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Anatomie d'un crime
Dominique Wattwiller (traduit par)
Collection : Sang d'Encre
Date de parution : 09/06/2016
Éditeurs :
Presses de la cité
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Anatomie d'un crime

Dominique Wattwiller (traduit par)
Collection : Sang d'Encre
Date de parution : 09/06/2016

Le grand retour d'Elizabeth George ! Ce livre événement a déjà été consacré par les Américains comme l'un de ses chefs-d'oeuvre.

Londres. A l’arrière d’un bus qui traverse la ville, le jeune Joel, sa soeur et son frère roulent vers leur destin.
Dans un quartier chic, Helen Lynley rentre chez elle....

Londres. A l’arrière d’un bus qui traverse la ville, le jeune Joel, sa soeur et son frère roulent vers leur destin.
Dans un quartier chic, Helen Lynley rentre chez elle. Elle est belle, heureuse, la vie lui sourit.
Tout est en place pour une rencontre. Inexorablement fatale. Car, même s’il...

Londres. A l’arrière d’un bus qui traverse la ville, le jeune Joel, sa soeur et son frère roulent vers leur destin.
Dans un quartier chic, Helen Lynley rentre chez elle. Elle est belle, heureuse, la vie lui sourit.
Tout est en place pour une rencontre. Inexorablement fatale. Car, même s’il l’ignore, Joel est une arme vivante. Le détonateur, c’est son histoire, le chaos qu’on lui a donné pour tout bagage. L’explosif ? C’est son quartier, écrasé par la misère et la violence qu’elle génère. Jusqu’au dernier moment, Joel pense qu’il pourra choisir. Mais d’autres ont peut-être déjà choisi pour lui...
Le nouveau roman d’Elizabeth George est beaucoup plus qu’une enquête : le récit passionnant d’un engrenage implacable. Elle sait comme nul autre nous faire emboîter le pas de son personnage, nous placer avec lui à la croisée des chemins. Le quel va-t-il prendre ? Où sont les issues, et y en a-t-il jamais eu ?

Un roman noir, plus que jamais ancré dans son époque et ses bouleversements.
Une extraordinaire machine à remonter le crime. Et à le démonter.

 

