Lisez! icon: Search engine
J'ai cru qu'ils enlevaient toute trace de toi
Collection : Belfond Pointillés
Date de parution : 11/04/2019
Éditeurs :
Belfond
En savoir plus

J'ai cru qu'ils enlevaient toute trace de toi

Collection : Belfond Pointillés
Date de parution : 11/04/2019
Printemps 1994. Le pays des mille collines s’embrase. Il faut s’occuper des Tutsi avant qu’ils ne s’occupent de nous.
Rose, jeune Tutsi muette, écrit tous les jours à Daniel, son mari...
Printemps 1994. Le pays des mille collines s’embrase. Il faut s’occuper des Tutsi avant qu’ils ne s’occupent de nous.
Rose, jeune Tutsi muette, écrit tous les jours à Daniel, son mari médecin, souvent absent. Elle lui raconte ses journées avec leur fils Joseph, lui adresse des lettres d’amour… Jusqu’au jour où...
Printemps 1994. Le pays des mille collines s’embrase. Il faut s’occuper des Tutsi avant qu’ils ne s’occupent de nous.
Rose, jeune Tutsi muette, écrit tous les jours à Daniel, son mari médecin, souvent absent. Elle lui raconte ses journées avec leur fils Joseph, lui adresse des lettres d’amour… Jusqu’au jour où écrire devient une nécessité pour se retrouver. Obligée de fuir leur maison, Rose continue de noircir les pages de son cahier dans l’espoir que Daniel puisse suivre sa trace.
Sacha est une journaliste française envoyée en Afrique du Sud pour couvrir les premières élections démocratiques post-apartheid. Par instinct, elle suit les nombreux convois de machettes qui se rendent au Rwanda. Plongée dans l’horreur et l’indicible, pour la première fois de sa vie de reporter de guerre, Sacha va poser son carnet et cesser d’écrire…
 
Dans ce premier roman bouleversant d’humanité, Yoan Smadja raconte le génocide des Tutsi du Rwanda à travers le regard de deux femmes éblouissantes, Rose et Sacha qui, sans le savoir, et par la seule force de leur plume, vont tisser le plus beau des liens, pour survivre à l’inhumain.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782714481016
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
Belfond
En savoir plus
EAN : 9782714481016
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • SabrinaTrublet 21/12/2023
    J’ai cru qu’ils enlevaient toute trace de toi. Yoan SMADJA 1994. Deux femmes qui ne se connaissent pas : Sacha la journaliste française envoyée en Afrique du Sud pour un sujet sur les élections post apartheid et Rose la jeune Tutsi muette qui travaille aux cuisines dans la demeure du consul de France et qui fait sécher de la vanille sur son toit. Rose communique par écrit avec Daniel son mari souvent absent car il est médecin. Sacha tombe sur une affaire étrange : des caisses et des caisses de machettes et fusils qu’elle décide de suivre … jusqu’au Rwanda. Où elle rencontrera Daniel qui s’avérera un bon laisser passer pour elle. Mais la guerre éclate au Rwanda et les Hutus massacrent les Tutsis à coups de machettes. Et Sacha assiste à toute cette horreur. Et Rose doit s’enfuir avec le petit Joseph pour éviter d’être tués. Et Daniel devient presque fou à force de les chercher sans jamais les retrouver, de graver des roses partout où il cherche. Seuls les écrits de Sacha et de Rose pourront témoigner de l’horreur de cette folie meurtrière. Un livre que j’avais depuis de nombreuses années et pour lequel j’avais une véritable attirance quant à la couverture. L’histoire est bien menée entre la vision professionnelle et européenne de Sacha et la vision personnelle et autochtone de Rose. Malheureusement un génocide reste un génocide et il est inévitable de décrire les horreurs commises même si je les trouves plutôt « pas trop détaillées » ici contrairement à d’autres lectures sur le sujet. Pour le devoir de mémoire : à lire ! J’ai cru qu’ils enlevaient toute trace de toi. Yoan SMADJA 1994. Deux femmes qui ne se connaissent pas : Sacha la journaliste française envoyée en Afrique du Sud pour un sujet sur les élections post apartheid