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Dette d'oxygène
Françoise Antoine (traduit par)
Date de parution : 16/03/2023
Éditeurs :
Belfond

Dette d'oxygène

Françoise Antoine (traduit par)
Date de parution : 16/03/2023
Après En mer, prix Médicis en 2013, Toine Heijmans nous entraîne ici à la montagne. Tout à la fois roman d’aventure et roman d’apprentissage, une œuvre intense et fascinante sur l’amitié, la majesté de la nature et la violence des cimes.
Walter et Lenny n’étaient encore que deux adolescents lorsqu’ils ont découvert l’alpinisme. Bien décidés à y consacrer leur vie, ces deux garçons issus d’un pays sans relief sont partis ensemble... Walter et Lenny n’étaient encore que deux adolescents lorsqu’ils ont découvert l’alpinisme. Bien décidés à y consacrer leur vie, ces deux garçons issus d’un pays sans relief sont partis ensemble dans les Alpes, toujours plus loin, toujours plus haut. Se rêvant héritiers des grands héros de la montagne, ils ont... Walter et Lenny n’étaient encore que deux adolescents lorsqu’ils ont découvert l’alpinisme. Bien décidés à y consacrer leur vie, ces deux garçons issus d’un pays sans relief sont partis ensemble dans les Alpes, toujours plus loin, toujours plus haut. Se rêvant héritiers des grands héros de la montagne, ils ont enchaîné les exploits, avec un seul objectif : entrer ensemble dans l’Histoire. Sans se rendre compte que, dans l’air raréfié des cimes, d’autres lois s’appliquent…
 
Bien des années plus tard, Walter se tient sur son dernier sommet, à 8 188 mètres, et contemple sa solitude. Qu’est-ce qui l’a amené là ? Où est passé Lenny ? Qu’est-il advenu de leur belle amitié ?
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EAN : 9782714499318
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782714499318
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • catflanagan 27/03/2024
    Je ne suis pas un fan de montagne. Mon univers est plutôt la mer, qui plus est, je suis fille de marin. Mais lorsque j'ai lu la quatrième de couverture, je me suis laissée tenter par ce roman et bien m'en a pris. L'histoire de Walter qui est initié à l'alpinisme par un concitoyen (habitant tous les deux un plat pays) est fabuleuse. Leur duo se transforme en grande amitié et Walter ne pourra plus jamais se passer de la montagne, alors que Lenny va tomber amoureux et restera dans son foyer. Il faut dire que beaucoup d'alpinistes perdent la vie durant leurs ascensions. Ce livre justement, à travers l'histoire de Walter et Lenny raconte l'histoire de l'alpinisme. C'est particulièrement intéressant et on comprend combien ce milieu, une fois qu'on y a goûté, peut-être addictif et entrainer les sportifs beaucoup trop loin, jusqu'à la mort... J'ai vraiment beaucoup aimé. L'auteur cite de nombreux témoignages ou extraits de livres. C'est très intéressant et j'ai bien aimé la façon dont le livre est articulé (on passe de l'amitié des protagonistes, aux différentes ascensions=.
  • sophie31 14/01/2024
    Un bon roman sur l'alpinisme, où sont très bien analysés les rapports de l'homme à la montagne, à la nature. De belles descriptions de sorties sportives de haut niveau. Je recommande "En mer", du même auteur, qui change totalem,nt de cadre bien entendu...
