Lisez! icon: Search engine
La Danse de la mouette
Serge Quadruppani (traduit par)
Date de parution : 09/01/2014
Éditeurs :
12-21

La Danse de la mouette

Serge Quadruppani (traduit par)
Date de parution : 09/01/2014
Le brigadier Fazio, pilier du commissariat de Vigàta a disparu. Montalbano découvre que son homme enquêtait sur des trafics dans le port de pêche avant d’avoir été entraîné dans un... Le brigadier Fazio, pilier du commissariat de Vigàta a disparu. Montalbano découvre que son homme enquêtait sur des trafics dans le port de pêche avant d’avoir été entraîné dans un lieu où des puits asséchés servent de cimetière sauvage. Tandis que l’angoisse croît, une image obsède le commissaire : celle de... Le brigadier Fazio, pilier du commissariat de Vigàta a disparu. Montalbano découvre que son homme enquêtait sur des trafics dans le port de pêche avant d’avoir été entraîné dans un lieu où des puits asséchés servent de cimetière sauvage. Tandis que l’angoisse croît, une image obsède le commissaire : celle de la danse d’une mouette à l’agonie, qu’il a observée sur sa plage.
Fusillades dans un tunnel, tentative d’assassinat dans un hôpital, affrontement avec la mafia, rencontre d’une très jolie et très ambiguë infirmière : pas étonnant que Montalbano en vienne à oublier la présence chez lui de Livia, son éternelle fiancée génoise venue lui rendre visite…

Dans cet épisode, l’un des plus haletants de la saga Montalbano, Camilleri nous enchante une fois de plus par son sens du portrait, sa langue savoureuse, son talent de conteur qui sait mêler les précisions culinaires à des moments magiques aussi indéchiffrables que sa Sicile bien-aimée.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782823803181
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782823803181
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • mh17 04/06/2022
    J’ai attaqué mon premier Camilleri avec un ‘pétit à mordre le pied d’une chaise. Et il m’a bien calée : le plat était savoureux, pimenté et roboratif. Ce dix-neuvième roman s’ouvre sur l’observation mélancolique d’une mouette qui danse ses derniers instants. Le commissaire Montalbano va ensuite chercher son amie Livia à l’aéroport. Il apprend que son adjoint Fazio a disparu. Il en oubliera Livia, au caractère volcanique. Il découvre que Fazio enquêtait sur des trafics dans le port de pêche avant d’avoir été entraîné dans un lieu où des puits asséchés servent de cimetière sauvage… Ce n’est pas l’enquête policière qui m’a passionnée. Je l’oublierai assez vite. En revanche le travail sur la langue est formidable. Andrea Camilleri procède par séquences faciles à suivre. On suit il dottore dans ses pérégrinations policières et digestives au plus près. La narration est assez dépouillée : en un ou deux détails Camilleri saisit le caractère d’un personnage sans s’embarrasser de ‘sychologie à la noix. Par contre, il allonge les dialogues utiles ou pas et digresse allègrement pour le plaisir de l’art. La langue reproduit le rythme du langage oral. L’italien oralisé et un dialecte sicilien réinventé se croisent en permanence. Cette langue métissée très bien traduite est une pure création qui donne paradoxalement un sentiment de proximité. Elle permet aussi de se payer de bonnes tranches de rigolade entre deux séquences dramatiques, teintée d’ironie amère. J’ai attaqué mon premier Camilleri avec un ‘pétit à mordre le pied d’une chaise. Et il m’a bien calée : le plat était savoureux, pimenté et roboratif. Ce dix-neuvième roman s’ouvre sur l’observation mélancolique d’une mouette qui danse ses derniers instants. Le commissaire Montalbano va ensuite chercher son amie Livia à l’aéroport. Il apprend que son adjoint Fazio a disparu. Il en oubliera Livia, au caractère volcanique. Il découvre que Fazio enquêtait sur des trafics dans le port de pêche avant d’avoir été entraîné dans un lieu où des puits asséchés servent de cimetière sauvage… Ce n’est pas l’enquête policière qui m’a passionnée. Je l’oublierai assez vite. En revanche le travail sur la langue est formidable. Andrea Camilleri procède par séquences faciles à suivre. On suit il dottore dans ses pérégrinations policières et digestives au plus près. La narration est assez dépouillée : en un ou deux détails Camilleri saisit le caractère d’un personnage sans s’embarrasser de ‘sychologie à la noix. Par contre, il allonge les dialogues utiles ou pas et digresse allègrement pour le plaisir de l’art. La langue reproduit le rythme du langage oral. L’italien oralisé et un dialecte sicilien réinventé se croisent en permanence. Cette langue métissée...
