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À la guerre comme à la guerre !
Arthur Wybrands (traduit par), Harita Wybrands (traduit par)
Date de parution : 09/04/2015
Éditeurs :
Belfond

À la guerre comme à la guerre !

Arthur Wybrands (traduit par), Harita Wybrands (traduit par)
Date de parution : 09/04/2015
À la manière du Confiteor de Jaume Cabré, une fresque érudite aux dimensions épiques qui transcende l’espace et le temps. À la fois drôle et sombre, une folle prouesse littéraire, mêlant les voix de quatre-vingts personnages, réels ou fictifs : un roman total qui dévoile la Grande Guerre comme on ne l’avait encore jamais lue.
« Il y aura une guerre, une grande guerre… » Quelques mots, prophétiques, prononcés par un mort : l’archiduc François-Ferdinand lui-même.  
Des rues de Paris où Cocteau se gave de pâté par...
« Il y aura une guerre, une grande guerre… » Quelques mots, prophétiques, prononcés par un mort : l’archiduc François-Ferdinand lui-même.  
Des rues de Paris où Cocteau se gave de pâté par peur d’être réformé, aux marchés d’Istanbul où le vieux Mehmed Yildiz voit ses trois apprentis bien-aimés partir au front, la...
« Il y aura une guerre, une grande guerre… » Quelques mots, prophétiques, prononcés par un mort : l’archiduc François-Ferdinand lui-même.  
Des rues de Paris où Cocteau se gave de pâté par peur d’être réformé, aux marchés d’Istanbul où le vieux Mehmed Yildiz voit ses trois apprentis bien-aimés partir au front, la mobilisation est lancée.
Depuis les profondeurs de l’Atlantique où des monstres terrifiants accompagnent un sous-marin jusqu’aux cieux méditerranéens où vole un peintre raté qui s’est juré de tuer Picasso, la folie meurtrière gagne les esprits.
Sur la scène d’un opéra en Allemagne, dans le palais du tsar, dans les cabarets londoniens, dans les villages arméniens, dans les tranchées de Verdun, la guerre s’insinue, partout.
Cinq années de guerre dans l’Europe tout entière, l’agonie d’une Belle Époque et l’avènement d’un monde nouveau, marqué par un doute : que l’humanité, désormais, ne soit plus capable que du pire.
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EAN : 9782714459886
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782714459886
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • carie6201 12/04/2023
    On m'a offert ce livre. Un livre captivant sûr la guerre 14/18 , avec des héros connus et inconnus hommes et femmes ,des morceaux de leurs vies pendant cette dure période . Les bons et les mauvais moments avec des instants d' humours, et certains plus durs comme toutes les guerres . Si ça pouvait faire réfléchir certains....
  • folivier 31/12/2018
    Une très belle découverte avec ce roman incroyable, envoûtant et tellement pessimiste sur l'avenir du monde. Certes il est aisé d'avoir ce recul sur ce que deviendra le monde après la première guerre mondiale et ce que l'on imaginait à l'époque comme le plus grand massacre de tous les temps ne sera qu'une bien triste répétition générale. Ce roman, d'un écrivain Serbe, prend en plus une résonance toute particulière avec ce qu'il adviendra dans cette région des Balkans après l''implosion de la Yougoslavie et le conflit politique, ethnique et religieux entre Croates, Serbes, Bosniaques, Slovènes, Albanais et le déchaînement de haine et de violence. Aleksandar Gatalica nous raconte le bouleversement et l'effondrement des sociétés issuent du XIX° siècle au travers d'une multitude de personnage, connus ou anonymes. Cet effondrement se concrétisant par le conflit de 14-18 et par des millions de morts absurdes, héroïques, tragiques. A noter, les quelques pages sur la description de Verdun. En quelques lignes, Gatalica résume l'absurdité de ces 7 mois de bataille qui ont engendrés plus de sept cent mille morts. Cinq pages et