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La Femme mystifiée
Yvette Roudy (traduit par, préface de), Yvette Roudy (traduit par, préface de)
Date de parution : 07/03/2019
Éditeurs :
Belfond
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La Femme mystifiée

Yvette Roudy (traduit par, préface de), Yvette Roudy (traduit par, préface de)
Date de parution : 07/03/2019
Événement ! La Femme mystifiée, le livre qui a changé la vie des femmes, est pour la première fois réédité depuis sa parution en France en 1964, dans la traduction originale de celle qui n’était pas encore madame la ministre Yvette Roudy.
Quand il paraît aux États-Unis en 1963, La Femme mystifiée fait l’effet d'une bombe.
Dans cet essai passionnant, fruit d’innombrables entretiens et d’une longue et minutieuse enquête, la journaliste féministe Betty...
Quand il paraît aux États-Unis en 1963, La Femme mystifiée fait l’effet d'une bombe.
Dans cet essai passionnant, fruit d’innombrables entretiens et d’une longue et minutieuse enquête, la journaliste féministe Betty Friedan met des mots sur l’indicible malaise féminin : loin de la plénitude de la femme au foyer célébrée par...
Quand il paraît aux États-Unis en 1963, La Femme mystifiée fait l’effet d'une bombe.
Dans cet essai passionnant, fruit d’innombrables entretiens et d’une longue et minutieuse enquête, la journaliste féministe Betty Friedan met des mots sur l’indicible malaise féminin : loin de la plénitude de la femme au foyer célébrée par l’American Way of Life, la femme noie ses frustrations, intellectuelles, culturelles, sexuelles, dans l’alcool et les psychotropes, réduite au rôle de procréatrice silencieuse par un système patriarcal sournoisement oppressant, coupable d’être malheureuse dans une société qui prétend tout faire pour la combler.

Plus de cinquante ans plus tard, la voix de Betty Friedan résonne toujours. Une lecture essentielle pour mesurer le chemin parcouru et comprendre les enjeux de notre époque. Le combat n’est pas terminé !
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EAN : 9782714481436
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
Belfond
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EAN : 9782714481436
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DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Enroute 17/04/2023
    La mère au foyer s'ennuie. L'idée n'est pas nouvelle. Il ne s'agit pas ici de la combattre, mais plutôt de l'approfondir, de la ressasser. Toutes les activités quotidiennes de la misérable vie de la femme au foyer sont donc passées en revue et font l'objet d'un commentaire assassin pour bien en ancrer la certitude dans l'esprit des lectrices. Le problème c'est que la méthode laisse à désirer. Outre le titre, dont l'ancienne ministre et traductrice en français reconnaît elle-même dans sa préface qu'il est abusif (le titre originale est « La mystique de la femme »), outre, par ailleurs, que le titre original est lui-même abusif (il s'agit, au mieux, de la mystique de l'américaine au foyer dans les années 60), le propos lui aussi est abusif. Car l'auteure ne trouve pas mieux pour évoquer la multitude que de puiser dans… son expérience personnelle. On ne sait plus alors si ses critiques générales qu'elle attribue à une frustration de la femme au foyer n'auraient pas pour visée de généraliser ses propres frustrations : les femmes au foyer sont toutes très intelligentes mais n'ont malheureusement pas leur place dans l'élite de la nation – et l'auteure indique qu'elle regrette avoir renoncé à une bourse doctorale pour suivre son copain, devenu mari ; les femmes au foyer sont dénigrées par des hommes froids, distants, cassants et misogynes - et l'auteure égrène les réflexions misogynes des ses collègues de travail et supérieurs professionnels ; la femme au foyer lit des magazines stupides bien en deçà de ses compétences réelles – et l'auteure regrette que ses articles sur la politique internationale soient refusés par la ligne éditoriale de la presse pour laquelle elle travaille ; la femme au foyer est reléguée au second plan dans la société américaine – et il se pourrait que l'auteure