Dans le coeur gros d'Anouk - Album jeunesse

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• MissPotyMary 09/02/2024

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  Servi par le style inimitable de #Mathou, cet album illustré exploite une thématique délicate et fort pertinente, et ce, finalement, quel que soit notre âge! Le texte est dynamique. Ponctué de ces répétitifs «gros/grosse», il fait monter la tension narrative et émotionnelle jusqu’au point culminant et, enfin, jusqu’à l’apaisement. A travers ses phrases simples, empreintes d’émotions et formidablement portées à hauteur d’enfant, l’autrice-illustratrice parvient à montrer l’absurdité des réflexions qui concernent le poids et les apparences. Les illustrations, vives et colorées, sont tendres et pleines de malice. Elles fleurissent généreusement sur les doubles pages de l’album et nous inondent les cœurs d’ondes douces et positives, de bonne humeur et de sourires. C’est une merveilleuse leçon de tolérance. Une célébration tendre et délicate de la différence. Juste, intelligent et émouvant, c’est un récit qui ne peut que résonner en chacun de nous. Un premier livre jeunesse signé Mathou à mettre d’urgence entre toutes les petites et grandes mains 💫
• HeleneRbr 06/01/2024

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  Encore un très beau livre par l’Illustratrice et autrice Mathou, avec des couleurs vives, un beau coup de crayon et une jolie écriture. Le texte est assez court, plutôt destiné aux enfants. Il aborde notamment la question du rapport au corps et aux autres et de la grossophobie. Un bon support pour échanger avec les jeunes sur ces questions là.
• Tachan 04/02/2023

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  Je remercie Livres et merveilles, qui a eu la gentilesse de m'envoyer cet album pour pouvoir questionner mes élèves sur les moqueries qu'ils font envers leurs camarades en surpoids. Ce n'est pas une question facile à aborder, d'abord parce qu'elle est sensible, ensuite parce que parfois les échanges ne portent pas. Ici, avec cet album, j'ai eu un très beau support. L'histoire mise en scène par Mathou est presque banale. On peut s'identifier facilement à cette petite fille au début bien dans ses baskets, avec une famille aimante et qui aime aller à l'école. Le point de bascule est anodin aussi, une moquerie, tout le monde en a reçu. Mais l'auteur montre combien, même banal, ça peut blesser lourdement et c'est cette justesse qui nous a plu à tous. On s'est identifié au personnage. J'ai beaucoup aimé la simplicité de l'auteur qui a travers un texte simple et bref, une mise en page aéré et lumineuse, permet de mettre des mots simples sur quelque chose d'intime qui peut être difficile à exprimer. Cela a ouvert les vannes chez certains de mes élèves. Il suffit parfois de trouver le ton juste, la bonne petite phrase pour qu'avec simplicité on ouvre le regard à l'autre. C'est ce qu'a fait cet album chez moi. Merci à Mathou et Livres et merveilles pour ce beau et nécessaire moment.Je remercie Livres et merveilles, qui a eu la gentilesse de m'envoyer cet album pour pouvoir questionner mes élèves sur les moqueries qu'ils font envers leurs camarades en surpoids. Ce n'est pas une question facile à aborder, d'abord parce qu'elle est sensible, ensuite parce que parfois les échanges ne portent pas. Ici, avec cet album, j'ai eu un très beau support. L'histoire mise en scène par Mathou est presque banale. On peut s'identifier facilement à cette petite fille au début bien dans ses baskets, avec une famille aimante et qui aime aller à l'école. Le point de bascule est anodin aussi, une moquerie, tout le monde en a reçu. Mais l'auteur montre combien, même banal, ça peut blesser lourdement et c'est cette justesse qui nous a plu à tous. On s'est identifié au personnage. J'ai beaucoup aimé la simplicité de l'auteur qui a travers un texte simple et bref, une mise en page aéré et lumineuse, permet de mettre des mots simples sur quelque chose d'intime qui peut être difficile à exprimer. Cela a ouvert les vannes chez certains de mes élèves. Il suffit parfois de trouver le ton juste, la bonne petite phrase pour qu'avec simplicité on ouvre le regard à...