tout est dit. L'image initiale des godillots des soldats morts retapés pour être redistribués aux soldats est absolument géniale et l'hommage que rend l'auteur à tous ces soldats tombés à Verdun au travers de cent héros qu'il nomment est absolument bouleversant. "Il restait encore deux kilomètres jusqu'à Verdun et encore un demi-million de victimes" (p315) L'histoire de chaque personne à autant d'importance que la grande histoire qui se déroule sur les différents fronts du conflit. Ce moment historique est tellement absurde et fou que seul la magie, le surnaturel peut parfois l'expliquer ou tout du moins en donner du sens. Le roman d'une construction implacable saute d'un lieu à un autre comme si un fil invisible reliait tout ces personnages ballotés, secoués, détruits par l'histoire. Le texte est superbement bien écrit et l'ambiance générale du roman m'a fait pensé parfois à des textes de Gabriel Garcia Marquez. Splendide roman à découvrir absolument.Une très belle découverte avec ce roman incroyable, envoûtant et tellement pessimiste sur l'avenir du monde. Certes il est aisé d'avoir ce recul sur ce que deviendra le monde après la première guerre mondiale et ce que l'on imaginait à l'époque comme le plus grand massacre de tous les temps ne sera qu'une bien triste répétition générale. Ce roman, d'un écrivain Serbe, prend en plus une résonance toute particulière avec ce qu'il adviendra dans cette région des Balkans après l''implosion de la Yougoslavie et le conflit politique, ethnique et religieux entre Croates, Serbes, Bosniaques, Slovènes, Albanais et le déchaînement de haine et de violence. Aleksandar Gatalica nous raconte le bouleversement et l'effondrement des sociétés issuent du XIX° siècle au travers d'une multitude de personnage, connus ou anonymes. Cet effondrement se concrétisant par le conflit de 14-18 et par des millions de morts absurdes, héroïques, tragiques. A noter, les quelques pages sur la description de Verdun. En quelques lignes, Gatalica résume l'absurdité de ces 7 mois de bataille qui ont engendrés plus de sept cent mille morts. Cinq pages et tout est dit. L'image initiale des godillots des soldats morts retapés pour être redistribués aux soldats est absolument géniale et l'hommage que rend l'auteur...
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  • Ingannmic 15/10/2018
    Aleksandar Gatalica utilise dans son roman un procédé déstabilisant voire un peu agaçant dans un premier temps, consistant en la succession d'anecdotes mettant en scène des personnages différents, souvent sans lien les uns avec les autres, et dont nous ne connaîtrons certains que brièvement, l'auteur les "tuant" au bout de quelques pages. Le lecteur, un peu perdu car privé de la possibilité de se rattacher à quelque repère, se sent pris dans une sarabande frénétique, craignant de se lasser rapidement de ce coq-à-l'âne... On comprend rapidement que ce "balayage" répond à une volonté d'offrir à la fois une vue d'ensemble et une approche exhaustive, à partir de ceux qui l'ont vécue, du premier conflit mondial, dont le déroulement sert de fil rouge. On voyage en effet de la France à la Turquie en passant par la Serbie, la Russie, ou l'Autriche, on parcourt le front et ses tranchées, les étendues sous-marines, les villes sous occupation, en compagnie d'héroïques anonymes comme de salauds célèbres -ou le contraire-, de rois et d'artistes, de soldats et de médecins, de commerçants et de prostituées, d'escrocs profitant des circonstances pour s'enrichir... la relation d'épisodes révélateurs du quotidien des "petites gens" -la faim qui pousse, sur le front, à se nourrir de l'écorce des arbres, les amitiés qui se nouent, l'omniprésence de la mort et des maladies- se mêle à celle d'un contexte historique foisonnant, que l'on appréhende aussi