Veiller sur elle : Le livre de Jean-Baptiste Andrea, Léo Dussollier, Lila Tamazit
Jean-Baptiste Andrea, Léo Dussollier, Lila Tamazit
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Date de parution : 24/08/2023
Au grand jeu du destin, Mimo a tiré les mauvaises cartes. Né pauvre, il est confié en apprentissage à un sculpteur de pierre sans envergure. Mais il a du génie entre les mains.
Toutes les fées ou presque se sont penchées sur Viola Orsini. Héritière d'une famille prestigieuse, elle a passé son enfance à l'ombre d'un palais génois. Mais elle a trop d'ambition pour se résigner à la place qu'on lui assigne.
Ces deux-là n'auraient jamais dû se rencontrer. Au premier regard, ils se reconnaissent et se jurent de ne jamais se quitter. Viola et Mimo ne peuvent ni vivre ensemble, ni rester longtemps loin de l'autre. Liés par une attraction indéfectible, ils traversent des années de fureur quand l'Italie bascule dans le fascisme. Mimo prend sa revanche sur le sort, mais à quoi bon la gloire s'il doit perdre Viola ?
Un livre audio plein de fougue et d'éclats, habité par la grâce et la beauté.
Prix Goncourt 2023
Prix du roman Fnac 2023
Grand Prix des Lectrices Elle 2024
De (auteur) : Jean-Baptiste Andrea
Lu par : Léo Dussollier, Lila Tamazit
Ressources
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Expérience de lecture
Avis Babelio
RoseCtn
• Il y a 1 semaine
Ce roman est un voyage à travers l'Italie, à travers les différentes classes sociales, à travers les différences physiques et à travers le XX siècle. C'est aussi une magnifique ode à la nature et à la beauté sous toutes ses formes. Dès la première page, on est pris dans l'histoire et il est difficile de s'arrêter (j'ai même raté mon arrêt de tramway une fois !). Un des plus gros points forts de ce Goncourt est qu'il est très accessible, contrairement aux habituels gagnants de ce prestigieux prix. L'histoire est simple, mais remplie de détails pertinents qui rendent le récit plus vivant et réaliste. On apprend de nombreuses choses sur l'Italie du XX siècle et sur la sculpture, un art finalement assez peu connu. Les personnages sont parfaitement représentés et avec chacun une personnalité très élaborée. Ils sont attachants et touchants, tout en restant entiers. J'ai été fascinée par ce roman au point de le faire entrer dans le top 10 de mes livres préférés. Bien que ce ne soit pas un récit avec du suspens, on ne comprend vraiment la totalité de l'intrigue que lors du dernier chapitre. Même si l'on veut vraiment trouver avant la fin, on est quand même surpris par ce secret manié à la perfection.
jcjc352
• Il y a 1 semaine
Une bonne entrée en matière alléchante à souhait avec quelques thèmes de charme :en toile de fond l’Italie première moitié du xx siècle, on sent en ce début de narration l’épopée à la « hussard sur le toit » dans une terre de roman, un prénom prometteur et divin Michelangelo, une abbaye piémontaise et, mystère vaticanesque, un Faria dans ses derniers instants, une veillée (mais sur ou pour qui ?), un parfum liturgique et politique brune, un Toulouse-Lautrec statuaire piccolo et maledetto père d’un homoncule, une Conchita W. en gisant minéral, un couple improbable et interdit à la Angelo et Pauline, Jean-Baptiste a des billes à jouer et quelles billes ! Et donc Andréa qu’a-t-il fait de ce matériau exceptionnel ? On vous le demande ! Eh bien une coquette et charmante romance, agréable à lire par canicule avec un petit rosé bien frais, romance qui peut difficilement se faire des détracteurs ou alors, ou alors, des lecteurs qui attendaient trop d‘Andréa et là on comprend… Mais si on regarde le contexte littéraire contemporain il faut être indulgent… Toutefois quand même… Un Goncourt… La littérature s’amenuise elle va devenir intuitive. Ceci dit. Une histoire forte sans aucun doute mais avec un potentiel mal et très sous -exploité malgré ses 540 pages car nombre de longueurs improductives, stériles et inefficaces empoisonnent et enlisent l’histoire. Des dialogues qui ne colle pas à l’époque quant aux expressions et aux formulations, prose assez creuse sur le fond et sur la forme simpliste qui siérait plutôt à un conte pour enfants. Adieu « coruscant » « adamantin » et « pétrichor » même à l’unité dans un ouvrage bienvenu au LOL ! Pourtant on a lu du « purpurin et du ouroboros… mais quelques jolis termes ne font pas qualité lexicales ! On s’égare ! Revenons à nos deux tourtereaux. En fait pour le fond on se perd avec Mimo, dans la