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Faire surface
Marie-France Girod (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 12/05/2021
Éditeurs :
Robert Laffont

Faire surface

Marie-France Girod (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 12/05/2021

Aux confins du Canada, à la frontière des États-Unis, une jeune femme se rend avec son compagnon et un couple d’amis sur l’île où elle vécut enfant afin de retrouver...

Aux confins du Canada, à la frontière des États-Unis, une jeune femme se rend avec son compagnon et un couple d’amis sur l’île où elle vécut enfant afin de retrouver son père qui a disparu. Le séjour se prolonge en un huis clos étrange et dramatique qui voit l’héroïne s’engager...

Aux confins du Canada, à la frontière des États-Unis, une jeune femme se rend avec son compagnon et un couple d’amis sur l’île où elle vécut enfant afin de retrouver son père qui a disparu. Le séjour se prolonge en un huis clos étrange et dramatique qui voit l’héroïne s’engager dans la recherche de son père jusqu’à s’y engloutir. Ce n’est qu’au terme de cette plongée qu’elle pourra s’éveiller à une vie nouvelle, débarrassée des terreurs et névroses de l’enfance. La grande romancière canadienne, auteure de La Servante écarlate, porte ici un regard lucide et cruel sur les errements de son héroïne avec le ton satirique et introspectif qui la caractérise. Paru en 1978, Faire surface est un roman fondateur dans son œuvre.

« Diva des lettres à l’humour décapant, la Canadienne Margaret Atwood a tissé au fil des ans une œuvre magistrale, mêlant polar, fantastique, science-fiction et critique sociale, avec une imagination débordante et une grande inventivité d’écriture. » Le Point