souvent par l'intermédiaire de ses protagonistes, illustres ou non. Ainsi du massacre arménien ou de la neutralité hellène, de la révolution russe ou du drame serbe, seul peuple qui dans la Grande guerre a perdu sa patrie... Mais attention, Aleksandar Gatalica ne se contente pas de relater des faits historiques, ou de mettre en scène des personnages célèbres. Il se les approprie, les réinvente, les dote d'une dimension souvent burlesque en accentuant leurs travers, ou les particularités qui ont fait leur réputation... On croise ainsi au détour d'une rue de Paris Jean Cocteau qui fabrique avec la complicité de Kiki de Montparnasse des boîtes de conserve de luxe pour son propre usage, on lit par-dessus l'épaule d'Apollinaire sa correspondance cochonne avec l'une de ses maîtresses, on accompagne dans le cockpit de son zeppelin un artiste allemand raté, davantage préoccupé par la destruction de Picasso que par celle des objectifs ennemis... Et j'en passe, car il est impossible -et inutile- d'essayer de rendre précisément compte de la profusion du roman d'Aleksandar Gatalica, qui peu à peu dessine une grande fresque, une toile constituée de l'assemblage de tous ces événements et de ces individualités, petits ou grands, qui le peuplent et l'animent. En traquant, au cœur de la barbarie, ces bribes d'existence, il rend aux morts leurs visages, leurs individualités, les extirpe de la multitude anonyme des victimes du conflit qui a, pour la première fois, industrialisé la tuerie guerrière. Il exprime le beau et le laid, la mesquinerie et l'abnégation, la folie de la guerre, aussi, qui pervertit les âmes. Pour autant "A la guerre comme à la guerre !" est un récit très vivant, et pas seulement grâce au rythme trépidant de son intrigue hyperactive... le ton employé par l'auteur y est aussi pour beaucoup. A la fois familier et tendre envers ses personnages, il déploie un humour cocasse qui, en désacralisant ceux dont l'Histoire a retenu les noms, place tous ses protagonistes au même niveau, comme pour exprimer le nivellement imposé par la mort, insoucieuse des frontières, des classes sociales, ou des mérites de chacun. Par ailleurs, il émaille son récit de touches de surnaturel -apparitions fantomatiques, visions fugitives de mondes parallèles, rêves prémonitoires, créatures monstrueuses vivant au fond des mers- qui renforcent encore la dimension loufoque de son intrigue, et, de manière surprenante, apportent à son contexte sanglant et douloureux une note de poésie. Finalement une très belle découverte, donc ! Aleksandar Gatalica utilise dans son roman un procédé déstabilisant voire un peu agaçant dans un premier temps, consistant en la succession d'anecdotes mettant en scène des personnages différents, souvent sans lien les uns avec les autres, et dont nous ne connaîtrons certains que brièvement, l'auteur les "tuant" au bout de quelques pages. Le lecteur, un peu perdu car privé de la possibilité de se rattacher à quelque repère, se sent pris dans une sarabande frénétique, craignant de se lasser rapidement de ce coq-à-l'âne... On comprend rapidement que ce "balayage" répond à une volonté d'offrir à la fois une vue d'ensemble et une approche exhaustive, à partir de ceux qui l'ont vécue, du premier conflit mondial, dont le déroulement sert de fil rouge. On voyage en effet de la France à la Turquie en passant par la Serbie, la Russie, ou l'Autriche, on parcourt le front et ses tranchées, les étendues sous-marines, les villes sous occupation, en compagnie d'héroïques anonymes comme de salauds célèbres -ou le contraire-, de rois et d'artistes, de soldats et de médecins, de commerçants et de prostituées, d'escrocs profitant des circonstances pour s'enrichir... la relation d'épisodes révélateurs du quotidien des "petites gens" -la faim qui pousse, sur le...