    Lire la suite
    En lire moins
  • jcjc352 06/03/2021
    Une nouvelle enquête d’un Montalbano andropausé (son jubilé se termine) et donc plus tendre qui va, a la suite d’une vision d’une mouette qui danse sur une patte, replie ses ailes et meure, se trouvé embringué dans une sale affaire. Des « catafori » de partout dans des puits, cosa nostra en filigrane, du trafic, du sexe sans parler de Catarella qui vont préoccuper notre Montalbano momentanément. Enquête qui démarre sur les chapeaux de roues et le plonge directement dans le bain. Ce qui malheureusement lui fait oublier sa Livia venue spécialement de Gêne à Vigata pour lui-même « présentement et pirsonnellement » comme dirait Catarella. Il y a de l’orage dans l’air, si si, même en Sicile. On redécouvre un Montalbano toujours très humain et soucieux de la santé de ses hommes « coeur d’âne, coeur de lion» dixit le dottore pirsonnellement On découvre un Montalbano irrévérencieux. Le dottore se permet, pour avoir les coudées franches de raconter des cracks au procureur, autorité dont il dépend. Il invente une calembredaine de coloscopie avec un double scrocson du rectum pas très ragoutante qui lui laisse quelques jours de répit Mais bon ce procureur a la réputation d’un vavaluci en sicilien comprenez babbaluci en italien soit pour un gars ( ou fille bien entendu!) de chez nous un escargot et Montalbano n’aime pas les coucourdes On découvre les pâtes ‘ncasciata avec courgettes fromage et viande hachée de Messine qui régalent et répondent aux attentes de Montalbano mais malheureusement laissent des traces sur sa digestion et lui donnent un air de papier mâché le lendemain. Un petit « vavaluci » persillé et mentholé revenu à l’huile d’Olive lui aurait été plus profitable et moins indigeste. Montalbano se dédouble parfois en deux Montalbano antinomiques qui s’interpellent avec bonheur : l’un questionne, l’autre répond et l’enquête n’en avance que plus vite Plus on pédale moins fort, moins on avance plus vite.  * Coté coeur, amoureux, il l’est, de Livia évidemment mais quand elle n’est pas là il a le palpitant à la riolle et ça le fait flamber mais ça l’aide aussi a rendre justice et à soustraire à cosa nostra une potentielle victime. Il y a quelque chose de  Harry Callahan et de Saint-Louis dans Montalbano : la loi toute la loi mais pas que.. Tout se termine pour le….chut... devant une bonne caponata è Montalbano e io sono jcjc352 Arrivederci *Coluche Une nouvelle enquête d’un Montalbano andropausé (son jubilé se termine) et donc plus tendre qui va, a la suite d’une vision d’une mouette qui danse sur une patte, replie ses ailes et meure, se trouvé embringué dans une sale affaire. Des « catafori » de partout dans des puits, cosa nostra en filigrane, du trafic, du sexe sans parler de Catarella qui vont préoccuper notre Montalbano momentanément. Enquête qui démarre sur les chapeaux de roues et le plonge directement dans le bain. Ce qui malheureusement lui fait oublier sa Livia venue spécialement de Gêne à Vigata pour lui-même « présentement et pirsonnellement » comme dirait Catarella. Il y a de l’orage dans l’air, si si, même en Sicile. On redécouvre un Montalbano toujours très humain et soucieux de la santé de ses hommes « coeur d’âne, coeur de lion» dixit le dottore pirsonnellement On découvre un Montalbano irrévérencieux. Le dottore se permet, pour avoir les coudées franches de raconter des cracks au procureur, autorité dont il dépend. Il invente une calembredaine de coloscopie avec un double scrocson du rectum pas très ragoutante qui lui laisse quelques jours de répit Mais bon ce procureur a la réputation d’un vavaluci en sicilien comprenez babbaluci en italien...