Un jardin de mensonges : Le livre de Susan Fletcher
Londres, 1914. Atteinte de la maladie des os de verre, Clara vit recluse depuis toujours, choyée par une mère qui lui raconte le monde. À sa mort, la jeune femme prend son destin en main et s'initie clandestinement à la botanique.
Elle est bientôt engagée par Mr Fox pour créer sur son domaine une serre de plantes exotiques. Mais, à peine arrivée à Shadowbrook, elle ressent un étrange malaise. Le mystérieux maître des lieux brille par son absence, la gouvernante est terrifi ée, et une présence semble hanter les couloirs de la demeure, où les fl eurs fanent en quelques heures...
Avec son étrange héroïne à la peau diaphane,
Un jardin de mensonges est un brillant hommage aux grands romans gothiques. C'est aussi le récit de l'émancipation d'une femme qui tente de reprendre possession de sa vie et de son corps, servi par une plume aussi vénéneuse que sensuelle...
De (auteur) : Susan Fletcher
Traduit par : Isabelle Chapman
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
madamelafee
• Il y a 2 semaines
Après avoir lu et beaucoup aimé un bûcher sous la neige, j’ai découvert un jardin de mensonges de Susan Fletcher. Dès les premières pages, l’histoire m’a captivée. L’atmosphère y est à la fois délicate et mystérieuse. L’époque : Londres 1914, Clara souffre de la maladie des os de verre. A la mort de sa mère, elle quitte sa vie fragile et solitaire pour explorer les célèbres jardins de Kew Garden. Elle rencontre Mr. Forbes qui lui montre une missive d’un gentleman, Mr. Fox qui désire refaire sa serre dans le Gloucestershire et Mr Forbes lui demande d’y aller à sa place. Mr. Fox est-il lié au passé de Clara ou bien cache-t-il d’autres secrets liés aux plantes ? Clara est une jeune femme inspirante malgré sa maladie et son passé douloureux, elle ose entreprendre ce voyage. Dès son arrivée une atmosphère envoûtante se dégage de cette demeure laissée à l’abandon. Clara est fascinée par le lieu. Le temps semble s’y être arrêté. L’accueil de Mrs. Bale, la gouvernante est à la fois stupéfiant et intrigant : Clara n’a pas le droit d’accéder à l’étage supérieur, elle est logée au rez-de-chaussée, cela renforce l’idée qu’elle est une invitée un peu spéciale. Au fil de la lecture, la tension s’intensifie, les mystères s’épaississent et de nouvelles révélations émergent ; la nuit des tableaux chutent sans raison, des fleurs se fanent subitement. Le fantastique et le surnaturel s’entrelacent. Clara semble vouloir continuer à creuser, peu importe les pressions ; rationnelle et courageuse, elle refuse d’abandonner. C’est une histoire riche en mystères, en secrets de famille et en rebondissements jusqu’à la dernière page. Susan Fletcher a une écriture immersive et sensorielle où chaque détail – lumière – odeurs – sensations, prend vie. Elle réussit à donner un côté hypnotique au récit, parfait pour une lecture captivante.
cbnoel
• Il y a 1 mois
J’ai aimé ce livre qui démarre simplement , décrivant la vie d’une jeune femme et qui se termine par un drame que je n’attendais pas. J’ai dévoré ce livre passionnant jusqu’à la dernière ligne. Je ne connaissais pas l’auteur et j’ai déjà envie de lasuivre dans d’autres aventures.
