Red Eyes Sword Zero - tome 5 : Le livre de Takahiro, Kei Toru

Après un temps d'adaptation cette préquelle a fini par corriger ses défauts du début quelque peu hasardeux. Ce tome est d'une incroyable qualité et met beaucoup de choses en place. On retrouve enfin l'incroyable qualité de Red Eyes Sword. J'ai presque envie de dire qu'il était temps. C'est toujours un risque de travailler sur le début d'une histoire, on a toujours l'impression que l'auteur marche sur des œufs. Mais pas Takahiro qui comme à son habitude maîtrise son sujet à la perfection. Encore un tome sous le signe de l'action mais pas que, on voit Akame se poser les bonnes questions au sujet de l'Empire au travers de la souffrance du peuple. Le clan des Olberg refait son apparition avec à sa tête la redoutable Merald. Après la disparition de Takeo et Barbara, le clan Olberg n'a plus de garde-fous. Merald à leur tête le clan agit comme un véritable syndicat du crime. Cette inversion est assez intéressante car la rébellion prend l'apparence de l'agresseur. Comme quoi le basculement ne tient à rien. Et dans une guerre le plus souvent il n'y a pas des gentils et des méchants mais des divergences de point de vue. Takahiro nous livre ici tout son savoir-faire, et nous donne une ouverture de ce que sera plus tard Demon Slave, la série sur laquelle il travaille en ce moment même. Le pouvoir de Merald sonne vraiment à la sauce Demon Slave. Les scènes d'actions commencent a être mieux abouties, les dessins sont moins anarchiques et moins chargés. Kei Toru est-il en train de trouver ses marques ? En tout cas il y a une nette amélioration. Un tome où les pertes et les retournements de situation sont nombreux et nous font virevolté plus on avance dans ce tome. Red Eyes Sword Zéro trouve enfin ses marques et écrit ses lettres de noblesse dans ce tome totalement addictif.