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EAN : 9782258142558
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
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EAN : 9782258142558
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Brice_B 04/03/2024
    Critique publiée initialement sur le site Critiques Libres (2008) Il en est de la littérature comme de l’art en général : l’abondance finit par nuire. Aussi, face à une édition en pleine forme qui sort plus de titres qu’il n’est possible d’en lire, le lecteur est rapidement perdu, tentant de maintenir la tête hors de l’eau dans une littérature dont la qualité n’est pas toujours prouvée. Quand après un raz de marée de livres moyens voire mauvais, arrive le dernier Elizabeth George, on frétille et on s’excite, impatient de dire à qui veut l’entendre que s’il ne devait en être qu’un ce mois-ci, ce serait bien celui là. Elizabeth George est une romancière américaine, née dans l’Ohio, qui enseigna l’anglais en Californie et passa une bonne dizaine d’années à décortiquer les plus grands auteurs –Edgar Allan Poe, Agatha Christie, P.D. James- pour ses étudiants. Elle se lança dans l’écriture en 1988 avec Enquête dans le brouillard, couronné de succès et de prix internationaux de littérature policière. S’inscrivant dans la plus pure tradition britannique du roman policier, elle rassemble un duo d’enquêteurs du New Scotland Yard aux origines sociales contrastées autour d’enquêtes criminelles dans une quinzaine de polars. Dernier né de sa plume, Anatomie d’un crime débute par une fatalité, un crime qui sera mis en scène brièvement après cinq cent pages d’une saisissante genèse. Alors que leur mère est hospitalisée en psychiatrie, que leur père est mort et que leur grand-mère qui les élève les abandonne pour retourner en Jamaïque, les trois enfants Campbell atterrissent sur le palier de leur tante Kendra. Chargée malgré elle de les élever, cette célibataire vit dans un quartier défavorisé de Londres. Tandis que Ness, la grande sœur, s’enfonce dans la drogue et Tobie, le benjamin, s’enferme dans ses troubles mentaux, Joël tente de survivre au sein d’un quartier difficile tout en protégeant son petit frère des moqueries des gamins du quartier. A l’instar d’un médecin légiste, Elizabeth George décortique le parcours d’une jeunesse livrée à elle-même dans une population abandonnée. D’une analyse fine et intelligente, elle procède à la meilleure des autopsies criminelles de cette dérive inévitable ayant conduit au pire. L’anatomie d’un crime disséqué à vif. Critique publiée initialement sur le site Critiques Libres (2008) Il en est de la littérature comme de l’art en général : l’abondance finit par nuire. Aussi, face à une édition en pleine forme qui sort plus de titres qu’il n’est possible d’en lire, le lecteur est rapidement perdu, tentant de maintenir la tête hors de l’eau dans une littérature dont la qualité n’est pas toujours prouvée. Quand après un raz de marée de livres moyens voire mauvais, arrive le dernier Elizabeth George, on frétille et on s’excite, impatient de dire à qui veut l’entendre que s’il ne devait en être qu’un ce mois-ci, ce serait bien celui là. Elizabeth George est une romancière américaine, née dans l’Ohio, qui enseigna l’anglais en Californie et passa une bonne dizaine d’années à décortiquer les plus grands auteurs –Edgar Allan Poe, Agatha Christie, P.D. James- pour ses étudiants. Elle se lança dans l’écriture en 1988 avec Enquête dans le brouillard, couronné de succès et de prix internationaux de littérature policière. S’inscrivant dans la plus pure tradition britannique du roman policier, elle rassemble un duo d’enquêteurs du New Scotland Yard aux origines sociales contrastées autour d’enquêtes criminelles dans une quinzaine de polars. Dernier né de sa plume, Anatomie...
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  • Luria 29/07/2023
    Anatomie d'un crime est construit comme ces films des années 80-90. On commence par la fin, très très pas joyeuse, et puis on reprend et on déroule le fil, dès le début de la fin. Ce n'est pas un polar. Plutôt un entremets. Un constat. L'impasse qui se profile et la catastrophe qui s'affine page après page. Où tout ce qu'on a lu jusque-là d'Elizabeth George paraît en comparaison protégé, élégant presque, à la violence et déchéance filtrées. Un hors série qui a toute sa place dans le cycle.
  • angelita.manchado 08/07/2023
