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Forte tête
Catherine Gibert (traduit par)
Collection : Belfond Vintage
Date de parution : 19/03/2020
Éditeurs :
Belfond
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Forte tête

Catherine Gibert (traduit par)
Collection : Belfond Vintage
Date de parution : 19/03/2020
Livre culte en Angleterre, considéré comme l’un des premiers romans de suffragettes, Forte tête, paru en 1924 et encore inédit en France, est avant tout un inoubliable portrait de femme. Impossible de résister au charme drolatique d’Ursula, à son courage et à sa folle liberté !
Dans le Londres de 1909, Ursula Winfield est ce qu’on appelle une « forte tête ». Là où toutes les autres filles de la bonne société courent les régates et... Dans le Londres de 1909, Ursula Winfield est ce qu’on appelle une « forte tête ». Là où toutes les autres filles de la bonne société courent les régates et les afternoon tea, cette belle et brillante jeune femme passe ses journées à multiplier les expériences dans son laboratoire, avec... Dans le Londres de 1909, Ursula Winfield est ce qu’on appelle une « forte tête ». Là où toutes les autres filles de la bonne société courent les régates et les afternoon tea, cette belle et brillante jeune femme passe ses journées à multiplier les expériences dans son laboratoire, avec l’espoir d’intégrer un jour la Société de chimie.
 
Et rien ne peut la détourner de sa mission, ni les conventions sociales ni son amour balbutiant pour le beau Tony Balestier. Jusqu’au jour où la voilà entraînée, bien malgré elle, dans le combat des suffragettes, ces terribles « viragos » qui mettent Londres sens dessus dessous afin d’obtenir le droit de vote…


 
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EAN : 9782714493521
Code sériel : 9999
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
Belfond
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EAN : 9782714493521
Code sériel : 9999
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • 4bis 12/02/2024
    Il fait gris au point que le soleil semble avoir oublié de se lever. Ca fait cinq fois que j’éternue, trois mouchoirs que je trempe et il n’est pas huit heures. Même les quatre tasses de maté bouillant ne m’auront pas rendu ma voix. Les premières gouttes tapent sur le carreau réduisant à néant mon projet de balade. La situation idéale : Toutes les raisons de ne pas sortir et un excellent bouquin ! Sans scrupule mais avec un frisson de plaisir, je suis retournée sous la couette, calée par de nombreux oreillers, laissant les heures dériver tandis que je dévorais ce roman sentimental intelligent. Ecrit en 1924, Forte tête, titre original The Call, est un roman dit « de suffragette » et on peut penser que sa récente publication en France surfe sur la vague féministe du moment. Toutefois, le livre ne se réduit pas à cela. Ursula est une jeune femme de très bonne famille dans l’Angleterre du début du 20e siècle. Elevée par des précepteurs, dans une relation distante mais pleine d’affection pour une mère qui joue habilement les têtes de linotte, elle a cultivé l’extravagante manie de faire des expériences de chimie dans le grenier de la grande demeure parentale. Le roman commence donc par évoquer ses quelques incursions dans le monde scientifique et très masculin des conférences savantes. Par contraste, les attentes maternelles, toutes de mondanités, de fanfreluches et de soupirants rendent joyeux des dialogues piquants, pittoresque la construction de ce personnage qui n’a rien d’une virago. Un professeur, joli garçon et mal marié, prend la belle Ursula sous sa protection paternelle et lui permet l’accès à un laboratoire de l’université. La réaction de son épouse aussi ignare que jalouse, ses propres tourments à lui, l’indifférence manifeste de notre jeune scientifique à tout ce qui ne concerne pas ses tubes à essai font la trame d’autant de scènes amusantes et esquissent des personnages plus épais que ce que leur rôle semble d’abord devoir supposer. On suit tout cela avec plaisir et un certain détachement amusé bien agréable à éprouver. A cette première trame s’ajoutent d’autres rencontres, un amour partagé cette fois avec le beau Tony, l’imprégnation progressive de notre jeune héroïne aux enjeux du droit de vote pour les femmes. On y suit quelques téméraires suffragettes, avec le regard d’abord choqué de toute jeune fille de bonne famille, et petit à petit de plus en plus convaincu de la nécessité d’une démonstration de force. Ce que ces femmes ont accompli pendant ces années a tout du sacrifice à une cause plus grande. Emprisonnements, grèves de la faim, opposition non violente : elles auront inventé mille stratagèmes pour contourner l’indifférence, l’hostilité opposées à leurs revendications. Notre Ursula en sera une des plus ferventes militantes, son cœur dût-il en souffrir. Et, quelques années après, la Grande guerre battra une nouvelle fois les cartes, rejouant alors d’autres thèmes connus du roman de guerre : l’enrôlement, la perspective du front, le travail des femmes aux arrières et tout le reste que je tais pour vous laisser un peu de suspense. A chaque fois que je trouvais cette histoire un peu trop convenue, elle changeait de direction. A chaque fois que