famille Orsini, la villa, l’orangeraie, le lac, avec les fascistes, dans les bouis-bouis et hôtels, dans le clergé avec les abbés, évêques et pape, on passe plus de temps dans les tavernes qu’à l’atelier. On voit très peu Mimo questionner son art par lequel il se réalise. Pour Viola idem pourtant c’est le personnage fort d’Andréa mais il le cloitre. Cette femme forte et féministe lui a-t-il fait peur ? Bref deux personnages supposés sulfureux en perdition qui sombrent lamentablement dans le commun ; ils ne tiennent pas la route ! La religion en toile de fond qui cherche à interpeller par la sculpture spécifique de Mimo et qui ne débouche que tardivement sur une interrogation et peut-être une subtilité casuistique. Qui sait, Andréa serait-il jésuite ? Le fascisme qui n’apporte pas grand-chose mis à part des disputes, prend de la place au détriment du questionnement sur l’art. Un livre sur l’art qui voudrait sublimer ses personnages et des situations avant-gardistes mais qui reste sur le poncif de l’artiste Utrillo/pilier de gargote et pochetron et sur son mal être, ses extravagances destructrices éculées et prévisibles. L’émancipation intellectuelle d’une femme/sœur/égérie/cicérone aimée par un nain, Une amitié pour Viola. Peut-on aimer l’autre si celui-ci est très différent ? On peut y voir un amour non partagé car Mimo est un nain donc un couple mal assorti, hypothèse suggéré par les relations des amantes de celui-ci ou alors, hypothèse plus élégante, Viola est asexuée. Une femme dominatrice qui s’appuie sur Mimo son inférieur utile. Bref on ne sait pas on est entre deux eaux ou au milieu du gué et c’est désagréable. 560 pages on en a pour son argent mais pour la première de couverture on ne voyait pas une Viola avec des lèvres à la Angelina jolie et ce bleu affreux qui aurait révulsé Fra Angelico.
Deardreamers
• Il y a 2 semaines
Ce roman m'a complètement bouleversée. Pareil que les touristes venus admirer la Piétra Vitaliani, j'ai éprouvé pour ces pages des sensations que je ne peux exprimer par des mots. Il était loin le temps où un roman m'avait fait tant pleurer, ressentir, serrer fort au coin du coeur une fois terminé. Merci Jean-Baptiste Andrea pour ces mots si bien maniés, pour cette histoire qui me marquera à jamais.
Jeup
• Il y a 2 semaines
‘'Veiller sur elle’’, c’est l’histoire de Michelangelo Vitaliani dit ‘’Mimo’’ un homme de petite taille. A la mort de son père, il est placé par sa mère chez un sculpteur de pierre malveillant, maltraitant et sans talent. Mimo s’efforce toute sa vie de devenir grand, le plus grand de tous, il veut réaliser l’oeuvre ultime, celle que tout artiste porte en lui. ‘'Veiller sur elle’’, c’est l’histoire de Viola Orsini fille du clan Orsini, vieille famille aristocratique Italienne. Viola est une enfant précoce, intellectuelle de haut vol, rêveuse, pleine d’ambition, qui toute sa vie combattra les rôles et la place que le monde extérieur veut lui allouer. ‘'Veiller sur elle’’, c’est l’histoire d’une sculpture qui fait trembler le Vatican. ‘'Veiller sur elle’’, c’est l’histoire de la montée du fascisme dans l’Italie de Mussolini. ‘'Veiller sur elle’’ mêle la grande histoire avec le destin de deux personnages liés par un amour hors normes. Une foule de personnage traverse le récit, ils disent chacun à sa manière l’amour, la vie, la politique, l’ambition, le rêve, l’art, la sculpture, le spirituel, le manque. Le récit, parfaitement construit, entraine le lecteur dans une longue déambulation qui prend des détours, tragiques, comiques, inquiétants, envoutants, loufoques ou réalistes mais toujours poétiques. Il met en scène des personnages complexes souvent attachants qui illustrent la place de la différence, du féminin dans la société, les seconds rôles sont toujours travaillés. J’ai passé un excellent moment de lecture. J’ai particulièrement apprécié de belles réflexions sur l’art en général, la sculpture en particulier ainsi que le côté ‘’lecture qui fait du bien’’. J’ai parfois regretté quelques longueurs et une tendance à la redondance de certaines situations.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Français
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- EAN
- 9791036630675
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- Collection ou Série
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- Format
- Livre audio
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- Durée
- 600 min
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