Sept cavaliers quittèrent la ville....- NE : Le livre de Jean Raspail
Prospère et lumineuse autrefois, la Ville est presque abandonnée. Le télégraphe a été coupé. Plus aucun train n'arrive à la gare, ni plus aucun navire au port. La population s'est enfuie. Des bandes incontrôlées errent à travers le pays. Du monde extérieur aucune nouvelle ne parvient depuis déjà de nombreux mois. C'est la vie qui s'en est allée. Le souverain héréditaire ne règne plus que sur son château et sur une poignée de fidèles que l'ombre est sur le point d'effacer...
Pour rompre ce mortel encerclement, pour savoir où est passée la vie, à quoi ressemble ce qui les entoure et quelle est la signification de tout cela, sept cavaliers quittent la Ville au crépuscule sans espoir d'y retourner jamais.
Commence alors le plus étrange des voyages. La Montagne, la Grande Forêt, recèlent des peuples insoupçonnés. On entend de lointains bruits de bataille, mais la vérité, encore, se dérobe. Surviennent des aventures à propos de choses essentielles comme l'amour, la fraternité, l'espérance ou la charité.
Au fur et à mesure du récit, les signes se multiplient. De l'autre côté du fleuve, au terme du long voyage, s'étendent d'immenses contrées surpeuplées dont nul ne connaissait l'existence. Et si c'était déjà cela, le monde perdu et retrouvé ?
Des sept cavaliers qui avaient quitté la Ville, deux, seulement, connaîtront la réponse.
De (auteur) : Jean Raspail
Avis Babelio
Erveine
• Il y a 2 mois
Jean Raspail natif de Chemillé sur Dême Indre-et-Loire (1925-2020). Quand le comte Silve de Pikkendorff, colonel-major sans armée fut reçu de façon ultime par le prince, son Altesse sérénissime Welf III, margrave héréditaire, ce dernier s’exprima ainsi : « C’est la fin du monde rêvé… et laissant sa phrase en suspens, le comte de Pikkendorff y entendit que le monde n’attendait plus rien d’eux, même pas le rêve. Ils quittèrent la ville au crépuscule par la porte de l’Ouest qui n’était plus gardée, sept hommes richement vêtus et sept chevaux drapés de fourrures sortirent des écuries du château. Un jeune évêque, Monseigneur Osmond Van Beck, coadjuteur de la Ville, trentenaire comme Silve. Le lieutenant Richard Tancrède, gai-luron. Cornette Maxime Bazin du Bourg du régiment d’artillerie, vingt ans, fin connaisseur et amoureux de poésie, dont son plus grand poète, Wilhelm Kostrowitsky. Le brigadier Clément Vassili de l’escadron des éclaireurs du régiment de cavalerie. Abaï, un Oumiâte, petit homme trapu, les yeux bridés et la peau sombre, dents pointues et courte barbichette, revêtu de la tenue de sous-officier des gardes d’écurie du margrave et, Cadet Stanislas Vénier, quinze ans, fort au tir, au sabre et à l’épée qui fut le septième. Le Pont Mirabeau, Guillaume Apollinaire, Wilhelm Kostrowitsky Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne La joie venait toujours après la peine Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l’onde si lasse Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure « C’est alors que relevant les yeux et portant son regard vers le Fleuve, il s’aperçut de l’existence du pont. Silve se tourna vers son compagnon. - À notre tour, dit-il. Allons. » Ainsi s’acheva l’expédition quand l’un après l’autre, chacun s’en alla reconstruire de la vie ici-bas.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
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- EAN
- 9782221100073
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- Collection ou Série
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 234
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- Dimensions
- 217 x 137 mm
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