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Kolyma
Collection : Belfond Noir
Date de parution : 18/02/2010
Éditeurs :
Belfond

Kolyma

Collection : Belfond Noir
Date de parution : 18/02/2010

 

1956. La mort du « petit père des peuples » a plongé le pays dans le chaos. Tandis que Khrouchtchev entreprend sa politique de déstalinisation, les langues se délient :...

1956. La mort du « petit père des peuples » a plongé le pays dans le chaos. Tandis que Khrouchtchev entreprend sa politique de déstalinisation, les langues se délient : le temps est venu de régler les comptes.

Ex-agent zélé du MGB, Leo Demidov, aujourd'hui repenti, est à la tête...

1956. La mort du « petit père des peuples » a plongé le pays dans le chaos. Tandis que Khrouchtchev entreprend sa politique de déstalinisation, les langues se délient : le temps est venu de régler les comptes.

Ex-agent zélé du MGB, Leo Demidov, aujourd'hui repenti, est à la tête d'un département de criminologie. Avec sa femme, Raisa, il a adopté deux fillettes, mais l'aînée, Zoya, hait ce père de substitution. Et elle n'est pas la seule…
Car, dans l'ombre, quelqu'un attend son heure, une femme que la colère et le sentiment d'injustice ont rendue ivre de vengeance.

Pour sauver les siens, Leo n'aura bientôt plus d'autre choix que de se jeter dans la gueule du loup : le terrifiant goulag de Kolyma…

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EAN : 9782714447692
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782714447692
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ils en parlent

« Un polar haletant et intelligent.»
Philippe Lemaire, Le Parisien

« [...] un roman d'amour paternel, d'espionnage, de cape et d'épée à la sauce chars soviétiques qui décoiffe et qui se nourrit de dialogues d'un réalisme inoui. L'auteur fait ressentir le climat froid et la rudesse des éléments en des pages panthéistes de toute beauté. Terrifiante réflexion sur le poids de nos culpabilités individuelles et collectives, ce roman de grande ampleur narrative confirme la puissance littéraire d'un Tom Rob Smith, sorte de John Le Carré des sagas familiales complexes.»
Jean-Rémi Barland, La Voix du Luxembourg

« À l’instar d’un J.M. Coetzee dans Disgrâce, Tom Rob Smith s’interroge sur la notion de réparation : peut-on demander à nos victimes de nous absoudre de nos propres crimes ? »
Dennis Lehane, auteur de Mystic River

« La capacité de Tom Rob Smith à restituer dans toute leur pathétique splendeur la paranoïa et le chaos qui régnèrent durant la période post-stalinienne est tout simplement étourdissante, tout comme l’est son incroyable connaissance des moindres recoins de la bureaucratie soviétique. Sa description d’une société lugubre est étrangement réelle, et son intrigue nerveuse file comme un train de prisonniers en route pour le goulag. Leo, enfin, est un fantastique personnage : implacable, respectable et merveilleusement complexe. Un superbe thriller, à l’atmosphère glaçante admirablement rendue. »
Kirkus Reviews

« De Moscou à la Sibérie et jusqu’à une Hongrie en pleine révolution, ce roman frénétique multiplie les rebondissements. L’absence d’effet de surprise dramatique d’Enfant 44 est ici largement compensée par la virtuosité avec laquelle l’auteur restitue l’aube de la Russie post-stalinienne. »
Publishers Weekly

« S’inspirant d’un discours secret tenu par Khroutchev, Tom Rob Smith nous livre un thriller étincelant, doublé d’une véritable enquête sur la société soviétique aux prises avec les retombées catastrophiques d’un règne tyrannique. »
Kirkus Reviews, spécial Mysteries & Thriller

« Certainement pas un livre à recommander aux plus impressionnables ! »
The Bookseller

À propos d’Enfant 44 :
« Vie et destin d’un jeune homme frappé par le doute, arroseur arrosé d’une extraordinaire machine à broyer la vérité, Enfant 44 saisit le lecteur par la puissance de son récit et la densité de son regard. Rarement on a lu texte plus oppressant… Thriller impeccable, haletant, parfaitement vissé, Enfant 44 estsurtout le portrait d’une série d’hommes et de femmes pris en étau entre conscience morale et instinct de survie. Tom Rob Smith fait sentir à chaque page la peur, la lâcheté, le mensonge, le dégoût de soi qui les broient, chacun à leur manière. »
Michel Abescat, Télérama

« Une fois que vous aurez tourné la dernière page, ne désespérez pas, la suite est sur le point de paraître. »
Pascale Frey, Elle