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EAN : 9782221130285
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221130285
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Papiercrepon 29/01/2022
    Une femme qui revient sur la terre - ou plutôt sur l’eau - de son enfance, sur l’île où elle a grandi. Elle débarque avec trois compagnons de route, eux pour tourner un film expérimental, elle pour comprendre ce qu’il est advenu de son père. Ses réflexes de survie, ses souvenirs enfouis, ses névroses aussi, tout va remonter à la surface... D’abord la plume, magnétique, qui d’emblée m’a séduite. Je suis conquise en quelques pages en me demandant pourquoi j’ai attendu si longtemps pour découvrir cette autrice. Une autrice qui entretient à merveille la tension et l’insécurité. La menace semble poindre de tout côté, de ces Américains belliqueux qui sillonnent le lac à la nature quasi-sauvage qui entoure la maison et qu’elle tente d’apprivoiser. A moins que ce ne soit d’elle-même et de ses amis que viennent le plus grand danger ? C’est visqueux, putride, ça colle à la rétine. Certaines scènes me donnent la chair de poule. Et les thèmes me parlent furieusement : le retour à la nature ; la mort sociale ; la lutte contre la corruption de la ville, de la communauté humaine et de ses traditions funestes ; l’impossible communication et le sentiment d’être seul au milieu des autres. Des questions qui agiteront toute l’œuvre à venir de l’autrice dont je veux tout découvrir désormais. Car sans cette fin décomposée qui m’a laissée interdite, c’était le coup de cœur assuré.Une femme qui revient sur la terre - ou plutôt sur l’eau - de son enfance, sur l’île où elle a grandi. Elle débarque avec trois compagnons de route, eux pour tourner un film expérimental, elle pour comprendre ce qu’il est advenu de son père. Ses réflexes de survie, ses souvenirs enfouis, ses névroses aussi, tout va remonter à la surface... D’abord la plume, magnétique, qui d’emblée m’a séduite. Je suis conquise en quelques pages en me demandant pourquoi j’ai attendu si longtemps pour découvrir cette autrice. Une autrice qui entretient à merveille la tension et l’insécurité. La menace semble poindre de tout côté, de ces Américains belliqueux qui sillonnent le lac à la nature quasi-sauvage qui entoure la maison et qu’elle tente d’apprivoiser. A moins que ce ne soit d’elle-même et de ses amis que viennent le plus grand danger ? C’est visqueux, putride, ça colle à la rétine. Certaines scènes me donnent la chair de poule. Et les thèmes me parlent furieusement : le retour à la nature ; la mort sociale ; la lutte contre la corruption de la ville, de la communauté humaine et de ses traditions funestes ; l’impossible communication et le sentiment d’être seul au...
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  • Lucrese1 15/08/2021
    Un livre de la grande écrivaine canadienne qui, semble-t-il, n'a pas eu le succès qu'il mérite. Il s'agit d'une histoire où il ne se passe à priori pas grand chose pour les amateurs d'action. J'en garde un souvenir merveilleux, une histoire de retour aux sources, une histoire d'amour entre une jeune femme et une nature, la nature de son enfance...Un ode à la nature, un poème. Je ne pourrais pas mieux expliquer cette étrange histoire de Margaret Atwood que j'ai lue il y a bien longtemps et qui reste selon moi son plus beau livre...
  • lesptitchats 13/10/2016
    Huis clos très intéressant. Notre narratrice part avec quelques amis pas très bien choisis sur l'île où elle a grandi afin de rechercher son père disparu. Au fil du temps, remonte à la surface les erreurs et les incompréhensions qui ont parsemés sa vie. Ce livre a été écrit en 1978 et l'on ressent à sa lecture les questionnements de l'époque.
  • Masti166 05/03/2013
    Roman étrange. Le lecteur entre dans l'intimité de la narratrice pour vivre de l'intérieur sa crise existentielle. Elle ne ressent pas le besoin de donner beaucoup d'explications sur les choses et les gens puisqu'elle, elle les connaît déjà. Il faut donc démêler les faits, reconnaître les personnages: qui sont ces "ils", ces "eux" ou ce "il" ( Joe, David, le père, le frère, le faux-mari?)? Toutefois, le roman en vaut la peine. Le style épuré, la communion avec la nature, la finesse des portraits accrochent le lecteur pour ne le relâcher qu épuisé sur la rive d'un lac bien énigmatique...
  • le-mange-livres 16/03/2011
    De quoi s'agit-il ? Une très jeune femme revient, avec des amis, sur les lieux de son enfance. Elle a grandi à la frontière Etats-Unis - Canada, dans une région très rurale, sur une île isolée. Son père, qui vivait encore là il y a peu, a subitement disparu. C'est alertée par d'autres villageois que la jeune femme accourt dans cette région sauvage et âpre. Peu à peu, on comprend que ce n'est pas vraiment son père qu'elle recherche, mais plutôt elle-même, tandis qu'elle s'éloigne de plus en plus de ses compagnons de voyage et suit les signes mystérieux qu'elle croit trouver dans les affaires de son père. Bien sûr, il faut prendre le rythme du bouquin, qui n'est pas trépidant. Mais une fois "coulé" dans ces temporalités particulières, on s'y fait, et on se laisse porter par une narration qui est comme détachée. Le huis clos proposé devient rapidement étrange et même oppressant et presque anxiogène à mesure que la narratrice parcourt son chemin intérieur au sein d'un Grand nord canadien en écho avec ses errements. Mais c'est un beau roman sur la quête de soi, sur l'éveil à un nouveau contexte et à un nouveau soi-même.La relation au père imprègne ces réflexions et ces cheminements, on est dans un contexte quasi-oedipien. Un roman qui peut ne pas plaire, mais qui au moins, intrigue et interroge. Avec toujours ce ton si juste, et cette écriture dense et riche. Surfacing - paru en 1972 - en poche chez Pavillons - 8.90 euros De quoi s'agit-il ? Une très jeune femme revient, avec des amis, sur les lieux de son enfance. Elle a grandi à la frontière Etats-Unis - Canada, dans une région très rurale, sur une île isolée. Son père, qui vivait encore là il y a peu, a subitement disparu. C'est alertée par d'autres villageois que la jeune femme accourt dans cette région sauvage et âpre. Peu à peu, on comprend que ce n'est pas vraiment son père qu'elle recherche, mais plutôt elle-même, tandis qu'elle s'éloigne de plus en plus de ses compagnons de voyage et suit les signes mystérieux qu'elle croit trouver dans les affaires de son père. Bien sûr, il faut prendre le rythme du bouquin, qui n'est pas trépidant. Mais une fois "coulé" dans ces temporalités particulières, on s'y fait, et on se laisse porter par une narration qui est comme détachée. Le huis clos proposé devient rapidement étrange et même oppressant et presque anxiogène à mesure que la narratrice parcourt son chemin intérieur au sein d'un Grand nord canadien en écho avec ses errements. Mais c'est un beau roman sur la quête de soi, sur l'éveil à un nouveau contexte et à un nouveau soi-même.La relation au père imprègne...
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