    Anatomie d’un crime d’Elizabeth George, présentation Joel Campbell, 11 ans, est dans un bus accompagné de sa soeur, son frère et sa grand-mère. Les enfants pensent qu’ils vont partir pour la Jamaïque. Mais la grand-mère les laisse chez leur tante, célibataire. Cette dernière se trouve donc confrontée à une ado en passe de mal tourner, un petit garçon ayant des soucis psychologiques et Joel. Le père des enfants est décédé et leur mère internée. Chacun des enfants va subir le pire. De par leur passé, ils se renferment mais sont solidaires car la famille compte avant tout. La tante des enfants sera submergée par les soucis qui arrivent. Elle essaiera de les aider mais cela ne sera pas facile. Un meurtre sera commis et quand cela implique l’épouse de Linley, gradé de Scotland Yard, la foudre s’abat. Avis Anatomie d’un crime d’Elizabeth George L’étude de la société londonienne selon Elizabeth George Les mauvais quartiers de Londres où circulent la drogue, le sexe, le commerce illicite, les bagarres. Le manque d’argent sont extrêmement présents. Mais malgré tout, certains veulent s’en sortir en étudiant, d’autres en essayant de réaliser leurs rêves (cumulant études et travail). Vies sordides pour certains. La violence au quotidien, la peur, pour essayer de protéger sa famille. Comment de jeunes enfants qui ont été soumis au pire peuvent essayer de s’en sortir malgré les efforts qu’ils peuvent faire, malgré l’aide de personnes qui s’intéressent à eux ? Mais les dés ne sont-ils pas pipés dès le départ ? Que cela se passe en Angleterre ou ailleurs, je pense que cela se passe de la même façon dans les quartiers défavorisés. Est-ce que parce que l’on est né du mauvais côté de la barrière ? Je ne le pense pas. Certains fréquentations font que tout bascule très rapidement et que l’on ne peut pas se défendre même si l’on est en partie innocent. Comme d’habitude, une belle étude de la société contemporaine avec ses travers. On en redemande. Edit du 7 juillet 2023 Elizabeth George nous offre un magnifique roman centré sur ces trois enfants et leur tante. Quand on lit la série du début à la fin, on comprend mieux les tenants et aboutissants. Anatomie d’un crime est un très bon titre car il dissèque parfaitement les personnages et est une formidable étude de personnes, d’enfants qui commettent un acte qui va changer leur vie profondément. Pourtant avec cette étude, notamment de Joel, le lecteur pense que le pire ne peut pas arriver. J’ai été bouleversée par ce garçon, par son petit frère Toby et leur soeur Vanessa. Ils ont réagi différemment à la mort de leur père, à l’hospitalisation dans un hôpital psychiatrique de leur mère. Vanessa, jeune adolescente, par son comportement, se rebelle. Mais elle est incapable d’expliquer la colère qui la ronge. Comme de nombreux jeunes, elle veut tout tout de suite, que ce soit la drogue, l’argent, le sexe. Elle vend son corps pour quelques grammes de drogue, pour un peu d’alcool. Elle fréquente les mauvais garçons. Elzabeth George assène les vérités sur les comportements des uns et des autres. Toby est dans son monde. Il souffre de graves problèmes psychologiques mais personne ne veut qu’il passe d’examens afin de pouvoir l’aider au mieux dans sa vie future. Toujours cette peur des services sociaux qui pourraient détruire le peu qui reste de cette famille. Joel, quant à lui, est un garçon avec un énorme poids sur les épaules. Il souhaite retrouver sa soeur telle qu’il l’a connue lorsqu’elle était gamine. Il a pris en charge son petit frère. Il ne demande rien, essaie de s’en sortir seul. Il ne fait pas confiance aux gens et ne veut pas se confier sur les éléments de son passé. Il ne fait pas forcément confiance aux adultes. Joel évite tout ce qui pourrait lui apporter des ennuis, comme les gangs, la drogue. Mais ce n’est pas facile de tout éviter. Et Joel se fait battre comme plâtre. Il trouvera dans l’écriture un moyen de s’échapper, de s’évader. Son passé fait qu’il a peu confiance en lui. Il veut avant tout protéger les siens et il prendra les mauvaises décisions. A 12 ans, il sait qu’il ne doit pas balancer car les siens en souffriront. Que dire également de leur tante, qui se retrouve avec les 3 enfants de son frère. Elle va très souvent se voiler la face. Mais on ne sépare pas une famille. Les réseaux sociaux n’étaient pas encore présents. Les téléphones portables n’en étaient qu’à leurs débuts. Le lecteur peut se rendre compte que rien ne change, en définitive. Ce sont des questions de pouvoir détenu par certains, par ceux qui sont les plus forts, pour le moment. Les personnes de couleur sont toujours mal vues, surtout les jeunes. On leur prête très vite de mauvaises intentions. Quand on est pris la main dans le filet, certains préfèrent ne rien dire et écoper de la peine entière. Une question d’honnêteté ? Plutôt un choix pour que cela ne se retourne pas contre la famille. C’est donc le meurtre d’Helen Linley avec un autre point de vue. J’ai lu ce roman en 2009, soit il y a 14 ans, et je ne me rappelais absolument rien. C’est un véritable coup de coeur.Anatomie d’un crime d’Elizabeth George, présentation Joel Campbell, 11 ans, est dans un bus accompagné de sa soeur, son frère et sa grand-mère. Les enfants pensent qu’ils vont partir pour la Jamaïque. Mais la grand-mère les laisse chez leur tante, célibataire. Cette dernière se trouve donc confrontée à une ado en passe de mal tourner, un petit garçon ayant des soucis psychologiques et Joel. Le père des enfants est décédé et leur mère internée. Chacun des enfants va subir le pire. De par leur passé, ils se renferment mais sont solidaires car la famille compte avant tout. La tante des enfants sera submergée par les soucis qui arrivent. Elle essaiera de les aider mais cela ne sera pas facile. Un meurtre sera commis et quand cela implique l’épouse de Linley, gradé de Scotland Yard, la foudre s’abat. Avis Anatomie d’un crime d’Elizabeth George L’étude de la société londonienne selon Elizabeth George Les mauvais quartiers de Londres où circulent la drogue, le sexe, le commerce illicite, les bagarres. Le manque d’argent sont extrêmement présents. Mais malgré tout, certains veulent s’en sortir en étudiant, d’autres en essayant de réaliser leurs rêves (cumulant études et travail). Vies sordides pour certains. La violence au quotidien, la peur, pour essayer de protéger sa famille. Comment de jeunes...
