Je ne ramènerai rien de Bamako

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• Yayamia 08/08/2017

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  Je viens de finir la lecture de ce livre et j’en ai été ravie ! Un bijou ! Je suis étonnée du très peu de commentaires le concernant : si peu de personnes l’ont lu alors qu’il a été édité en 2009 ? (moi-même n’en avais jamais entendu parler, je l’ai trouvé au hasard des rayons d’une bibliothèque de prêt …). Lédide, un Bruxellois de vingt ans débarque à Oran pour y rejoindre une jeune belge qu’il a croisée l’année précédente. Mais la demoiselle ne l’a pas attendu. Il parcourt « en routard » l’Algérie direction le Sud, le cœur ouvert à l’inconnu, réfléchit sur les différences de mode de vie, y note ses réflexions sur un journal de bord. Il vit plusieurs mois dans une tribu touarègue qui l’accueille chaleureusement … ce qui déplaît fortement aux autorités policières qui, ayant saisi son carnet de notes/ journal de bord, finit par l’expulser du territoire algérien en direction du Niger. Il va y rencontrer deux Maliens aussi désargentés que lui, expulsés eux aussi, mais de France où ils avaient tenté l’aventure d’entrer sans papiers. Ensemble, ils font route vers Bamako : c’est une route possible pour Lédide qui doit regagner l’Europe en contournant l’Algérie. Mais, en arrivant dans la famille des Maliens, il se retrouve adopté par elle, et la famille est large ! La mère de l’aîné des Maliens le déclare « son fils blanc » et Lédide se met à faire vraiment partie de la concession et à ressentir un profond bien-être à cette autre vie, si radicalement différente de celle de l’Europe. Le livre fait pénétrer le lecteur au plus profond de cette vie pleine de chaleur affective, des coutumes et rites relationnels entre les uns et les autres, au milieu desquels l’Européen accumule les gaffes avec les meilleures intentions du monde (de même que son « frère malien », plus tard, ne comprendra rien aux modes de relations à l’intérieur de la société belge) ! Bien qu’il s’agisse d’un roman rédigé à la troisième personne, que nulle part, n’est évoquée une éventuelle autobiographie, on ressent la parfaite connaissance de l’auteur des ethnies d’Afrique de l’Ouest, et de l’intimité qu’il a probablement ( ?) nouée lui-même avec une famille malienne. Lédide va vivre de nombreux mois avec eux (un an ou deux ? l’Africain ne compte pas le temps …), avant de reprendre ses études à Bruxelles. 17 ans plus tard, il va retourner en visite dans sa famille malienne. Et là, un évènement bouleversera le reste de sa vie … Outre l'histoire passionnante de la rencontre de deux mondes, ce livre est écrit sur un niveau de langage soutenu, dans un style littéraire parfait mais accessible à tous. Je viens de finir la lecture de ce livre et j’en ai été ravie ! Un bijou ! Je suis étonnée du très peu de commentaires le concernant : si peu de personnes l’ont lu alors qu’il a été édité en 2009 ? (moi-même n’en avais jamais entendu parler, je l’ai trouvé au hasard des rayons d’une bibliothèque de prêt …). Lédide, un Bruxellois de vingt ans débarque à Oran pour y rejoindre une jeune belge qu’il a croisée l’année précédente. Mais la demoiselle ne l’a pas attendu. Il parcourt « en routard » l’Algérie direction le Sud, le cœur ouvert à l’inconnu, réfléchit sur les différences de mode de vie, y note ses réflexions sur un journal de bord. Il vit plusieurs mois dans une tribu touarègue qui l’accueille chaleureusement … ce qui déplaît fortement aux autorités policières qui, ayant saisi son carnet de notes/ journal de bord, finit par l’expulser du territoire algérien en direction du Niger. Il va y rencontrer deux Maliens aussi désargentés que lui, expulsés eux aussi, mais de France où ils avaient tenté l’aventure d’entrer sans papiers. Ensemble, ils font route vers Bamako : c’est une route possible pour Lédide qui doit regagner...

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