« C’est le genre de livre cauchemar pour un couple. Un contraceptif plus puissant que n’importe quel thriller télévisuel. Troussé comme un polar, cousu dans les meilleurs ateliers d’écriture, avec de petits chapitres courts, et truffé de rebondissements, ce roman de 400 pages est signé d’un inconnu qui ne va pas le rester longtemps… D’une maîtrise absolue, Enfant 44 tient de bout en bout ses promesses. »
Raphaël Stainville, Le Figaro Magazine

« Tom Rob Smith conjugue avec maestria récit d’aventures et polar métaphysique. En un mot, crimes et châtiment. Une vraie montagne russe. »
François Lestavel, Paris Match

« Un formidable suspense au cœur de la machine bolchevique à broyer les hommes. »
Alexis Liebaert, Marianne

« Dans ce premier roman, Tom Rob Smith épate par la précision et la puissance de ses descriptions, par la force d’évocation des situations, par l’humanité de ses portraits. »
Josiane Gueguen, Ouest France

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • deslivresdesmots 17/12/2022
    Ce livre est la suite d’Enfant 44, que j’ai lu il y a quelques années et que j’avais adoré. On retrouve le personnage principal Léo et sa femme Raïssa en 1956 dans une URSS bouleversée par l’arrivée de Khroutchev qui dénonce la politique de Staline. Ex-agent du MGB où il a dénoncé des centaines de civils, torturés, envoyés au goulag et parfois tués, il crée un département de criminologie qui se veut juste. Avec sa femme, il a adopté deux fillettes mais l’aînée le déteste et elle a ses raisons (on le sait dans le tome précédent). Seulement, une véritable révolution se met en marche et tous les anciens agents du MGB sont tués les uns après les autres. Une femme est à la tête de ce groupe de vengeance et en veut de très près à Léo. Pour sauver sa famille, ce dernier va tout tenter, jusqu’à se faire prisonnier dans le terrible goulag de Kolyma qui se veut être le plus meurtrier. Avec ces romans, je découvre une partie de l’histoire que je connais peu. L’histoire en URSS ou encore la révolution en Hongrie qui concerne une bonne partie de ce livre. C’est riche, intéressant mais difficile à lire tant certains passages sont sombres et terribles. Les personnages sont extrêmes attachants même si Léo a fait des choses horribles, il fait tout pour se rattraper et devenir quelqu’un de bien, d’honnête et cela fonctionne. La plume de l’auteur est prenante, il maitrise parfaitement l’art du suspens et du rebondissement. C’est un livre où on a pas le temps de s’ennuyer, on enchaîne les chapitres qui sont courts et percutants, on veut toujours en savoir plus alors on continue d’avaler les pages les unes après les autres. J’ai trouvé ce roman peut-être moins noir que le premier puisque celui d’avant concernait des dizaines d’enfants morts. Vous pouvez très bien lire ce livre sans forcément avoir lu celui d’avant mais lire le premier vous permettra de mieux comprendre ce que Léo a pu faire dans le passé, pourquoi il a voulu sortir du MGB et surtout cela a encore plus d’importance concernant les filles adoptées par le couple. Ce roman est à lire bien au chaud chez soi car le froid glacial de l’Union Soviétique va vous transpercer. Ce livre est la suite d’Enfant 44, que j’ai lu il y a quelques années et que j’avais adoré. On retrouve le personnage principal Léo et sa femme Raïssa en 1956 dans une URSS bouleversée par l’arrivée de Khroutchev qui dénonce la politique de Staline. Ex-agent du MGB où il a dénoncé des centaines de civils, torturés, envoyés au goulag et parfois tués, il crée un département de criminologie qui se veut juste. Avec sa femme, il a adopté deux fillettes mais l’aînée le déteste et elle a ses raisons (on le sait dans le tome précédent). Seulement, une véritable révolution se met en marche et tous les anciens agents du MGB sont tués les uns après les autres. Une femme est à la tête de ce groupe de vengeance et en veut de très près à Léo. Pour sauver sa famille, ce dernier va tout tenter, jusqu’à se faire prisonnier dans le terrible goulag de Kolyma qui se veut être le plus meurtrier. Avec ces romans, je découvre une partie de l’histoire que je connais peu. L’histoire en URSS ou encore la révolution en Hongrie qui concerne une bonne partie de ce livre. C’est riche, intéressant mais difficile à...
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  • mylena 12/12/2022