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  • ecceom 17/01/2022
    La force du destin Je crois qu' "Anatomie d'un crime" n'est pas le livre préféré des lecteurs d'Elisabeth George et ça peut se comprendre. Il faut dire qu'avec ses 760 pages, il a de quoi dérouter les habitués des enquêtes du couple Linley/Havers, ces derniers n'apparaissant d'ailleurs que très brièvement, à la fin. Ce n'est pas un roman policier, le dénouement final est sans suspense et l'histoire est accablante. Et pourtant, ce livre procède d'une démarche très intéressante. Le précédent roman policier d'Elisabeth George "Sans l'Ombre d'un témoin", se terminait par un drame : la jeune épouse enceinte de l'inspecteur Linley était assassinée sur le pas de sa porte, par un gamin sans motifs apparents. "Anatomie.." se veut une étude des événements qui ont conduit à cette tragédie. C'est donc un retour en arrière qui nous amène à suivre le jeune Joel et la famille Campbell dans sa chute prévisible tant elle cumule de handicaps. L'écrivain américain expose chaque facette de ce qui façonne un destin : déchéances physiques, conditions sociales, économiques, ethniques...Chaque pas rapproche les Campbell du mur contre lequel ils vont se fracasser. E. George décrit sans complaisance la vie dans les quartiers pauvres de Londres, la spirale de la pauvreté et de la misère morale, dans une sorte d’Assommoir contemporain. Le découpage londonien en territoires communautaires avec des populations qui se frôlent sans se rencontrer est particulièrement bien rendu. Mais il ne s'agit pas seulement d'une charge manichéenne contre le système. Le dévouement de certains acteurs sociaux, assistantes sociales, associations, flics compréhensifs...est également souligné. En l’occurrence, la force d'attraction du trou noir de la misère sera plus forte que tout et chacun se trouvera dépassé et impuissant devant l'issue inéluctable. E. George aurait pu se contenter d'écrire un best-seller de plus, avec son art consommé de raconter des histoires policières. Elle a choisi un autre chemin. Je trouve que c'est à la fois courageux et réussi. Seules réserves : une cinquantaine de pages en trop sans doute et un manque d'explications sur la manipulation dont fait l'objet le jeune Joel. La force du destin Je crois qu' "Anatomie d'un crime" n'est pas le livre préféré des lecteurs d'Elisabeth George et ça peut se comprendre. Il faut dire qu'avec ses 760 pages, il a de quoi dérouter les habitués des enquêtes du couple Linley/Havers, ces derniers n'apparaissant d'ailleurs que très brièvement, à la fin. Ce n'est pas un roman policier, le dénouement final est sans suspense et l'histoire est accablante. Et pourtant, ce livre procède d'une démarche très intéressante. Le précédent roman policier d'Elisabeth George "Sans l'Ombre d'un témoin", se terminait par un drame : la jeune épouse enceinte de l'inspecteur Linley était assassinée sur le pas de sa porte, par un gamin sans motifs apparents. "Anatomie.." se veut une étude des événements qui ont conduit à cette tragédie. C'est donc un retour en arrière qui nous amène à suivre le jeune Joel et la famille Campbell dans sa chute prévisible tant elle cumule de handicaps. L'écrivain américain expose chaque facette de ce qui façonne un destin : déchéances physiques, conditions sociales, économiques, ethniques...Chaque pas rapproche les Campbell du mur contre lequel ils vont se fracasser. E. George décrit sans complaisance la vie dans les quartiers pauvres de Londres, la spirale de la pauvreté et de la misère morale,...
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  • steph5977 01/11/2021
    J'ai trouvé ce tome vraiment marquant et différent des histoires auxquelles nous a habitué l'autrice. J'ai déjà lu plusieurs des livres de cette saga et j'en ai d'autres dans ma PAL. Mon erreur étant de les avoir lu dans le désordre. Celui-ci fait une sorte de jonction entre la vie maritale et parfaitement heureuse de l'inspecteur Lynley et les tomes suivants où on le retrouve veuf. Ici pas d'enquête policière, le schéma est inversé on remonte aux origines du crime. Comme beaucoup de lecteurs, j'ai éprouvé de la compassion pour ces jeunes enfants que la vie n'épargne pas, la tante ne comprend trop tard ce qu'elle aurait du faire pour les aider. Beaucoup de bonnes intentions mais parfois ça ne suffit pas. Joël est parfois d'une maturité effarante avec des responsabilités qui n'incombe normalement pas à un enfant de cet âge, mais je l'ai trouvé également très naïf à d'autres moments, il ne semble pas comprendre qu'il n'a été qu'un jouet dans les mains du caïd du coin. Ce livre m'aura donné vraiment de continuer à lire les autres tomes de la série mais dans l'ordre cette fois.
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