  • Flodopas78 11/07/2023
    Thriller en haute montagne ? Le titre du roman pourrait le laisser à penser. De sommet en sommet, des Alpes à l’Himalaya, on attend l’accident fatal. Sans dévoiler l’intrigue, il est surtout question d’une amitié entre deux adolescents, Wagner et Lenny, partageant une même passion de l’alpinisme. Premières sensations sur les piles d’un pont au Pays-Bas puis départ pour les Alpes en voiture qu’ils sillonnent, enchaînant les sommets, à l’image de leurs aînés, Walter Bonatti, Tony Kurz, Alison Hargreaves… Devenus des alpinistes chevronnés, les deux amis s’attaquent aux 8 000 m de l’Himalaya dont l’incontournable Everest. Hélas, le temps des héros est terminé, le libéralisme est passé par là. La montagne est devenue un produit de consommation, un record à battre, un selfie à ajouter à sa collection. Le camp de base ressemble plus à un club Med qu’à une étape d’acclimatation vers le sommet ; les sherpas équipent le parcours de cordes pour faciliter la montée à des hordes de touristes dont certains n’atteindront jamais le sommet en raison des goulots d’étranglement qui ralentissent leur progression. Empreint de nostalgie, ce roman est un hommage à tous les alpinistes qui ont affronté la montagne à « mains nus » dans le respect de ce monde minéral où toute vie est absente et où l’homme n’est que de passage. Volonté de quitter les basses terres, soif de conquête et de célébrité, amour des cimes et des étendues vierges, leurs motivations sont diverses mais tous reviennent inlassablement vers ces sommets, prêts à risquer leur vie, et beaucoup ont péri, au prix parfois de grandes souffrances, pour revivre cette ivresse ineffable : dépasser ses limites et se sentir pleinement vivant. Un livre intelligent et profond à mettre dans sa valise cet été ou à lire sur son canapé pendant les jours de canicule. Dépaysement garanti. Thriller en haute montagne ? Le titre du roman pourrait le laisser à penser. De sommet en sommet, des Alpes à l’Himalaya, on attend l’accident fatal. Sans dévoiler l’intrigue, il est surtout question d’une amitié entre deux adolescents, Wagner et Lenny, partageant une même passion de l’alpinisme. Premières sensations sur les piles d’un pont au Pays-Bas puis départ pour les Alpes en voiture qu’ils sillonnent, enchaînant les sommets, à l’image de leurs aînés, Walter Bonatti, Tony Kurz, Alison Hargreaves… Devenus des alpinistes chevronnés, les deux amis s’attaquent aux 8 000 m de l’Himalaya dont l’incontournable Everest. Hélas, le temps des héros est terminé, le libéralisme est passé par là. La montagne est devenue un produit de consommation, un record à battre, un selfie à ajouter à sa collection. Le camp de base ressemble plus à un club Med qu’à une étape d’acclimatation vers le sommet ; les sherpas équipent le parcours de cordes pour faciliter la montée à des hordes de touristes dont certains n’atteindront jamais le sommet en raison des goulots d’étranglement qui ralentissent leur progression. Empreint de nostalgie, ce roman est un hommage à tous les alpinistes qui ont affronté la montagne à « mains nus » dans...
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  • Floortje 11/06/2023
    C'est un très bon livre mais pas le meilleur, selon moi, de Toine Heijmans : il n'arrive pas à la hauteur de "En mer". Mais c'est un excellent moment de lecture avec une bonne histoire qui soulève la question de la passion de l'alpinisme, de l'amitié, du vieillissement du corps et du renoncement. De la vie, quoi ! Avec en contrepoint, une découverte de l'alpinisme qui séduira même ceux qui ont le vertige debout sur une chaise, via l'évocation des grandes figures : Gaston Rébuffat, Messmer, Tom Ballard, etc .. mais aussi des grands sommets emblématiques : les Grandes Jorasses, les 8.000 mètres, l'Aiguille Bonatti. Bref, un excellent moment qu'on ne voudrait pas voir se terminer et qu'on peut d'ailleurs poursuivre grâce aux sources indiquées par l'auteur en fin d'ouvrage. En parlant de fin, un conseil : lisez bien le début pour comprendre la fin et suivez bien les altitudes en début de chapitres !