je regrettais la disparition expéditive d’un personnage ou sa réduction à une caricature élémentaire, je l’avais enterré ou catalogué trop vite. Forte tête n’est pas un roman époustouflant. C’est une jolie et légère réflexion sur l’engagement, l’évolution des convictions, la force de ses désirs. C’est une histoire où les robes froufrouttent et où les jeunes filles ont de temps en temps les larmes aux yeux. On y boit du thé, on s’y promène le long des rivières, on s’y montre héroïque et tendre. On y respire un air délicieusement suranné. Avec beaucoup d’humour et de détermination, on y aura été à la hauteur de la situation et moi, j’en aurai été toute ragaillardie. La pluie est passée, le temps serait presque printanier. La montagne de mouchoirs est proportionnelle à l’intensité du rouge qui entoure mon nez et toute la maison embaume la tisane. Mon temps n’aurait pas pu être mieux employé. Il fait gris au point que le soleil semble avoir oublié de se lever. Ca fait cinq fois que j’éternue, trois mouchoirs que je trempe et il n’est pas huit heures. Même les quatre tasses de maté bouillant ne m’auront pas rendu ma voix. Les premières gouttes tapent sur le carreau réduisant à néant mon projet de balade. La situation idéale : Toutes les raisons de ne pas sortir et un excellent bouquin ! Sans scrupule mais avec un frisson de plaisir, je suis retournée sous la couette, calée par de nombreux oreillers, laissant les heures dériver tandis que je dévorais ce roman sentimental intelligent. Ecrit en 1924, Forte tête, titre original The Call, est un roman dit « de suffragette » et on peut penser que sa récente publication en France surfe sur la vague féministe du moment. Toutefois, le livre ne se réduit pas à cela. Ursula est une jeune femme de très bonne famille dans l’Angleterre du début du 20e siècle. Elevée par des précepteurs, dans une relation distante mais pleine d’affection pour une mère qui joue habilement les têtes de linotte, elle a cultivé l’extravagante manie de faire des expériences de chimie dans le grenier de...
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  • Melwasul07 13/08/2022
    Aujourd’hui au programme du mois anglais, un roman vintage et j’ai choisi « Forte tête » de Edith Ayrton Zangwill et je peux dire que j’ai eu entièrement raison. J’ai passé un très bon moment et j’ai appris tout pleins de choses sur le mouvement des suffragettes, ces femmes qui, au Royaume-Uni, ont eu l’idée saugrenue de demander le droit de vote ! • Ursula, l’héroïne, est une scientifique et ne vit que pour sa science et on pourrait croire, de par sa passion par la science dans ce monde résolument masculin et où elle n’a que peu son mot à dire, quelle serait une des premières à soutenir le mouvement des suffragettes. Mais que nenni ! Elle les a en horreur, elle est profondément choquée de voir ces femmes se donner en spectacle et elle est très loin de soutenir leur cause. Et pourtant, petit à petit, Ursula va les comprendre, les défendre et même être une des plus active et des plus déterminée du mouvement ! • L’auteure montre parfaitement le cheminement et les raisons qui vont faire qu’Ursula va se joindre à ce mouvement. Elle dépeint parfaitement ce que toutes ces femmes ont eu à endurer pour se faire entendre, pour obtenir gain de cause, pour nous mettre à nous aujourd’hui d’avoir les droits que nous avons. • « Forte tête » a été écrit en 1924 et pourtant je l’ai trouvé résolument moderne. Son écriture ne laisse pas deviner qu’il se rapproche des livres centenaires. L’auteure a su rajouter une dose d’humour et une jolie romance à tous les messages qu’elle souhaitait faire passer. Les nuances et la délicatesse apportés au personnage d’Ursula nous la rendent attachante et nous permet de nous identifier à elle et à son histoire. • Il s’agit donc pour moi d’un roman à lire absolument, juste une petite dernière remarque concernant la préface qui est à lire à la fin si vous ne voulez pas découvrir des éléments du roman (j’ai vite senti que j’allais trop en apprendre et je l’ai passée pour ne la lire qu’à la fin : meilleure des idées !).Aujourd’hui au programme du mois anglais, un roman vintage et j’ai choisi « Forte tête » de Edith Ayrton Zangwill et je peux dire que j’ai eu entièrement raison. J’ai passé un très bon moment et j’ai appris tout pleins de choses sur le mouvement des suffragettes, ces femmes qui, au Royaume-Uni, ont eu l’idée saugrenue de demander le droit de vote ! • Ursula, l’héroïne, est une scientifique et ne vit que pour sa science et on pourrait croire, de par sa passion par la science dans ce monde résolument masculin et où elle n’a que peu son mot à dire, quelle serait une des premières à soutenir le mouvement des suffragettes. Mais que nenni ! Elle les a en horreur, elle est profondément choquée de voir ces femmes se donner en spectacle et elle est très loin de soutenir leur cause. Et pourtant, petit à petit, Ursula va les comprendre, les défendre et même être une des plus active et des plus déterminée du mouvement ! • L’auteure montre parfaitement le cheminement et les raisons qui vont faire qu’Ursula va se joindre à ce mouvement. Elle dépeint parfaitement ce que toutes ces femmes ont eu à endurer pour se faire entendre, pour obtenir gain...
