Mamma Maria : Le livre de Serena Giuliano

Après avoir découvert l’autrice avec Ciao Bella, j’ai lu son deuxième roman qui, au premier abord, me plaisait moins et pourtant la fin m’a convaincu et je peux finalement dire que j’ai aimé ! On suit Sofia qui est revenu dans son village suite à une histoire amoureuse compliquée. Elle passe son temps au bar de Maria où elle côtoient les gens du village et ses amis pendant qu’elle travaille (elle est traductrice pour une maison d’édition française). Sofia a le cœur sur la main et je l’ai tout de suite adoré. Par contre, j’ai eu du mal à cerner Maria que je trouvais agaçante surtout avec sa belle-fille qui vient du nord de l’Italie. L’affrontement nord-sud, l’intolérance face au migrant transparaît bien dans le récit. Heureusement Maria finit par se dévoiler et j’ai fini par la comprendre un peu mieux. L’écriture de l’autrice est toujours aussi drôle et agréable à lire. Les pages se tournent toutes seules. Petite particularité qui m’a bien plu : Sofia écrit des « cartes postales » sur sa région et ça fait rêver !

Mamma Maria#xNaNSerena Giuliano#x1f34b #x1f4c3Edition Pocket #x1f4c3235 pages #x1f4c3Publié en 2020 Un café nommé Mamma Maria au cœur d'un village du sud de l'Italie Un lieu où se retrouvent les jeunes et les moins jeunes un peu comme un rituel quotidien Jusqu'au jour où Franco ne vient pas à l'heure habituelle Maria, Sofia, Franco, Ugo, Lella, Luciano, Souma, Mustafa... Des personnages hauts en couleur, touchants, qui parlent fort, que l'on imagine tellement. Ils sont presque réels. Des personnages touchants que l'on découvre au fur et à mesure. Le livre est divisé en chapitres très courts. Le lecteur est emmené soit par Maria soit par Sofia au fil de sa lecture. Sans dévoiler l'histoire, au delà de l'Italie, de ses paysages, de sa cuisine, de ses couleurs; en toile de fonds, Mamma Maria aborde le thème de l'immigration, du racisme, de la tolérance et de l'amour. Le tout sur une musique d'Adriano Celentano.

Ce livre m'a embarqué direct en Italie, et je me suis vu en terrasse de ce bar Mamma Maria à voir et écouter vivre tous ces personnages. Qu'est ce que j'étais bien!!! Merci Serena Giuliano, qui m'a fait encore une fois fait passé un très bon moment. C'est un délice pour moi de découvrir ces personnages si haut en couleur, avec leurs failles, leurs envies, leur humanité.

Mais que j'aime les romans de Serena. On est transporté dans les petits villages de l'Italie, on s'y voit, on se sent bien. Et puis à chaque roman je ne peux m'empêcher de replonger dans mes souvenirs d'enfance, de sentir ma mamy près de moi parler en italien car ce sont nos racines. Et à chaque lecture, je me rends compte qu'ils me manquent énormément...