  • horline 24/04/2023
    Dette d'oxygène s'ouvre sur l'ascension d'un 8000m himalayen pour Walter, mais sur cette voie maintes fois parcourue ce n'est pas un désir de conquête qui anime cet alpiniste aguerri. Usant ses forces déclinantes, le vieil homme emprunte un autre chemin, plus intérieur, pas forcément plus simple à accomplir la trajectoire se révélant parsemée d'ombres. Celle de son ami Lenny, qui a marché une bonne partie de sa vie à ses côtés même s'ils n'ont pas réussi à poursuivre leur route ensemble, celle aussi des mythes et gloires passées qui ont façonné ses rêves, les Rebuffat, Tenzing, Bonatti, Messner, celle encore des tragédies qui ont laissé leur empreinte dans les montagnes. Posant son ultime regard sur le paysage, c'est en quelque sorte un récit crépusculaire auquel se livre notre héros, un récit où l'émotion et la réflexion s'assistent réciproquement et dont il émane une grande solitude qui n'aura de cesse d'exprimer l'amertume. [masquer] Amertume qui ne provient pas seulement de la conscience de réaliser l'activité la plus inutile qu'un humain puisse faire, ou de la volonté de faire sienne «une vie conçue jadis pour d'autres», le temps des héros des sommets étant révolu. Mais de constater une vérité encore plus douloureuse qu'est l'impossibilité d'échapper à la société commerciale : partout, même sur les territoires les plus hostiles à la condition humaine, les lois de la nature se heurtent à des limites ouvrant le champ des possibles pour les touristes tout en réduisant celui des alpinistes. [/masquer] C'est donc avec un sac un peu plus lourd, chargé du poids des années et d'un tas d'histoires que Walter nous offre de belles pages sur la mélancolie. Une tristesse muette nous envahit dans ce roman sur les choses qui ne sont plus mais dont le spectre demeure, sans toutefois nous enfermer dans un récit morose. D'abord parce que le chagrin peine à s'avouer et à s'exposer au grand jour. Mais surtout parce que la narration est vivifiée par une construction ancrée autant dans le réel que dans le méditatif : le roman brasse des figures héroïques lointaines, explore des crevasses intimes mais ne manque pas d'éprouver la conscience et l'assurance de Walter dans cette dernière ascension. On pourrait parler de justesse mais il semble que ce serait trop peu en dire avec un auteur ancien alpiniste, doté d'une écriture capable de décrire le geste de manière assurée et de saisir les pensées reculées, les histoires scellées au fond de gens passablement désenchantés. Avec cette histoire habilement racontée, je redécouvre Toine Heijmans et ses héros de littérature que j'aime, toujours en quête de liberté. Son style a gagné en fermeté, son sens de la métaphore en résonance rendant le livre captivant jusqu'au point final, mais laisse désemparé dans les deux dernières pages. Dette d'oxygène s'ouvre sur l'ascension d'un 8000m himalayen pour Walter, mais sur cette voie maintes fois parcourue ce n'est pas un désir de conquête qui anime cet alpiniste aguerri. Usant ses forces déclinantes, le vieil homme emprunte un autre chemin, plus intérieur, pas forcément plus simple à accomplir la trajectoire se révélant parsemée d'ombres. Celle de son ami Lenny, qui a marché une bonne partie de sa vie à ses côtés même s'ils n'ont pas réussi à poursuivre leur route ensemble, celle aussi des mythes et gloires passées qui ont façonné ses rêves, les Rebuffat, Tenzing, Bonatti, Messner, celle encore des tragédies qui ont laissé leur empreinte dans les montagnes. Posant son ultime regard sur le paysage, c'est en quelque sorte un récit crépusculaire auquel se livre notre héros, un récit où l'émotion et la réflexion s'assistent réciproquement et dont il émane une grande solitude qui n'aura de cesse d'exprimer l'amertume. [masquer] Amertume qui ne provient pas seulement de la conscience de réaliser l'activité la plus inutile qu'un humain puisse faire, ou de la volonté de faire sienne «une vie conçue jadis pour d'autres», le temps des héros des sommets étant révolu. Mais de constater une vérité encore plus douloureuse qu'est...
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