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  • Doralex72 05/07/2022
    Dans ce roman paru il y a prêt de cent ans, l’autrice nous conte la vie d’Ursula Winfield. Issue d’une famille aisée, cette jeune femme scientifique passionnée, vit dans l’Angleterre post-victorienne, sans trop se soucier des bouleversement sociétaux. Car, pendant qu’elle mène ses recherches dans son laboratoire sous l’œil attendri de son mentor, Vernon Smeer, les suffragettes de battent pour obtenir un droit qu’elles estiment fondamental : le droit de vote des femmes. Ursula est bien loin de ses considérations qu’elle juge inutile. Ce nouveau droit ne l’intéresse pas, pire, elle n’en voit pas l’intérêt, et la violence déployée par ces femmes la sidère. Jusqu’à ce qu’elle les approche, qu’elle apprenne à les connaître elles et leur mouvement, et qu’elle les rejoigne. Le tournant du roman se trouve là en effet, la transformation d’Ursula en pasionaria de la cause. Ce roman est classique. Il ne contient aucun rebondissement de taille mais il a le mérite de dépeindre la façon dont le droit des femmes a été obtenu, les combats que cela a suscité et les sacrifices consentis par une poignée de femmes volontaires. Il est très intéressant du point de vue historique.
  • Fabienne30 22/05/2020
    Ursula est une jeune femme qui sait ce qu'elle veut. Elle désire intégrer la société de chimie et multiplie les expériences dans son laboratoire. Un jour, elle se retrouve entraînée dans une manifestation de suffragettes qui militent pour le droit de vote des femmes. La jeune femme va épouser la cause jusqu'à mettre sa santé en danger, ainsi que sa vie. Mais elle veut se rendre utile à cette guerre qui vient de commencer dans le monde et notamment en Angleterre... Une histoire passionnante, sur une femme passionnée qui bravera les "quand dira-t-on" en manifestant mais aussi en trouvant un matériel utile aux soldats en tant de guerre, qui mettra du temps à être validé par l'armée car elle est une femme.
  • mallaurylit 14/05/2020
    Chère Edith, La plus grande des libertés est certainement celle de choisir…pouvoir décider qui on veut être, ce que l'on veut faire, avec qui, pouvoir se tromper et recommencer, entreprendre ou attendre, donner son avis, être décisionnaire de sa propre vie, voter pour celui ou celle qui nous correspond… Même si ton roman a le charme du Vintage, parce qu'écrit au début d'un siècle qui se conjugue déjà au passé, il s'agit avant tout du parcours d'une jeune femme se situant à une époque où être une femme laissait peu de choix, si ce n'est ceux accordés par les hommes et la Société. Ursula, ton héroïne passionnée et passionnante mène sa vie avec détermination. Là où on attend d'elle qu'elle se trouve un mari et se consacre à son foyer, elle préfère être chimiste alors même qu'on ne lui reconnait pas ce rôle. Son engagement est total, et lorsque par un concours de circonstances, elle découvre la réalité du mouvement des suffragettes, elle décide là aussi de prendre part activement à cette cause, et ce avec énergie et conviction acceptant les sacrifices qui devront être faits. Ton récit, militant parce que profondément féministe, décrit ce combat mené pour obtenir le droit de votes des femmes. Avec une plume, qui même après traduction ne perd rien de son élégance si délicieusement britannique, tu nous décris la volonté de ces femmes prêtes à tout pour faire entendre leurs voix. Leur histoire se lit avec intérêt, certaines réflexions trouvent un écho avec notre monde d'aujourd'hui, et quand maintenant on pourrait penser que tout cela est loin de nous, on constate que, non, notre vigilance ne doit pas diminuer, que notre modernité ne l'est peut-être pas encore totalement, qu'il reste toujours des luttes à poursuivre. Et si les faits appartiennent à hier, dans un contexte qui n'est plus le nôtre, ton livre démontre que les idées elles, sont toujours encore d'actualité. Chère Edith, La plus grande des libertés est certainement celle de choisir…pouvoir décider qui on veut être, ce que l'on veut faire, avec qui, pouvoir se tromper et recommencer, entreprendre ou attendre, donner son avis, être décisionnaire de sa propre vie, voter pour celui ou celle qui nous correspond… Même si ton roman a le charme du Vintage, parce qu'écrit au début d'un siècle qui se conjugue déjà au passé, il s'agit avant tout du parcours d'une jeune femme se situant à une époque où être une femme laissait peu de choix, si ce n'est ceux accordés par les hommes et la Société. Ursula, ton héroïne passionnée et passionnante mène sa vie avec détermination. Là où on attend d'elle qu'elle se trouve un mari et se consacre à son foyer, elle préfère être chimiste alors même qu'on ne lui reconnait pas ce rôle. Son engagement est total, et lorsque par un concours de circonstances, elle découvre la réalité du mouvement des suffragettes, elle décide là aussi de prendre part activement à cette cause, et ce avec énergie et conviction acceptant les sacrifices qui devront être faits. Ton récit, militant parce que profondément féministe, décrit ce combat mené pour obtenir le droit de...
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