et Rose la jeune Tutsi muette qui travaille aux cuisines dans la demeure du consul de France et qui fait sécher de la vanille sur son toit. Rose communique par écrit avec Daniel son mari souvent absent car il est médecin. Sacha tombe sur une affaire étrange : des caisses et des caisses de machettes et fusils qu’elle décide de suivre … jusqu’au Rwanda. Où elle rencontrera Daniel qui s’avérera un bon laisser passer pour elle. Mais la guerre éclate au Rwanda et les Hutus massacrent les Tutsis à coups de machettes. Et Sacha assiste à toute cette horreur. Et Rose doit s’enfuir avec le petit Joseph pour éviter d’être tués. Et Daniel devient presque fou à force de les chercher sans jamais les retrouver, de graver des roses partout où il cherche. Seuls les écrits de Sacha et de Rose pourront témoigner de l’horreur de cette folie meurtrière. Un livre que j’avais depuis de nombreuses années et pour lequel j’avais une véritable attirance quant à la couverture. L’histoire est bien menée entre la vision professionnelle et...
    Lire la suite
    En lire moins
  • cailloudegringole 28/11/2023
    A la différence de Caryl Férey qui, dans ses romans, parvient à ancrer une réelle intrigue dans un environnement social et historique, J'ai cru qu'ils enlevaient toute trace de toi se réduit à son contexte historique avec un scénario qui ne parvient pas à prendre le devant sur l'Histoire. Peut-être que le génocide des Tutsis est tellement abominable qu'il étouffe n'importe quelle tentative de fiction ? J'ai tout de même été touchée par le récit, prise par l'histoire que j'ai lue en quelques jours, mais ce n'est pas grâce à la qualité de la fiction ou grâce à la plume de l'auteur ; c'est la lourdeur du génocide rwandais qui nous happe. Le rythme du récit est plutôt saccadé car il alterne entre une variété de formats avec une qualité d'écriture fluctuante : la narration, des descriptions socio-historiques et des lettres-témoignage. Les personnages sont chacun un peu caricaturaux et le scénario m'a semblé sans grand intérêt. La force du récit émerge de sa documentation très informative et des lettres : une jeune femme, muette, retrace à son mari, tel un journal intime, le Rwanda de son enfance jusqu'aux semaines violentes de guerre civile. Ce témoignage, très chargé émotionnellement, à un certain point insoutenable à lire, finit par démontrer, dans une dernière lettre éblouissante, la possibilité d'une reconstruction après de telles atrocités. Finalement en un livre plutôt court, Yoan Smadja nous fait évoluer parmi les pires atrocités d'une guerre particulièrement barbare et mutilante, et l'une des forces humaines les plus époustouflantes : la résilience. A la différence de Caryl Férey qui, dans ses romans, parvient à ancrer une réelle intrigue dans un environnement social et historique, J'ai cru qu'ils enlevaient toute trace de toi se réduit à son contexte historique avec un scénario qui ne parvient pas à prendre le devant sur l'Histoire. Peut-être que le génocide des Tutsis est tellement abominable qu'il étouffe n'importe quelle tentative de fiction ? J'ai tout de même été touchée par le récit, prise par l'histoire que j'ai lue en quelques jours, mais ce n'est pas grâce à la qualité de la fiction ou grâce à la plume de l'auteur ; c'est la lourdeur du génocide rwandais qui nous happe. Le rythme du récit est plutôt saccadé car il alterne entre une variété de formats avec une qualité d'écriture fluctuante : la narration, des descriptions socio-historiques et des lettres-témoignage. Les personnages sont chacun un peu caricaturaux et le scénario m'a semblé sans grand intérêt. La force du récit émerge de sa documentation très informative et des lettres : une jeune femme, muette, retrace à son mari, tel un journal intime, le Rwanda de son enfance jusqu'aux semaines violentes de guerre civile. Ce témoignage, très chargé émotionnellement, à un certain point...