regrette de ne pas travailler dans le secteur éditorial qui lui plairait. La portée de la généralité du discours en est atteinte. Mais il est certain que plus qu'à théoriser, le livre vise à énerver, exciter, révolter, à aiguillonner les consciences, à rassembler les énergies – et de ce point de vue, on comprendrait qu'il ait réussi… :-) La mère au foyer s'ennuie. L'idée n'est pas nouvelle. Il ne s'agit pas ici de la combattre, mais plutôt de l'approfondir, de la ressasser. Toutes les activités quotidiennes de la misérable vie de la femme au foyer sont donc passées en revue et font l'objet d'un commentaire assassin pour bien en ancrer la certitude dans l'esprit des lectrices. Le problème c'est que la méthode laisse à désirer. Outre le titre, dont l'ancienne ministre et traductrice en français reconnaît elle-même dans sa préface qu'il est abusif (le titre originale est « La mystique de la femme »), outre, par ailleurs, que le titre original est lui-même abusif (il s'agit, au mieux, de la mystique de l'américaine au foyer dans les années 60), le propos lui aussi est abusif. Car l'auteure ne trouve pas mieux pour évoquer la multitude que de puiser dans… son expérience personnelle. On ne sait plus alors si ses critiques générales qu'elle attribue à une frustration de la femme au foyer n'auraient pas pour visée de généraliser ses propres frustrations : les femmes au foyer sont toutes très intelligentes mais n'ont malheureusement pas leur place dans l'élite de la nation – et l'auteure indique qu'elle regrette avoir renoncé à une...
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  • paolinna 16/04/2023
    Ce livre est dense ! J'avais vraiment peur de ne jamais terminer cet essai en me lançant, mais en y allant petit à petit, chapitre par chapitre, je suis arrivée au bout. C'est une lecture très intéressante, qui retrace vraiment tout le cheminement qui a mené à l'image idéalisée de "la femme au foyer" américaine et comment cela a réduit les femmes à de vulgaires pantins. Betty Friedan commence son essai en rappelant qu'avant les années 50, la première vague du féminisme avait permis aux femmes de commencer leur chemin vers l'émancipation avec par exemple l'obtention du droit de vote (en 1920 aux USA), l'accès à l'université et au travail. Alors que s'est-il passé ? Suite aux retours de guerre, les hommes ont eu besoin de se rassurer et rétablir l'ordre qu'ils avaient toujours connu, retrouver une certaine position de force qu'ils avaient perdu face aux horreurs de la Seconde Guerre Mondiale. Mais comment rétablir cet ordre sans faire de vagues ? En retournant la situation. En faisant du rôle de ménagère une fonction essentielle, existentielle dans la société. Conditionnées dès leur plus jeune âge, on apprenait aux femmes que c'était leur devoir de prendre soin de la maison et des enfants, qu'elles contribuaient ainsi au bonheur de leur homme et de leur famille, au bonheur de la patrie. D'ailleurs la famille était au centre de tout : rien ne doit rendre une femme plus heureuse que son foyer. On tuait leurs ambitions avant même qu'elles naissent. Si on leur accordait le droit d'aller à l'université, c'était surtout pour se trouver un mari, pas faire des études. On effaçait leurs intérêts, leurs personnalités, et transformait leurs envies. Et pour combler le vide que laissait l'absence de travail et de projets ? On inventa l'électroménager, on diversifia l'offre des produits ménagers, créant petit à petit un besoin qui n'existait pas. Pendant des années, on a fait croire que pour être une femme accomplie, la meilleure des femmes, il fallait être la meilleure ménagère. Et je ne parle même pas de l'influence de la pub... Mais il faut aussi prendre un peu de recul. L'essai de Betty Friedan ne concerne qu'une partie de la population américaine, principalement les femmes blanches qui pouvaient se permettre d'être femmes au foyer dans de grandes maisons. Ayant été publié en 1963, son texte manque d'ouverture sur certains points, et n'est pas inclusif. Mais il a eu le mérite d'ouvrir la discussion sur le sujet, de faire entendre ces femmes qui se mourraient petit à petit. Même s'il y a beaucoup