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Bill 22/05/2020
    Cela faisait une éternité que je n'avais pas lu de roman d'Andrea Camilleri ... et je me demande bien pourquoi parce que j'ai pris énormément de plaisir à lire cette nouvelle enquête du Commissaire Salvo Montalbano. Étonnamment, celui-ci fait référence dans les premières pages à la série qui a été tirée de ces romans (produite par la RAI, et qui apparaît épisodiquement sur France 3 mais qu'il faut regarder impérativement en VO). Le roman commence par Montalbano découvrant au petit matin la surprenante danse d'une mouette sur la plage devant sa maison ... juste avant la mort de la mouette. A son arrivée au commissariat, il y découvre l'absence de Fazio, son brigadier, qui, les jours précédents, enquêtait sur les trafics sur le port de pêche. Il part à la recherche de Fazio, le retrouve blessé et partiellement amnésique. S'en suit une enquête compliquée, où, comme à son habitude, Camilleri travaillera en solitaire - sans trop rendre de comptes au questeur. Catarella, pour sa part, fera preuve d'intuitions étonnantes. Des personnages toujours aussi attachants, des méchants très méchants, des repas savoureux (et qui donnent faim !), une jolie tentatrice, et Livia, l'éternelle fiancée de Salvo, encore une fois laissée en plan, une enquête complexe juste comme il faut :)  Bref, j'ai aimé et je n'attendrai pas longtemps avant de me plonger dans la lecture d'une autre de ces enquêtes.  Cela faisait une éternité que je n'avais pas lu de roman d'Andrea Camilleri ... et je me demande bien pourquoi parce que j'ai pris énormément de plaisir à lire cette nouvelle enquête du Commissaire Salvo Montalbano. Étonnamment, celui-ci fait référence dans les premières pages à la série qui a été tirée de ces romans (produite par la RAI, et qui apparaît épisodiquement sur France 3 mais qu'il faut regarder impérativement en VO). Le roman commence par Montalbano découvrant au petit matin la surprenante danse d'une mouette sur la plage devant sa maison ... juste avant la mort de la mouette. A son arrivée au commissariat, il y découvre l'absence de Fazio, son brigadier, qui, les jours précédents, enquêtait sur les trafics sur le port de pêche. Il part à la recherche de Fazio, le retrouve blessé et partiellement amnésique. S'en suit une enquête compliquée, où, comme à son habitude, Camilleri travaillera en solitaire - sans trop rendre de comptes au questeur. Catarella, pour sa part, fera preuve d'intuitions étonnantes. Des personnages toujours aussi attachants, des méchants très méchants, des repas savoureux (et qui donnent faim !), une jolie tentatrice, et Livia, l'éternelle fiancée de Salvo, encore une fois laissée en plan, une enquête complexe juste...