4bis
• Il y a 2 mois
Ceci n’est pas une critique mais un message à moi-même pour le jour où je me demanderai si j’ai lu ce roman. Vous pouvez donc laisser là votre lecture et aller vaquer à d’autres occupations. Je suis désolée de me servir de ce billet pour cela mais ne vais pas commencer à archiver à deux endroits différents les notes que je prends selon qu’elles pourraient ou non intéresser d’autres que moi. Déjà que même comme ça, je ne suis pas sûre de retomber dessus en cas de besoin. Et Babelio n’a pas encore inventé la case « critique privée » pour soustraire certains papiers au public. Pour un réseau social, ça s’entend. Bref… Oui, oui, Hélène, tu as lu ce roman. Et tu l’as bien aimé en plus. Au début, tu l’as pris pour un fastbook, le truc déjà prédigéré que l’on avale pour avoir un afflux rapide de sucres et déscotcher le cerveau. C’est sous ce spectre que tu as casé quelques éléments de la narration qui te paraissaient bêbêtes et là juste pour créer l’ambiance. Comme la maladie des os de verre de Clara. Elle crée des circonstances intéressantes, oblige la petite fille à vivre dans un monde calfeutré bien loin de l’éducation qu’on lui aurait donné autrement. Ou comme le fait que sa mère ait fui l’Inde, à la fin du 19e siècle, soit arrivée en Angleterre dans une situation intéressante et ait épousé un brave type qui l’aura entretenue elle et son – ça alors ! – poupon Clara née quelques courts mois après leur mariage. En fait, cette histoire d’Inde aura un rôle dans l’histoire par la suite. Tout comme la passion de Clara pour les plantes exotiques et son sens de la répartie bien affirmé. On est donc dans le Londres du début 20e siècle. Ambiance suffragette, brouillard plein de suie, famille de bonne bourgeoisie. Monsieur, madame, une bonne et Clara flanquée de ses bouquins, ses coussins, son caractère de cochon. A la mort de sa mère (eh ça va, je peux le dire, c’est mentionné dans la 4e de couverture et tu l’as déjà lu, ce roman je te rappelle !), à la mort de sa mère donc, Clara va travailler dans un parc anglais et (cousu) de fil (blanc) en aiguilles, va se trouver embauchée par un mystérieux Mr Fox pour aménager une splendide serre au fond du domaine de Shadowbrook. C’est là, souviens-toi, nom d’un petit bonhomme !, que le roman vire au gothique : des tableaux qui tombent tout seuls, une gouvernante au sourire aussi grand que ses cernes sont profonds, un hôte aux absences incompréhensibles, des fleurs qui fanent en quelques heures, mazette, la demeure serait-elle hantée ? C’est en tout cas la piste que va longtemps suivre le bouquin et ce de façon tout à fait convaincante. Clara va subtilement enquêter. C’est-à-dire qu’elle va poser des questions extrêmement brutales à tout son entourage fait de braves gens de la campagne aussi dignes que taiseux (tu auras remarqué une légère tendance au cliché embrayeur de romanesque à peu de frais). On rencontrera un prêtre émotif, un voisin taciturne mais de cœur tendre, un épicier commère, quelques tombes, comme de juste et tout un folklore nous menant benoitement à une explication aussi ficelée qu’un rosbif du dimanche. Tu auras passé un bon moment, trouvé que le roman cochait toutes les cases attendues : héroïne féminine en dehors des codes habituels (mais déclenchant tout de même le désir masculin, ouf !), discours en filigrane sur la force que détiennent ceux qui sont fragilisés par une maladie (ce qui ne te détruit pas, blablabla…), conséquences très tristes et très dommageables de différents crimes et abominations qu’on aura mené contre de très belles personnes, ah la la, pouvoir exorbitant de la rumeur et de la bêtise humaine (ce que les gens sont cons quand même, y compris dans la campagne anglaise de 1914, si c’est pas navrant, tiens). Tu auras aussi un temps pensé à vilipender l’autrice capable de faire un bouquet d’hortensia le même jour que son personnage aura cueilli des roses et remarqué des violettes dans les parterres #yaplusdesaison #dequisemoqueton. Et puis tu auras laissé tomber l’affaire parce que, somme toute, ce roman, il t’aura bien divertie.
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• Il y a 2 mois
Un livre plein de suspens, beaucoup de descriptions bien documentées qui nous plonge complètement dans l’histoire et le décors. Des dialogues travaillés. Ce roman est très bien écrits et très touchant. Peut-être des longueurs qui pourraient en ennuyer plus d’un, mais moi je n’ai pas réussi à décrocher.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Étranger
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- EAN
- 9782258195929
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- Collection ou Série
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 432
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- Dimensions
- 226 x 141 mm
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22,00 € Grand format 432 pages