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La Conjuration des imbéciles
Jean-Pierre Carasso (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 23/05/2019
Éditeurs :
Robert Laffont

La Conjuration des imbéciles

Jean-Pierre Carasso (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 23/05/2019

Par ce seul livre posthume, John Kennedy Toole gagna une place à part, et une des premières, dans la littérature américaine contemporaine : il reçut le prix Pulitzer en 1981...

Par ce seul livre posthume, John Kennedy Toole gagna une place à part, et une des premières, dans la littérature américaine contemporaine : il reçut le prix Pulitzer en 1981 pour ce roman tumultueux - gargantuesque tragicomédie située dans l'ambiance grouillante des bas quartiers de La Nouvelle-Orléans.
Lors de sa publication...

Par ce seul livre posthume, John Kennedy Toole gagna une place à part, et une des premières, dans la littérature américaine contemporaine : il reçut le prix Pulitzer en 1981 pour ce roman tumultueux - gargantuesque tragicomédie située dans l'ambiance grouillante des bas quartiers de La Nouvelle-Orléans.
Lors de sa publication en France, la même année, l'accueil fut tout aussi enthousiaste, et ce roman-phénomène fit écrire à Jean Clémentin, dans Le Canard enchaîné, les lignes suivantes, toujours d'actualité :
« Un ouvrage de génie comme il n'en paraît pas beaucoup par siècle... Il faudrait des colonnes entières pour détailler les cruautés, les trouvailles, la verve épicolyrique, la puissance de cet ouvrage.
Cette audace, son auteur l'a payée au prix fort : déprimé de ne pas trouver d'éditeur, il s'est suicidé en 1969, à trente et un ans. Onze ans après, sa mère, remuant ciel et terre, réussit à trouver une minuscule maison d'édition, en Louisiane... Alors seulement les " grands " éditeurs et l'establishment intellectuel américain le découvrirent et s'en emparèrent, lui donnant, pour faire bonne mesure, le plus grand prix littéraire des États-Unis et ajoutant ainsi, par leur aveuglement premier et leur emballement final, un chapitre très significatif, une démonstration en quelque sorte, à La Conjuration des imbéciles. »