de répétitions et digressions (je pense sincèrement qu'un tiers du livre pourrait être supprimé et le propos resterait tout aussi compréhensible), cela reste un essai très intéressant pour mieux comprendre la société patriarcale, et d'où viennent toutes ces injonctions infligées aux femmes depuis des années.Ce livre est dense ! J'avais vraiment peur de ne jamais terminer cet essai en me lançant, mais en y allant petit à petit, chapitre par chapitre, je suis arrivée au bout. C'est une lecture très intéressante, qui retrace vraiment tout le cheminement qui a mené à l'image idéalisée de "la femme au foyer" américaine et comment cela a réduit les femmes à de vulgaires pantins. Betty Friedan commence son essai en rappelant qu'avant les années 50, la première vague du féminisme avait permis aux femmes de commencer leur chemin vers l'émancipation avec par exemple l'obtention du droit de vote (en 1920 aux USA), l'accès à l'université et au travail. Alors que s'est-il passé ? Suite aux retours de guerre, les hommes ont eu besoin de se rassurer et rétablir l'ordre qu'ils avaient toujours connu, retrouver une certaine position de force qu'ils avaient perdu face aux horreurs de la Seconde Guerre Mondiale. Mais comment rétablir cet ordre sans faire de vagues ? En retournant la situation. En faisant du rôle de ménagère une fonction essentielle, existentielle dans la société. Conditionnées dès leur plus jeune âge, on apprenait aux femmes que c'était leur devoir de prendre soin de la maison et des enfants,...
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  • Stelphique 10/11/2020
    Ce que j’ai ressenti: Mystifier: Tromper, berner (quelqu’un de naïf) généralement pour s’amuser à ses dépens. Abuser (une personne ou une collectivité) en déformant ou en embellissant la réalité. Aujourd’hui, il n’est plus possible d’ignorer le désespoir de tant de femmes…Une telle souffrance ne peut plus être niée, même si c’est devenu « le problème qui n’a pas de nom », ce malaise féminin doit pouvoir s’écrire, être reconnu et disparaître…Betty Friedan a mené une enquête révolutionnaire, et écrit un essai féministe percutant, il y a plus de cinquante ans aux États-Unis. Il est une référence et a connu un énorme succès dès sa parution. Lire ce livre de 600 pages, c’est comprendre le sentiment de vide de milliers de femmes, pouvoir mettre des mots sur un mal-être oppressant qui les détruit lentement, et considerer que le bonheur n’est peut être pas dans le foyer, là où on nous a « vendu » qu’il était…La Femme mystifiée, ou comment mettre la lumière sur les stratégies de la société pour brider les ambitions féminines…À force d’entretiens, d’études et de références fortes, elle nous démontre que le combat contre le patriarcat et les inégalités hommes-femmes est loin d’être terminé, et qu’il n’en tient qu’à nous de relever d’autres défis en faveur des droits de la femme. « Il n’est que temps de comprendre que l’état de ménagère à lui seul crée chez la femme un sentiment de vide, de non-existence, de néant. » Ce livre est un choc et un furieux plaidoyer! J’ai été bluffée par la force des propos et des idées défendues. Il y a quelque chose de foncièrement actuel et d’urgent dans cet essai, et il serait temps que les femmes prennent conscience de leurs valeurs et de leurs capacités pour un avenir plus radieux, pour chacune d’entre nous. Après avoir lu ce livre passionnant, j’aurai envie de murmurer à l’oreille de chacune des femmes de la terre: ayez courage de vos rêves et de vos ambitions, trouvez votre place dans le monde, résistez. J’aimerai que la mystique de la femme ne fasse plus autant de dégâts, que le néant dans nos intérieurs s’en aille, que l’éducation revienne au centre de nos vies. Je vous recommande vivement cette lecture! C’était enrichissant. « Il semble que personne et elle encore moins que les autres ne se rende bien compte de ce qu’elle est en train de devenir sous l’effet de cette curieuse métamorphose qui mue une poétesse en mégère. »Ce que j’ai ressenti: Mystifier: Tromper, berner (quelqu’un de naïf) généralement pour s’amuser à ses dépens. Abuser (une personne ou une collectivité) en déformant