Noir comme l'orage : Le livre de Sonja Delzongle

Après Boréal du même auteur , que j'ai adoré,  j'ai voulu enchainer avec cet autre roman d'elle, surtout que cela  se passe dans une région que j'adore, La Rochelle , Ile d'Oléron et ile de Ré, donc bien loin du Groenland. j'ai beaucoup aimé aussi même si "Boréal" reste mon coup de cœur pour l'instant. Une énigme étrange avec des meurtres ou suicides collectifs ...par la foudre . Max le capitaine de police chargé de l'affaire en proie avec une vie compliquée, personnelle , amoureuse,   se lance dans l'enquête alors que son amoureuse va intervenir douloureusement dans le récit. On est entrainé dans le monde des fulgurés ( des foudroyés survivants , j'ai découvert ce mot dans ce roman), la recherche de la résolution de l'énigme va partir dans le monde  médical , dans celui de l'économie locale , de l'écologie, des rivalités de famille , rivalités dans les familles concernées , une affaire de plusieurs années en arrière va ressurgir, bref , un polar riche de pistes  qui tient en haleine tout le long , je continuerai de lire d'autre livres de cette romancière, c'est bien écrit, j'ai beaucoup aimé encore, mais à vous de voir si ce livre sera pour vous...foudroyant. MC alias Tonton M

Une envie de parfaire vos connaissances sur la “kéraunopathologie” ? Ce livre est fait pour vous. Une enquête policière hors du commun avec des meurtres et des enquêteurs eux-mêmes pas ordinaires, une intrigue qui se passe à La Rochelle, j’ai beaucoup apprécié lire ce livre très prenant et très surprenant par son final.

Sonja Delzongle s’est fait un nom dans le milieu de la littérature noire. N’ayant rien lu d’elle, j’ai jeté mon dévolu sur ce roman, après avoir consulté la quatrième de couverture. Le modus operandi du tueur a immédiatement attiré mon attention. Utiliser la foudre pour occire des êtres humains, avouons que ce n’est pas commun. De fait, cela donne des passages assez terrifiants, particulièrement réussis. Autre spécificité, le personnage principal est un flic transgenre. Certains y verront une concession un peu opportuniste à une thématique dans l’air du temps. Qu'importe, avec tout ça, l’autrice injecte un peu de fraîcheur et d’originalité à son récit. D’autant que le rythme ne faiblit pas, avec des chapitres courts apportant leurs lots de révélations et rebondissements. Par contre, Sonja Delzongle, à l’instar de nombre de ses confrères, ne lésine pas sur les invraisemblances et clichés divers et variés. Les personnages sont dessinés à gros traits, même si l’épilogue apporte un peu de nuance. L’écriture est à l’avenant, sans style particulier, bref on reste en terrain archi balisé. Non pas que ce thriller soit mauvais, loin s’en faut. C'est efficace et addictif, quoiqu'un chouia trop long. Mais il ne sort absolument pas des sentiers battus. Vite lu, vite oublié. Le problème, c'est peut-être qu’après avoir dévoré moult romans de ce genre, avec grand plaisir la plupart du temps, on commence à être un peu blasé et à la recherche d'un peu d’originalité, dans la forme et/ou le contenu. En fait, c'est surtout que je n’aurais pas dû lire ce bouquin après avoir découvert “ des nœuds d’acier “ de Sandrine Collette qui, elle, pour le coup, signe un polar d’une noirceur absolue, concis, le tout avantageusement servi par une plume magnifique.

- Pourquoi parler de la transition du capitaine ? Il faut un sujet qui colle au monde d'aujourd'hui ? - 7 foudroyés suffisent, pas besoin d'ajouter 2 morts de plus qui n'ont (presque) rien avoir avec l'enquête. - la petite voix retranscrite en italique, je n'en ai pas vu l'utilité non plus. Malgré tout ça, ce polar (dont l'histoire se déroule cet été 2025) reste un bon roman, plutôt bien écrit. Prise dans l'histoire, lire les 500 pages s'est fait facilement.