La Servante écarlate - Nouvelle traduction : Le livre de Margaret Atwood
Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Galaad, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d'esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, servante écarlate parmi d'autres à qui l'on a ôté jusqu'à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de sa femme. Le soir, dans sa chambre à l'austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travailler... En rejoignant un réseau clandestin, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté.
Paru en 1985,
La Servante écarlate est aujourd'hui un classique de la littérature anglo-saxonne et un étendard de la lutte pour les droits des femmes. Si la série adaptée de ce chef-d'œuvre a donné un visage à Defred, celui d'Elisabeth Moss, cette nouvelle traduction révèle toute sa modernité ainsi que la finesse et l'intelligence de Margaret Atwood.
La Servante est un roman polysémique, empli de références littéraires et bibliques, drôle même... et c'est à nous, lecteurs, de découvrir ses multiples facettes.
De (auteur) : Margaret Atwood
Traduit par : Michèle Albaret-Maatsch
Préface de : Michèle Albaret-Maatsch
Expérience de lecture
Avis Babelio
Valerie31
• Il y a 1 semaine
Vous pensez que les religions peuvent être dangereuses ? M. Atwood décrypte au milieu des années 80 (période aux USA ou des médecins pratiquant l'IVG ont commencé à faire l'objet de listes conduisant à l'assassinat de certains d'entre-eux en pleine période de l'administration Reagan) ce puritanisme et l'emprise religieuse catholique/évangéliste et son fanatisme (qui n'est en soi que l'application stricte des textes religieux) qui fourni le matériau de départ du livre. Un monde rongé par la pollution, des femmes qui ne peuvent plus enfanter. Une caste dirigeante qui doit avoir des enfants. Quelques-unes, les servantes, capables elles d'enfanter, sont placées comme mères porteuses soumises à un rituel qui n'est rien d'autre qu'un viol sanctifié. D'autres, infertiles, échoueront dans des bordels au nom évocateur = "chez Jézabel". Hypocrisie du puritanisme. Surveillance constante (on pense forcément à Orwell), tyrannie, dictature et soumission des femmes par la dépossession de leur corps quel que soit le mode d'exploitation. A l'heure actuelle, on pense obligatoirement a des endroits où les femmes subissent ce qui procède du même mécanisme et en tant que femme, cela me bouleverse (au mieux et pour rester correcte). Définitivement le roman exprime ce que je pense depuis longtemps : les femmes doivent rester vigilantes sur leurs droits car elles seront toujours les premières à être dépossédées au nom d'une religion, d'une idéologie ou les deux. La série m'a fait découvrir le roman et je ne le regrette pas : comme souvent, il est très au-dessus de l'adaptation qui en a été faite. Je n'ai pas lu la suite récente de l'auteur, à voir. A lire pour se souvenir qu'en tant que femme nos droits sont extrêmement fragiles, sujets à controverse permanente.
Limihanabooks
• Il y a 1 semaine
#xNaN Hello booksta! #xNaN La servante écarlate de Margaret Atwood • Ma note : 3/5 •Pages : 499 •ME : Dystopie féministe - Science fiction J’ai acheté le livre suite à la découverte de la série qui fait partie de mes série favorite . Mais je n’avais jamais pris le temps de le lire . On suit le monologue de Defred alias June qui nous raconte son récit depuis son arrestation jusqu’à sa fonction de servante au sein de la famille Waterford . June nous raconte son quotidien , ses peurs ses angoisses, ses pensées les plus intimes . Le récit jongle entre le présent et le passés de June avant la chute de la démocratie jusqu’à la formation de la république de Gilead . Malgré le mot République, Gilead est une dictature de type classique construit sur un modèle d’une pyramide. les hommes ayant un pouvoir absolue sur les femmes . Celle ci sont catégorisés par couleurs il y’a les épouses en bleu/ vert , les servante qui sont en rouge , les tantes en marrons et les Marthas en gris . Les servantes elles forment un caste de parias au seins de la pyramides considérés comme précieuse pour ce qu’elles sont capables de fournir leur fertilité mais intouchable autrement . Cette dystopie est très intéressante. Je ne réalise pas que Ce roman a 30 ans mais il paraît furieusement d'actualité, en ce qui concerne le contrôle des femmes, et la quête du pouvoir absolu, J’avoue que cela me fait un peu peur car je me dis que cela pourrais ce réaliser à tous moment avec tous les produits et avances technologiques. J’ai retrouvé beaucoup de similitude avec la série surtout la saison 1 mais cela manquer un peu d’action à mon goût car June a plutôt un rôle passive dans le livre alors que dans la série c’est le contraire , cependant la lecture est agréable je pense que c’est un classique à lire au moins une fois .
ducotedeslettres
• Il y a 3 semaines
J’adore les dystopies ! Alors les dystopies féministes (même si l’auteure émet quelques réserves sur cette qualification) : je signe ! Les fils de Jacob ont pris le contrôle d’une grande partie du gouvernement des États-Unis et ont imposé leur vision extrémiste. Ces derniers se basent sur des citations de la Bible et veulent alors permettre aux couples aisés qui n’ont pas d’enfants d’en avoir. Car le taux de natalité est en chute libre : il faut réagir! Vient alors l’idée d’une société totalitaire où les femmes vont devenir des servantes et vont participer à des cérémonies tous les mois ou les Commandants tenteront de les mettre enceinte. Les Servantes suivent les enseignements des Tantes et on tente de les convaincre de leur rôle si important. Elles vont porter la vie, elles vont relancer les naissances, elles vont permettre à des couples de connaître le bonheur de la parentalité. Et de cette façon : tous les droits des femmes sont oubliés et elles sont à nouveau considérées à travers leur seule rôle de mère. Ici mère porteuse. Elles sont surveillés par des Anges et l’Oeil n’est jamais loin pour les réprimander si elles franchissent les limites. Il y a énormément d’espions. De ce fait : elles n’ont plus le droit de lire, de discuter, de s’habiller comme elles le souhaitent, de vivre tout simplement. Elles sont obligées de rester dans la famille qu’on leur attribue, de faire les courses et surtout : de se taire et d’obéir et de tomber enceinte. J’ai adoré le roman. La dystopie est bien mise en place, le fait qu’il soit écrit à la première personne permet de se sentir totalement immergé. Tout suivre à travers le personnage de Defred permet de comprendre toute la souffrance qu’elle a vécue (la perte de sa fille, son mari, son statut de servante…). Cependant, et c’est TRÈS rare, mais j’ai préféré la série. Je trouve qu’elle réussit à rendre hommage au livre tout en l’enrichissant. L’atmosphère est encore plus pesante, nous en savons plus sur la mise en place du système et la multitude de points de vue enrichit l’histoire. De plus, l’actrice principale est exceptionnelle et je trouve qu’elle apporte plus de profondeur au personnage de June / Defred. Cependant, je suis ravie d’avoir lu le livre et j’aimerais lire les autres œuvres de Margaret Atwood !
maximebailly
• Il y a 3 semaines
Ouvrage empli de féminisme qui interroge le traitement que fait subir notre société aux femmes à travers l'exploration d'une société dystopique. La lecture est fluide. L'histoire est prenante. On reste un tout petit peu sur notre fin tout de même. [masquer]J'aime bien la conclusion ouverte. On ne sait pas ce que l'héroïne devient après sa fuite.[/masquer]
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Étranger
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- EAN
- 9782221249949
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- Collection ou Série
- Pavillons Poche
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 576
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- Dimensions
- 184 x 124 mm
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12,50 € Poche 576 pages