ou en embellissant la réalité. Aujourd’hui, il n’est plus possible d’ignorer le désespoir de tant de femmes…Une telle souffrance ne peut plus être niée, même si c’est devenu « le problème qui n’a pas de nom », ce malaise féminin doit pouvoir s’écrire, être reconnu et disparaître…Betty Friedan a mené une enquête révolutionnaire, et écrit un essai féministe percutant, il y a plus de cinquante ans aux États-Unis. Il est une référence et a connu un énorme succès dès sa parution. Lire ce livre de 600 pages, c’est comprendre le sentiment de vide de milliers de femmes, pouvoir mettre des mots sur un mal-être oppressant qui les détruit lentement, et considerer que le bonheur n’est peut être pas dans le foyer, là où on nous a « vendu » qu’il était…La Femme mystifiée, ou comment mettre la lumière sur les stratégies de la société pour brider les ambitions féminines…À force d’entretiens, d’études et de références fortes, elle nous démontre que le combat contre le patriarcat et les inégalités hommes-femmes est loin d’être terminé, et qu’il n’en tient qu’à...
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  • audreyreadz 19/10/2020
    Un essai féministe aussi glaçant que passionnant, une riche découverte. Publié en 1963 aux Etats-Unis, La Femme mystifiée met en lumière le recul des droits des femmes au sortir de la Seconde Guerre mondiale au sein de la première puissance mondiale. Un recul trop méconnu en France, un pan de l'histoire récente pourtant capital pour notre compréhension du patriarcat et de ses conséquences dramatiques sur la société. Alors qu'une première vague de féministes s'était levée pour l'obtention de droits nouveaux et l'égalité des sexes à la fin du XIXe siècle, permettant aux femmes l'accès à l'emploi et aux études supérieures, la fin de la guerre de 39 a poussé presque toutes les américaines à redevenir ménagères (jusqu'aux années 60). La journaliste Betty Friedan, après d'innombrables entretiens avec des spécialistes (sociologues, psychologues, journalistes, publicistes, ...) et une enquête approfondie, illustre, témoignages et exemples à l'appui, la manipulation dont ont été victimes les femmes et leur douloureuse prise de conscience. Le lecteur découvre alors la grande perversité de la stratégie de rabaissement de la femme mise en place, n'ayant souvent comme motivation que la sécurité du statut co et/ou le profit financier. Les interviews de femmes sont poignantes, témoignant d'un mal-être, d'une perte de sens et de l'ennui ressenti par chacune dans son rôle de simple femme au foyer. Les femmes ont été poussé à sacrifier leur possibilités, leur personnalité, leur humanité. Et ce livre montre bien à quel prix. Un ouvrage incontournable, engagé et toujours d'actualité. Une incitation à l'engagement et à l'instruction, un livre de développement humain.Un essai féministe aussi glaçant que passionnant, une riche découverte. Publié en 1963 aux Etats-Unis, La Femme mystifiée met en lumière le recul des droits des femmes au sortir de la Seconde Guerre mondiale au sein de la première puissance mondiale. Un recul trop méconnu en France, un pan de l'histoire récente pourtant capital pour notre compréhension du patriarcat et de ses conséquences dramatiques sur la société. Alors qu'une première vague de féministes s'était levée pour l'obtention de droits nouveaux et l'égalité des sexes à la fin du XIXe siècle, permettant aux femmes l'accès à l'emploi et aux études supérieures, la fin de la guerre de 39 a poussé presque toutes les américaines à redevenir ménagères (jusqu'aux années 60). La journaliste Betty Friedan, après d'innombrables entretiens avec des spécialistes (sociologues, psychologues, journalistes, publicistes, ...) et une enquête approfondie, illustre, témoignages et exemples à l'appui, la manipulation dont ont été victimes les femmes et leur douloureuse prise de conscience. Le lecteur découvre alors la grande perversité de la stratégie de rabaissement de la femme mise en place, n'ayant souvent comme motivation que la sécurité du statut co et/ou le profit financier. Les interviews de femmes sont poignantes, témoignant d'un mal-être, d'une perte de sens et de...
