conquête du Major Pettigrew, le deuxième roman pétillant et so british d'Helen Simonson.
Été 1914, dans la campagne anglaise. La gentry de Rye reçoit pour un pique-nique sur le gazon fraîchement tondu. Les ombrelles et les chapeaux sont de sortie et c'est l'occasion pour Beatrice Nash, vingt-trois ans, nouvelle professeure de latin récemment débarquée dans la petite ville, de faire plus ample connaissance avec les personnalités locales. Elle est chaperonnée par Agatha Kent, dont les deux neveux, Daniel et Hugh, ne la laissent pas insensible, bien qu'elle ait fait voeu de célibat. Orpheline et sous la tutelle d'une famille bien-pensante, Beatrice veut gagner son indépendance et devenir écrivain, des choix audacieux pour une jeune fi lle sans le sou en ce début de siècle. Ses projets, comme ceux de tous les habitants de Rye, vont être bouleversés par l'entrée en guerre de la Grande-Bretagne. La petite communauté accueille les premiers réfugiés et les hommes s'engagent. Beatrice voit partir Hugh avec un sentiment qu'elle peine à nommer...

De (auteur) : Helen Simonson
Traduit par : Odile Demange

Expérience de lecture

Avis Babelio

BruneOurs

• Il y a 2 mois

C'est là un été très long... pas au nombre de pages, qui pour ma part est passé tout seul, mais parce que cette histoire ne se cantonne pas au seul été 1914, et dure bien un an (avec un épilogue 5 ans plus tard). Un régal tout simplement ! J'avais aimé "sans plus" La dernière Conquête du Major Pettigrew, le premier livre d'Helen Simonson, mais cette fois je suis complètement conquise. Elle nous dresse ici le portrait d'une ville de province anglaise dans le Sussex (Rye) à une époque cruciale de l'histoire contemporaine. La galerie de personnages est absolument délicieuse. Le couple d'Agatha et John est exemplaire, les relations entre les deux cousins Daniel et Hugh le sont tout autant, de même que celles qu'ils entretiennent avec leur tante et leur tante. La narration ne tourne pas autour d'un seul personnage mais se partage entre trois principaux autour desquels gravitent tout un village bien diversifié. Les dialogues sont d'une richesse admirable, piquants comme il faut, remplis de second degré et de sous-entendus. C'est là un des gros points forts de ce roman, et mon préféré. Humour british cela va sans dire. Sans en dire plus, la fin est très émouvante, préparez vos mouchoirs, et les cents dernières pages sont poignantes. Une magnifique fresque de la société de l'époque, une pointe bien vue de féminisme pas agressif. Je crois que je le relirai avec grand plaisir !

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