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EAN : 9782221140826
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221140826
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Sabine57 28/03/2024
    Citation de Jonathan Swift, mise en épigraphe : « Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on peut le reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui. » Je me suis bien éclaté avec Ignatus qui est un sacré personnage hors normes et il a le don de taper sur les nerfs des gens qui l'entourent. Sa mère Mme Reilly a soif de retrouver sa liberté et commence a profiter de la vie mais son fils a du mal a accepter ses nouveaux amis. Comme elle n'en peux plus de son boulet de fils, elle va lui poser un ultimatum c'est de trouver du boulot pour participer aux frais de cette famille monoparentale car il consomme son gros bonhomme. Elle en a marre qu'il stagne dans sa chambre à écrire ses articles incendiaires à s'empiffrer de nourriture et à boire des litres de Dr Nut. "Dr. Nut était une boisson gazeuse produite par la World Bottling Company, basée à la Nouvelle-Orléans. Il a été introduit dans les années 1930 et a été produit jusqu’à la fin des années 1970." Ignatus a du mal à s'intégrer dans le monde du travail et ne trouve rien de mieux que d'écrire des articles ravageurs et il va déclencher des conflits partout où il passe dans la rue, au cabaret les folles nuits où pendant ses heures de travail. Le plus marrant c'est qu'après avoir mis une bombe dans l'entreprise Levy, il va vendre des hot-dogs, le souci c'est qu'il en mange plus qu'il n'en vend. Son anneau gastrique va lui faire la misère avec tout ce qu'il se gave de nourriture. Pour ses employeurs, ce gros bonhomme moustachu à la casquette bleu c'est le diable en personne. Pour Ignatus l'enfer c'est les autres. C'était un roman humoristique incroyable et vraiment à mourir de rire. Pour ceux qui ne l'ont pas encore lu, je vous le conseille vivement. Citation de Jonathan Swift, mise en épigraphe : « Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on peut le reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui. » Je me suis bien éclaté avec Ignatus qui est un sacré personnage hors normes et il a le don de taper sur les nerfs des gens qui l'entourent. Sa mère Mme Reilly a soif de retrouver sa liberté et commence a profiter de la vie mais son fils a du mal a accepter ses nouveaux amis. Comme elle n'en peux plus de son boulet de fils, elle va lui poser un ultimatum c'est de trouver du boulot pour participer aux frais de cette famille monoparentale car il consomme son gros bonhomme. Elle en a marre qu'il stagne dans sa chambre à écrire ses articles incendiaires à s'empiffrer de nourriture et à boire des litres de Dr Nut. "Dr. Nut était une boisson gazeuse produite par la World Bottling Company, basée à la Nouvelle-Orléans. Il a été introduit dans les années 1930 et a été produit jusqu’à la fin des années 1970." Ignatus a du mal à s'intégrer dans le monde du travail et ne trouve...
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  • margarethpolo 27/03/2024
    Un livre très troublant pour moi qui m'a renvoyée à mon enfance et adolescence. Les sentiments n'ont pas de frontière. La bêtise non plus. Ces personnages haut en couleur, pathétiques sont d'autant d'échecs magnifiques, d'échecs nécessaires qui nous hantent et nous rappellent combien nous sommes humains dans nos imperfections aussi. Que ferions nous ici bas si ce n'est pour que les dieux puissent écrire notre histoire. "Quand l'homme pense, Dieu rit".
  • Brice_B 04/03/2024
    Critique publiée initialement sur le site Critiques Libres (2006) Ce livre publié après le suicide de son auteur est une bien étrange recette, je vous assure. Aussi étrange que cela puisse paraître, mon avis rejoindra celui de Walker Percy, l’écrivain qui, persuadé par la mère de Toole onze ans après sa mort, fit publier son ouvrage. Dans sa préface, il indique qu’au début de la lecture, il était intrigué et mitigé, mais pas assez déçu pour stopper la lecture ; puis qu’ensuite l’œuvre s’est relevée à lui, imposant parfois quelques fou-rires. Dans les premières pages de la lecture, nous faisons connaissance avec ce personnage haut en couleur et répugnant qu’est Ignatus Reilly, obèse, sale, mal habillé, psychotique un brin paranoïaque, érudit sans emploi, vivant chez sa mère. Ignatus est fascinant, et le lecteur suit ses folles aventures d’un scandale sur la voie publique, jusqu’a, ses frasques de vendeur de Hot-Dog déguisé en pirate en passant par la case des Pantalons Levy et du parti de la paix. L’oeuvre ne ressemble à aucune autre, tout y est savoureusement désordonné, et l’on passe d’une émotion à l’autre avec une facilité déconcertante, ou l’on