Maitresse : Le livre de Valerio Marra, Stefano Pavolini

Giulia est institutrice et commence un nouveau travail dans l'école religieuse où elle était enfant. Elle a perdu son frère dans un tragique accident il y a peu de temps et culpabilise. Dans sa classe , elle s'attache vite à Téo, un petit garçon étrange qui fait des dessins terrifiants . Qui est Téo et pourquoi ses dessins la concernent directement ? On m'a vendu du rêve avec ce livre ! La couverture est géniale, ce qui est loin d'être le cas de l'histoire. Je ne me suis pas ennuyée mais c'est brouillon , simpliste , seule l'originalité des dessins imprimés dans le livre sauve l'histoire. Bonne lecture

Giulia doit faire face au décès de son frère survenu quelques semaines plus tôt. Inconsolable, elle se voit en même temps offrir un poste d'institutrice en maternelle. Dans cette école tenue par des religieuses, elle y fait la rencontre de Teo, un petit garçon silencieux et solitaire aux dessins sombres et bien étranges qui deviennent de plus en plus terrifiants. Giulia sent une ombre planée sur elle et l'ambiance devient de plus en plus pesante. En ouvrant ce roman je m'attendais à une lecture centrée sur ce petit garçon Teo, et finalement j'ai eu bien plus que cela. Giulia mène son enquête au coté de son ami Ettorio pour découvrir qui pourrait en vouloir au petit garçon entre la famille de celui-ci et les personnes au sein de l'école. Mais en même temps elle se pose beaucoup de questions sur le décès de son frère, au point de s'imaginer que quelqu'un aurait pu en vouloir à celui-ci. En suivant Giuila, chacun devient suspect et le lecteur se pose beaucoup de questions. L'écriture de l'auteur est fluide et agréable, la construction du roman est originale, ponctuée de dessins d'enfants. La lenteur du récit de m'a pas dérangé, au contraire et j'ai lu ce roman en peu de temps. Une chouette lecture automnale.

77//2025 Belle découverte Italienne, avec du suspense et des frissons :) On suit ici le quotidien de Giulia, institutrice dans une école occupée par des bonnes sœurs, où elle même a été élève durant l'enfance. Sa prise de poste est compliquée, car moins d'un mois auparavant son frère décédait dans un accident de la route. Et où l'histoire devient étrange c'est quand elle rencontre Téo, un enfant timide qui s'exprime par de mystérieux dessins... Inutile d'en dévoiler plus, cette histoire m'a clairement emballé :) Les scènes de terreur nocturne sont hyper bien faites, le suspense monte crescendo, le livre est court et rythmé, et finalement c'est une histoire en poupée gigogne qui nous est proposée avec de multiples révélations à la clef (le mystère de la statue, les cauchemars de Giulia, les hématomes de Téo, les tentatives de meurtres...). Alors oui tout n'est pas parfait, d'où la note ;) oui la fin Scoubidou où toutes les explications nous sont fournies peut apparaître capilotractée, et tout ne s'imbrique pas forcément à la merveille d'un Bussi expert en twists finaux remarquables. Néanmoins, on a un court roman à la Sixième Sens, avec des scènes de frissons, des fausses pistes, des rebondissements et du suspense :) pour moi le cahier des charges est rempli :) PS : la présence de dessins d'enfants tout au long du récit est loin d'être un gadget, c'est un vrai plus pour le récit car un simple descriptif littéraire aurait eu moins d'impact que ces traits bien sombres et bien inquiétants ;)

J'ai trouvé le concept génial : le mélange entre récit et illustration est novateur et très bien mené. J'ai particulièrement aimé le dénouement qui m'a fait pensé à certains polars à l'ancienne (je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler). Les personnages sont bien construits, bizarres, ce qui renforce le climat de tension et de méfiance, me poussant à enchaîner les chapitres. La fin n'a laissé aucun aspect du récit de côté. Super !