    Kolyma est la suite d’Enfant 44. Même s’il se situe chronologiquement après (l’histoire commence au moment où sort le fameux rapport Khrouchtchev), et qu’on y retrouve Léo et son épouse Raïssa, ce roman peut se lire tout à fait indépendamment. Il se déroule sur trois temps et lieu : à Moscou fin février 56 (rapport Khrouchtchev) – quelques semaines plus tard à la Kolyma – à Budapest fin octobre (insurrection de Budapest). Nul besoin de s’y connaître en histoire, il suffit de se laisser porter par les événements et actions. J’ai retrouvé avec plaisir l’écriture de Tom Rob Smith, il entremêle toujours avec brio éléments historiques, détails d’époque, faits de société et éléments de fiction. Le rythme est effréné, mais il faut dire que l’année 56 fut mouvementée en URSS. Le seul défaut que je vois à ce livre, c’est qu’il se présente comme un roman policier, alors que finalement ce n’en est pas du tout un. C’est plutôt un roman d’aventure, et même d’aventures rocambolesques. Ce n’est pas un genre que j’apprécie d’ordinaire mais j’ai trouvé que dans ce genre c’était bien réussi. Si le lecteur attend un roman policier il ne peut qu’être déçu, d’autant que malgré toute la justesse du contexte sociétal et historique, l’histoire est complètement invraisemblable ! N’empêche que j’en ai trouvé la lecture fort agréable !Kolyma est la suite d’Enfant 44. Même s’il se situe chronologiquement après (l’histoire commence au moment où sort le fameux rapport Khrouchtchev), et qu’on y retrouve Léo et son épouse Raïssa, ce roman peut se lire tout à fait indépendamment. Il se déroule sur trois temps et lieu : à Moscou fin février 56 (rapport Khrouchtchev) – quelques semaines plus tard à la Kolyma – à Budapest fin octobre (insurrection de Budapest). Nul besoin de s’y connaître en histoire, il suffit de se laisser porter par les événements et actions. J’ai retrouvé avec plaisir l’écriture de Tom Rob Smith, il entremêle toujours avec brio éléments historiques, détails d’époque, faits de société et éléments de fiction. Le rythme est effréné, mais il faut dire que l’année 56 fut mouvementée en URSS. Le seul défaut que je vois à ce livre, c’est qu’il se présente comme un roman policier, alors que finalement ce n’en est pas du tout un. C’est plutôt un roman d’aventure, et même d’aventures rocambolesques. Ce n’est pas un genre que j’apprécie d’ordinaire mais j’ai trouvé que dans ce genre c’était bien réussi. Si le lecteur attend un roman policier il ne peut qu’être déçu,...
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  • Danage 14/10/2022
    « Kolyma » est la suite d'Enfant 44. Leo et Raïssa, son épouse (les héros d'Enfant 44) ont adopté Zoya et Elena (14 et 7 ans). Zoya continue de détester Léo, qui s'accroche, par une sorte de « fanatisme sentimental », comme le dit Fraera, qui veut se venger de Léo. Ancien agent zélé du MGB, Léo enquête aujourd'hui sur les meurtres, comme sur les suicides. « Au même titre que le meurtre, le suicide n'avait pas sa place dans la marche en avant vers une société radieuse. » Léo doit payer pour le mal qu'il a fait, même s'il se plaît à répéter : « L'Etat a besoin de gens comme nous » « Je n'ai fait que suivre les ordres. Et j'ai eu tort. L'Etat a eu tort. Mais j'ai changé. » Raïssa se noie aussi dans les regrets. « Elle avait passé toute sa carrière à faire de la propagande officielle, à enseigner à ces adolescents que l'Etat avait toujours raison, qu'il était toujours juste et bon. Si Staline était coupable d'avoir laissé se développer un culte de la personnalité, Raïssa y avait contribué. ». Regret surtout d'avoir abandonné un enfant. Ressentiment, amour et rédemption, voici les ingrédients d'un roman réussi, qui débute par le suicide de celui qui a imprimé le discours de Khrouchtchev et se poursuit à Kolyma puis à Budapest, dans le tourbillon de la révolution hongroise, du 23 octobre 1956 à novembre 1956, dans un bain de sang, lorsque l'Armée Rouge investit Budapest. le 23 octobre est aujourd'hui un jour férié en Hongrie, « la mémoire de la révolution et de la lutte pour l'indépendance de l'année 1956 ». Un peu de mélo, un peu de culture, et quel rythme ! « Kolyma » est la suite d'Enfant 44. Leo et Raïssa, son épouse (les héros d'Enfant 44) ont adopté Zoya et Elena (14 et 7 ans). Zoya continue de détester Léo, qui s'accroche, par une sorte de « fanatisme sentimental », comme le dit Fraera, qui veut se venger de Léo. Ancien agent zélé du MGB, Léo enquête aujourd'hui sur les meurtres, comme sur les suicides. « Au même titre que le meurtre, le suicide n'avait pas sa place dans la marche en avant vers une société radieuse. » Léo doit payer pour le mal qu'il a fait, même s'il se plaît à répéter : « L'Etat a besoin de gens comme nous » « Je n'ai fait que suivre les ordres. Et j'ai eu tort. L'Etat a eu tort. Mais j'ai changé. » Raïssa se noie aussi dans les regrets. « Elle avait passé toute sa carrière à faire de la propagande officielle, à enseigner à ces adolescents que l'Etat avait toujours raison, qu'il était toujours juste et bon. Si Staline était coupable d'avoir laissé se développer un culte de la personnalité, Raïssa y avait contribué. ». Regret surtout d'avoir abandonné un enfant. Ressentiment, amour et rédemption, voici les ingrédients...