    Lire la suite
    En lire moins
  • mireille.lefustec 28/09/2019
    Une mystérieuse disparition perturbe le commissaire Montalbano au moment où il s'apprête à partir en vacances avec Livia. Fazio, le plus fidèle et ponctuel de ses hommes n'est pas rentré chez lui et son cellulaire est muet." 4è de couverture , Sellerio Depuis sa véranda, Montalbano observe le vol d'une mouette , laquelle pique droit sur le sable, se débat a grands mouvements d'ailes et de cou. On dirait une danse. Mais funèbre : les derniers soubresauts d'une vie qu'elle ne veut pas abandonner. Et toujours aussi, la dénonciation des malversation des politiques . Notre Salvo en est troublé, est_ce la préfiguration d'un drame ? Au commissariat il apprend la disparition de Fazio, son meilleur adjoint. C'est un Montalbano bouleversé, terriblement inquiet qui mène l'enquête. Où son ami s'est-il fourré ? Et sans rien dire. Pas de surprise : mafia, contrebande, et une course contre la montre. Et, comme toujours, l'énième jeune femme, séduisante et tentatrice. Cette fois il s'agit d'une infirmière qui, à chacune de ses visites à Fazio, se trouve devant lui pour le guider. Lu en une soirée, comme les précédents, avec un plaisir évident.
  • Melcleon 05/09/2019
    Le commissaire Montalbano, de la terrasse de sa maison au bord de la plage, assiste éberlué – ou est-ce en rêve ? – à l'étonnante chorégraphie exécutée par une mouette qui au final se révèle être en quelque sorte son chant du cygne. Ce spectacle le trouble un moment puis il n'y pense plus, entraîné dans le tourbillon d'une nouvelle enquête qui le concerne presque directement puisque l'un de ses adjoints, Fazio, a disparu. Grâce à des informations recueillies par son ami journaliste, Montalbano retrouvera Fazio, vivant, mais l'histoire ne s'arrête pas là car un copain d'enfance de celui-ci, perdu de vue depuis longtemps mais qui avait récemment repris contact avec le policier, s'est lui aussi volatilisé. Les deux affaires sont manifestement liées, et la mafia, en la personne d'un parrain local, est sans aucun doute derrière tout ça. Montalbano, qui rêve depuis des années de faire tomber ce parrain, va bénéficier pour ce faire d'un concours inattendu : l'image de la danse macabre de la mouette est restée gravée dans son esprit, et l'oiseau va comme lui indiquer du bec la direction à suivre. Andrea Camilleri ne nous offrira plus de nouvelles aventures du commissaire (vieillissant cependant puisque son âge dans cet épisode est précisément indiqué : 57 ans) ; nous n'en apprécierons que davantage celles qu'il nous reste à découvrir, le parler inimitable de Catarella, les disputes rituelles du commissaire avec Livia, sa lointaine "fiancée" génoise, les palabres intérieures entre Montalbano n° 1 et Montalbano n° 2 lorsqu'il s'agit de prendre une décision, et par-dessus tout l'atmosphère italienne spéciale, sicilienne pour le dire clairement, si bien rendue par cet auteur. Le commissaire Montalbano, de la terrasse de sa maison au bord de la plage, assiste éberlué – ou est-ce en rêve ? – à l'étonnante chorégraphie exécutée par une mouette qui au final se révèle être en quelque sorte son chant du cygne. Ce spectacle le trouble un moment puis il n'y pense plus, entraîné dans le tourbillon d'une nouvelle enquête qui le concerne presque directement puisque l'un de ses adjoints, Fazio, a disparu. Grâce à des informations recueillies par son ami journaliste, Montalbano retrouvera Fazio, vivant, mais l'histoire ne s'arrête pas là car un copain d'enfance de celui-ci, perdu de vue depuis longtemps mais qui avait récemment repris contact avec le policier, s'est lui aussi volatilisé. Les deux affaires sont manifestement liées, et la mafia, en la personne d'un parrain local, est sans aucun doute derrière tout ça. Montalbano, qui rêve depuis des années de faire tomber ce parrain, va bénéficier pour ce faire d'un concours inattendu : l'image de la danse macabre de la mouette est restée gravée dans son esprit, et l'oiseau va comme lui indiquer du bec la direction à suivre. Andrea Camilleri ne nous offrira plus de nouvelles aventures du commissaire (vieillissant cependant puisque son âge...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la Newsletter Lisez!, la Newsletter qui vous inspire !
Découvrez toutes les actualités de nos maisons d'édition et de vos auteurs préférés