nos etoiles contraires : Le livre de John Green, Catherine Gibert

Un roman à la fois lumineux et déchirant, qui parle d’amour et de maladie avec une justesse bouleversante. Nos étoiles contraires serre le cœur, arrache des larmes, mais le fait avec pudeur, humour et grâce. On s’attache, on espère, on sait… et pourtant, on est emporté. Un livre qu’on lit d’une traite, les yeux qui piquent et l’âme un peu retournée. J’ai adoré.

Nos étoiles contraires, pour nous rappeler à quel point il faut apprécier tous les petits riens du présent qui font les plaisirs de la vie. Encore plus dans les moments difficiles. Ce genre de roman qui te fait rire alors que tu as les larmes aux yeux, et parfois, tu ne sais même plus si c’est à cause d’une réplique brillante ou d’un chagrin trop grand pour ton cœur. Deux ados atteints d’un cancer, se rencontrent là où l’on ne s'y attendait pas, au milieu des traitements, des peurs, des statistiques. Mais ce qu’ils partagent, c’est bien plus qu’un diagnostic : c’est une lucidité mordante, une tendresse désarmante et un humour à toute épreuve. Ils savent que le temps est compté, alors ils le remplissent avec tout ce qui compte. C’est triste, oui. Mais c’est aussi drôle, lumineux, bouleversant. Et surtout, c’est un rappel précieux : parfois, les petits moments sans importance deviennent les étoiles les plus brillantes de nos vies.

Deux adolescents, malades du cancer, qui vivent une histoire d’amour quelque peu étrange basée sur un roman qu’ils adorent tout deux. Hazel et Augustus ne font qu’essayer de vivre une vie normale alors qu’ils sont tous les deux atteints par le cancer. Unis dans l’infinité, ils trouveront le bonheur et la joie dans les yeux de l’autre. Nos étoiles contraires est un livre émouvant de par son sujet mais également de par la manière dont celui-ci est traité. On connaît tous quelqu’un atteint par cette maladie, alors nous sommes un peu comme Hazel avec Van Houten, tous un peu compris.

Au début, un peu de mal à accrocher à la plume mais la lecture s’est vite fluidifié. La référence au livre tout au long du livre est belle. Les cents dernières pages m’ont brisés le cœur. La relation des deux personnages avec monsieur Van Houten m’a beaucoup touché aussi à la fin.