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  • Fuyating 04/05/2022
    Je suis ravie de retrouver Leo et Raïssa pour découvrir ce qu'ils sont devenus après "Enfant 44". Nous plongeons ici dans l'URSS de 1956, période tumultueuse avec le fameux rapport Khroutchev dans lequel ce dernier dénonce la politique de terreur de Staline. L'auteur décrit brillamment les luttes de pouvoir qui s'en sont ensuivies entre réformateurs/modérés et conservateurs, ainsi que le soulèvement de Budapest. Leo, personnage attachant, essaie encore et toujours de faire de son mieux et de sauver sa famille, ce qui l'entraîne dans des aventures extrêmement dangereuses. J'ai beaucoup aimé, comme dans l'opus précédent, la description minutieuse du contexte politique, même si j'ai eu une préférence pour le premier tome. L'auteur a également mis en lumière la complexité des sentiments humains, notamment avec la jeune Zoya. Le roman a un très bon rythme, sans temps mort, et s'accélère même vers la fin avec des chapitres plus court, ce qui permet d'intensifier le récit.
  • LisaGiraudTaylor 12/03/2022
    2e tome après Enfant 44, on retrouve Leo et sa femme Raïssa…. Avec les deux enfants adoptés Zoya, 14 ans et Elena 7 ans. Leo se sent coupable de l’exécution de leurs parents et Zoya lui fait payer en le haïssant et le tenant à distance… et en rêvant de le tuer pendant son sommeil… Ancien agent du MGB –futur KGB – nous les retrouvons en 1956, en pleine guerre froide et lors de la déstalinisation de Khrouchtchev (chef du parti/futur chef du gouvernement en 58) qui va plonger Leo dans un tourbillon et faire face à la vengeance d’une personne qu’il a dénoncée quand il était tout jeune agent. Menaçant sa famille, il doit, pour les sauver, libérer un prêtre dénoncé et condamné au goulag à vie… il se fait donc passer pour un prisonnier devant rejoindre le tristement célèbre goulag de Kolyma où sont enfermés les ennemis du peuple… le voyage est long, pénible et dur pour atteindre Magadan (le port le plus proche). Un vrai transport d’esclaves… On va plonger dans l’enfer blanc, la vengeance aveugle d’une femme et d’un homme, la haine d’une jeune fille, les arcanes des vorys –ces bandes de voyous qui échappent au système soviétique, un état dans l’état -, et l’URSS post-Staline mais pas encore en période Glasnost/Perestroïka ! Kolyma n’est pas Enfant 44, sachez-le… c’est aussi intense mais différemment… plus dépaysant, plus politique, plus dans la marche de l’Histoire, plus intime, aussi. Une lecture très page-turner comme le précédent et un très bon travail de recherche sur l’état concentrationnaire des goulags… même si la fin était attendue… 2e tome après Enfant 44, on retrouve Leo et sa femme Raïssa…. Avec les deux enfants adoptés Zoya, 14 ans et Elena 7 ans. Leo se sent coupable de l’exécution de leurs parents et Zoya lui fait payer en le haïssant et le tenant à distance… et en rêvant de le tuer pendant son sommeil… Ancien agent du MGB –futur KGB – nous les retrouvons en 1956, en pleine guerre froide et lors de la déstalinisation de Khrouchtchev (chef du parti/futur chef du gouvernement en 58) qui va plonger Leo dans un tourbillon et faire face à la vengeance d’une personne qu’il a dénoncée quand il était tout jeune agent. Menaçant sa famille, il doit, pour les sauver, libérer un prêtre dénoncé et condamné au goulag à vie… il se fait donc passer pour un prisonnier devant rejoindre le tristement célèbre goulag de Kolyma où sont enfermés les ennemis du peuple… le voyage est long, pénible et dur pour atteindre Magadan (le port le plus proche). Un vrai transport d’esclaves… On va plonger dans l’enfer blanc, la vengeance aveugle d’une femme et d’un homme, la haine d’une jeune fille, les arcanes des vorys –ces bandes de voyous qui échappent au système soviétique,...
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