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  • Bellonzo 21/04/2018
    Somme-livre, livre-somme que ce chef d'oeuvre qui nous vient de Serbie. Lourd de 650 pages, A la guerre comme à la guerre est un prodige d'intelligence conté d'une manière chorale qui embrasse le conflit européen puis planétaire depuis le geste du médecin légiste Mehmed Graho constatant la mort de l'archiduc François Ferdinand le lendemain du 28 juin 1914. Sarajevo. Pas moins de soixante-dix huit personnages, certains fictifs inspirés par des récits d'archives, d'autres réels comme le roi de Serbie, le tsar Nicolas II, Fritz Haber, l'inventeur du gaz moutarde, Hans Dieter Uis, chanteur d'opéra ou encore Mata-Hari, Cocteau et Apollinaire. Aleksandar Gatalica qui se fait tour à tour historien et maître de chœur enchaîne morceaux de vie et faits historiques. Nous assistons à la fin de la Belle Epoque et à la naissance d'un monde scientifique et planificateur. Roman chorale d'un genre inédit qui mêle chroniques, anecdotes, témoignages, ce livre restitue les quatre ans de la Grande Guerre par une multitude de points de vue et de vécus. On craint le fourre-tout un peu indigeste, l'éparpillement de surface. On a affaire à un récit rigoureux dans sa plurialité. Que j'ai trouvé prodigieux et passionnant comme un film d'aventures réussi. Le destin de chacun nous apparait dans toute sa violence, souvent grotesque, parfois grandiose. Un officier serbe, un ténor allemand, un épicier turc, un typographe français, tous comptent autant, pour beaucoup dans cette fresque, et très peu sur le plan de l'Histoire. Silhouettes balayées par les tourments-tournants, chamarrées de grand-croix de ceci ou de cela, ou vêtues d'un tablier de bistrotier. Un égale un dans cette extraordinaire mêlée. A la guerre comme à la guerre fera date dans mes lectures, un peu plus à même de saisir Ce conflit dont on a déjà tant discouru. Comme un metteur en scène d'opéra Aleksandar Gatalica place ses banderilles et ses pépites très astucieusement, comme dans un art feuilletonnesque, grand compliment. Quelques cailloux fantastiques agrémentent si j'ose dire ces quatre années et demi de feu et d'acier. Un miroir soi-disant protecteur, des poches qui se décousent et d'où la vie s'échappe., des montres à gousset qui s'arrêtent, condamnant les quatre lieutenants qui les portaient. Et d'autres surprises constellent cet objet littéraire de toute beauté, qui doit à Dumas et à Borges, et qui nous entraîne dans une euro-sarabande, nous laissant un peu exténués mais comblés. Mon personnage préféré? La grippe espagnole qui finit par mettre tout le monde d'accord... Mais mention spéciale à Raspoutine que Gatalica fait assassiner à quatre reprises. En réalité je crois qu'il n'a été tué que trois fois. Ces écrivains hors du commun, faut toujours qu'il en rajoutent. Somme-livre, livre-somme que ce chef d'oeuvre qui nous vient de Serbie. Lourd de 650 pages, A la guerre comme à la guerre est un prodige d'intelligence conté d'une manière chorale qui embrasse le conflit européen puis planétaire depuis le geste du médecin légiste Mehmed Graho constatant la mort de l'archiduc François Ferdinand le lendemain du 28 juin 1914. Sarajevo. Pas moins de soixante-dix huit personnages, certains fictifs inspirés par des récits d'archives, d'autres réels comme le roi de Serbie, le tsar Nicolas II, Fritz Haber, l'inventeur du gaz moutarde, Hans Dieter Uis, chanteur d'opéra ou encore Mata-Hari, Cocteau et Apollinaire. Aleksandar Gatalica qui se fait tour à tour historien et maître de chœur enchaîne morceaux de vie et faits historiques. Nous assistons à la fin de la Belle Epoque et à la naissance d'un monde scientifique et planificateur. Roman chorale d'un genre inédit qui mêle chroniques, anecdotes, témoignages, ce livre restitue les quatre ans de la Grande Guerre par une multitude de points de vue et de vécus. On craint le fourre-tout un peu indigeste, l'éparpillement de surface. On a affaire à un récit rigoureux dans sa plurialité. Que j'ai trouvé prodigieux et passionnant comme un film d'aventures...
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  • Wanda50 06/05/2015
    Ma collègue me passe ce livre car « elle n’arrive pas à rentrer dedans » Effectivement au premier abord, il me semble aussi trop foisonnant de personnages, de sujets traités bien que l’auteur montre les grands Hommes comme des illustres Inconnus avec une fluidité dans l’écriture remarquable. Au bout d’une centaine de pages, un peu lassée, j’ai survolé un certain nombre de passages. Certainement trop rationnelle et passionnée d’histoire, l’ésotérisme et le rocambolesque de certains évènements ou personnages ne m’ont pas touchée en m’obligeant à faire le tri entre l’épique et le réel. Je le regrette car j’ai aimé l’idée d’une écriture transversale de la Grande Guerre dans une Europe à l’aube de sa fondation.
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