en arrive à éprouver de la haine ou de la répulsion avant de partir dans un fou-rire nerveux. Parce que ce roman est avant tout et surtout un roman très drôle, à prendre avec beaucoup de distance et de second degré, sur un personnage décalé et un peu fou. Je ne sais pas s’il méritait le prix Pulitzer, mais il méritait au moins deux choses très sûres : être publié, et être lu. Critique publiée initialement sur le site Critiques Libres (2006) Ce livre publié après le suicide de son auteur est une bien étrange recette, je vous assure. Aussi étrange que cela puisse paraître, mon avis rejoindra celui de Walker Percy, l’écrivain qui, persuadé par la mère de Toole onze ans après sa mort, fit publier son ouvrage. Dans sa préface, il indique qu’au début de la lecture, il était intrigué et mitigé, mais pas assez déçu pour stopper la lecture ; puis qu’ensuite l’œuvre s’est relevée à lui, imposant parfois quelques fou-rires. Dans les premières pages de la lecture, nous faisons connaissance avec ce personnage haut en couleur et répugnant qu’est Ignatus Reilly, obèse, sale, mal habillé, psychotique un brin paranoïaque, érudit sans emploi, vivant chez sa mère. Ignatus est fascinant, et le lecteur suit ses folles aventures d’un scandale sur la voie publique, jusqu’a, ses frasques de vendeur de Hot-Dog déguisé en pirate en passant par la case des Pantalons Levy et du parti de la paix. L’oeuvre ne ressemble à aucune autre, tout y est savoureusement désordonné, et l’on passe d’une émotion à l’autre avec une facilité déconcertante, ou l’on en arrive à éprouver de la haine ou de la répulsion avant...
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  • Saturnia 28/02/2024
    Sacré roman! On y rentre étonné, on en sort épuisé ! Mais entre les deux , quelles aventures ! Ignatius ,gros bébé trentenaire nous promène dans son univers bigarré où les règles de la société sont allègrement piétinées. Il vit à la Nouvelle Orléans avec sa mère et ce couple improbable bataille pour que chacun puisse sauver sa propre liberté. Ignatius se confronte à un monde pour lequel il est parfaitement inadapté , mais qui est le plus déjanté des deux? Original et puissant !
  • assyuterty 17/02/2024
    Non seulement je suis un piètre écrivain (et j'entend par là simplement le fait d'écrire), mais en plus je n'ai pas trop envie de perdre mon temps à écrire des critiques de livres que probablement personne - ou presque- ne lira Par contre je tiens absolument à laisser une critique de ce livre que je considère un chef d'oeuvre absolu. Toutes les louanges que vous rencontrerez dans les nombreux commentaires ici-là, sont absolument méritées. Ce livre doit être placé sur le podium des oeuvres eternelles de la littérature. S'il ne s'y trouve pas encore, mon ami, sachez que c'est tout simplement parce que l'auteur s'ext suicidé à l'âge de 30 ans, et n'a donc n'a laissé à la postérité, en tout et pour tout, que deux livres: celui-ci et un autre, qui a pour titre La bible de néon. Ce dernier est de moindre qualité, mais il faut tenir en compte le fait qu'il l'écriva étant adolescent. On peut donc considérer que John Kennedy Toole a écrit UNE seule oeuvre littéraire, et que cela fut suffisant pour revendiquer en son nom, et post-mortem, un siège à l'Olympe de la littérature universelle. Pour terminer je vais faire preuve d'un peu d'intolérance et de présomption et je m'en excuse par avance: quiconque considère La conjuration des imbéciles comme un livre médiocre, c'est tout bonnement qu'il/elle n'y a rien saisi.Non seulement je suis un piètre écrivain (et j'entend par là simplement le fait d'écrire), mais en plus je n'ai pas trop envie de perdre mon temps à écrire des critiques de livres que probablement personne - ou presque- ne lira Par contre je tiens absolument à laisser une critique de ce livre que je considère un chef d'oeuvre absolu. Toutes les louanges que vous rencontrerez dans les nombreux commentaires ici-là, sont absolument méritées. Ce livre doit être placé sur le podium des oeuvres eternelles de la littérature. S'il ne s'y trouve pas encore, mon ami, sachez que c'est tout simplement parce que l'auteur s'ext suicidé à l'âge de 30 ans, et n'a donc n'a laissé à la postérité, en tout et pour tout, que deux livres: celui-ci et un autre, qui a pour titre La bible de néon. Ce dernier est de moindre qualité, mais il faut tenir en compte le fait qu'il l'écriva étant adolescent. On peut donc considérer que John Kennedy Toole a écrit UNE seule oeuvre littéraire, et que cela fut suffisant pour revendiquer en son nom, et post-mortem, un siège à l'Olympe de la littérature universelle. Pour terminer je vais faire preuve d'un peu d'intolérance et de présomption...
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