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  • Chronicroqueuse 15/05/2019
    J’avais déjà entendu parler de ce livre à plusieurs reprises, je connaissais de nom mais n’avais jamais été chercher plus loin, quand j’ai eu la possibilité de le découvrir, je n’ai pas hésité, c’est une lecture vraiment intéressante et informative pour laquelle je remercie chaleureusement les éditions Belfond ainsi que Netgalley. Ce livre est considéré comme un classique de la littérature féministe, c’est un texte fondateur aux Etats-Unis; dans cet essai, l’auteure nous parle de la condition de la femme américaine dans les années soixante. Elle explique qu’avec la guerre, les femmes avaient avancé dans l’égalité et l’indépendance mais dans les années soixante, elles semblent amorcer un mouvement de recul, de retour vers une position inférieure. Ce texte est extrêmement bien documenté (extraits de magazines, témoignages de femmes, de sociologues, psychanalyse…) peut être même trop parfois car les extraits de magazines et témoignages cités par l’auteure, bien qu’importants et intéressants, apportent aussi quelques longueurs je trouve. L’auteure se livre à une analyse méthodique de la condition de la femme, elle explique ce qui a pu mener à cette condition: dans les années soixante aux USA, les femmes aspirent au mariage et la vie de famille. Pourtant, ces femmes font des études, elles vont à l’université, mais l’auteure constate que lorsque l’on leur demande ce qu’elles veulent faire des connaissances acquises, le malaise s’installe, elles doivent être éduquée mais l’éducation ne sert qu’à trouver un mari. Ce malaise ne disparait pas une fois la question de l’avenir écarté, lorsqu’elles ont ce qu’elles désiraient, la parfaite vie de famille auprès d’un gentil mari, elles constateront qu’un sentiment de vide s’est installé. Ce sentiment, ce syndrome propre aux femmes au foyer et cette insatisfaction vont être constatés dans les témoignages et analysés par Betty Friedan. C’est donc un essai fondateur, percutant et extrêmement documenté, il est long mais ce comprends très bien. J’ai vraiment aimé découvrir ce texte, c’est une très bonne lecture qui m’a appris des choses et fait réfléchir.J’avais déjà entendu parler de ce livre à plusieurs reprises, je connaissais de nom mais n’avais jamais été chercher plus loin, quand j’ai eu la possibilité de le découvrir, je n’ai pas hésité, c’est une lecture vraiment intéressante et informative pour laquelle je remercie chaleureusement les éditions Belfond ainsi que Netgalley. Ce livre est considéré comme un classique de la littérature féministe, c’est un texte fondateur aux Etats-Unis; dans cet essai, l’auteure nous parle de la condition de la femme américaine dans les années soixante. Elle explique qu’avec la guerre, les femmes avaient avancé dans l’égalité et l’indépendance mais dans les années soixante, elles semblent amorcer un mouvement de recul, de retour vers une position inférieure. Ce texte est extrêmement bien documenté (extraits de magazines, témoignages de femmes, de sociologues, psychanalyse…) peut être même trop parfois car les extraits de magazines et témoignages cités par l’auteure, bien qu’importants et intéressants, apportent aussi quelques longueurs je trouve. L’auteure se livre à une analyse méthodique de la condition de la femme, elle explique ce qui a pu mener à cette condition: dans les années soixante aux USA, les femmes aspirent au mariage et la vie de famille. Pourtant, ces femmes font des études, elles...
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