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• mconsalvi 24/01/2023

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  Un très bel album avec des dessins doux et colorés qui aborde le sujet de la différence et de la tolérance. Pour être plus précise ce livre traite des moqueries (en l occurrence sur le poids et la morphologie de chacun dans cet album) que les enfants subissent souvent à l école. Cela peut être un très bon support pour aborder des sujets importants tels que l acceptation et l estime de soi mais aussi l amour et les soutiens disponibles en cas de moments plus difficiles. Une belle réussite
• MademoiselleMaeve 11/01/2023

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  J’aime le travail de Mathou, j’aime ses livres. La douceur et la bienveillance qui se dégagent de son univers tout en rondeurs, en paillettes et en réconfort. Dans le cœur gros d’Anouk est son tout premier livre à destination des petits. Un album lui aussi tout en bienveillance et en rondeurs qui aborde le thème de la bienveillance. Dans le cœur gros d’Anouk, c’est l’histoire d’une petite fille qui a un gros chien à qui elle fait de gros câlins, une grosse écharpe dans laquelle ses copains peuvent s’enrouler avec elle… Un jour un garçon de son école lui dit qu’elle est grosse et moche. Elle rentre en pleurs à la maison et demande à ses parents : Pourquoi le même mot « gros », peut-il être aussi gentil quand on parle de cœur, de billes ou de chien et aussi méchant quand on parle des enfants. C’est dur, hein, de lire ça ? Parce qu’on sait tous que c’est vrai, que le mot « gros » est très méchant quand il parle des enfants. On le sait parce qu’on a été des enfants nous-aussi. Grand, trop maigre, roux, noir, avec des taches de rousseurs, gros, handicapé, portant des vêtements ringards, binoclard, intello, chochotte (le politiquement correct, tout le monde s’en fichait bien dans les années quatre-vingt, c’est effrayant – ne me reprochez rien, j’étais trop petite pour être responsable de mon époque). Voici quelques exemples de différences qui ne plaisaient pas toujours à l’école et que j’ai pu entendre – et moi-même subir en étant la grande trop maigre binoclarde intello avec des taches de rousseurs « sales on dirait des boutons ». Imaginez-vous dans la peau d’Anouk. Cette petite fille est gaie, gentille, généreuse, elle ne dit rien à sa mamie alors qu’elle déteste les bisous mouillés sur les joues – je vous ai dit qu elle était vraiment gentille ! Qui ne pourrait pas imaginer la petite Anouk rentrer chez elle et se regarder dans la glace en se disant « je suis grosse », « je suis moche », « personne ne m’aimera jamais ». En une phrase, bam, tout explose. Heureusement, les parents de la petite fille savent trouver les mots pour la réconforter et lui expliquer que tout le monde est différent et qu’il n’y a personne de mieux ni de moins bien. Tout le monde à sa place dans le gros cœur de quelqu’un. Et cet album est un gros coup de cœur pour moi !J’aime le travail de Mathou, j’aime ses livres. La douceur et la bienveillance qui se dégagent de son univers tout en rondeurs, en paillettes et en réconfort. Dans le cœur gros d’Anouk est son tout premier livre à destination des petits. Un album lui aussi tout en bienveillance et en rondeurs qui aborde le thème de la bienveillance. Dans le cœur gros d’Anouk, c’est l’histoire d’une petite fille qui a un gros chien à qui elle fait de gros câlins, une grosse écharpe dans laquelle ses copains peuvent s’enrouler avec elle… Un jour un garçon de son école lui dit qu’elle est grosse et moche. Elle rentre en pleurs à la maison et demande à ses parents : Pourquoi le même mot « gros », peut-il être aussi gentil quand on parle de cœur, de billes ou de chien et aussi méchant quand on parle des enfants. C’est dur, hein, de lire ça ? Parce qu’on sait tous que c’est vrai, que le mot « gros » est très méchant quand il parle des enfants. On le sait parce qu’on a été des enfants nous-aussi. Grand, trop maigre, roux, noir, avec des taches de rousseurs, gros, handicapé, portant des vêtements ringards, binoclard, intello, chochotte...

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