    Lire la suite
    En lire moins
  • mumuboc 26/06/2023
    Génocide... Rwanda - Avril 1994, dans l'indifférence mondiale une etnie en exterminait une autre. Ici le parti pris est de le faire à travers deux témoignages : celui d'une journaliste, Sacha, et d'un tutsi, Rose et pour cette dernière grâce à un carnet. Nul ne peut rester indifférent à un tel récit car même si la forme employée est le roman, il s'appuie sur une réalité qui est désormais connue et qui reste un des massacres les plus sombres et sauvages perpétré. Entre le style journalistique des faits, l'émotion d'une femme face à l'indifférence, l'inhumanité parfois et la douceur d'une mère et épouse privée de la parole mais non des mots, le lecteur est au cœur du drame et de ses conséquences.
  • Didilit 24/12/2022
    Bouleversant! Renversant! C'est plongé dans l'horreur absolue que renaît notre foi en l'humanité. A lire absolument! J'ai eu du mal à reprendre un livre juste après... Rose restera dans ma mémoire avec beaucoup d'émotions et pour très longtemps!
  • AudreyT 30/01/2022
    ***** Cette histoire, c’est celle de Rose, de son fils Joseph, de son époux Daniel, et de tous ceux qui ont croisé leur route. Cette histoire, c’est celle du Rwanda, un pays qui a basculé dans la haine au printemps 1994. Cette histoire, c’est celle des mots, ceux qu’on écrit, ceux qu’on enfouit et ceux qui se perdront dans l’oubli. Cette histoire, c’est enfin celle d’une humanité salie, piétinée, anéantie, qui se relève doucement grâce à l’amour, la solidarité et cette petite flamme qui a continué de briller malgré tout… Que dire si ce n’est que ce roman est une pépite, une lumière, un de ceux qui réchauffe l’hiver et qui reste collé au cœur… L’émotion est au-delà des mots… Yoan Smadja a choisi les plus justes. Ses mots sont doux pour dénoncer la barbarie, ils sont étincelants pour désigner la noirceur et ils sont authentiques pour illuminer l’amour. C’est un roman qui touche profondément. Cette petite histoire dans la grande l’éclaire par son humanité et sa bienveillance. Mais elle dévoile aussi les manquements et les lâchetés. C’est un roman nécessaire sur ce qu’il y a de pire et de plus beau en l’homme… et cet équilibre si fragile, si incompréhensible, si faillible entre les deux…***** Cette histoire, c’est celle de Rose, de son fils Joseph, de son époux Daniel, et de tous ceux qui ont croisé leur route. Cette histoire, c’est celle du Rwanda, un pays qui a basculé dans la haine au printemps 1994. Cette histoire, c’est celle des mots, ceux qu’on écrit, ceux qu’on enfouit et ceux qui se perdront dans l’oubli. Cette histoire, c’est enfin celle d’une humanité salie, piétinée, anéantie, qui se relève doucement grâce à l’amour, la solidarité et cette petite flamme qui a continué de briller malgré tout… Que dire si ce n’est que ce roman est une pépite, une lumière, un de ceux qui réchauffe l’hiver et qui reste collé au cœur… L’émotion est au-delà des mots… Yoan Smadja a choisi les plus justes. Ses mots sont doux pour dénoncer la barbarie, ils sont étincelants pour désigner la noirceur et ils sont authentiques pour illuminer l’amour. C’est un roman qui touche profondément. Cette petite histoire dans la grande l’éclaire par son humanité et sa bienveillance. Mais elle dévoile aussi les manquements et les lâchetés. C’est un roman nécessaire sur ce qu’il y a de pire et de plus beau en l’homme… et cet équilibre si fragile, si incompréhensible, si faillible entre...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous et recevez toute l'actualité des éditions Belfond
Découvrez les auteurs en vogue et les nouveautés incontournables de la scène internationale.