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La petite Dorrit - tome 1
Paul Lorain (traduit par), Géraldine Barbe (avec la collaboration de)
Date de parution : 01/06/2015
Éditeurs :
Archipoche

La petite Dorrit - tome 1

Paul Lorain (traduit par), Géraldine Barbe (avec la collaboration de)
Date de parution : 01/06/2015
Triste sort que celui d’Amy Dorrit ! Chaque nuit, la jeune fille s’endort derrière les murs de la Marshalsea, prison où elle est née et où son père purge une... Triste sort que celui d’Amy Dorrit ! Chaque nuit, la jeune fille s’endort derrière les murs de la Marshalsea, prison où elle est née et où son père purge une interminable peine pour dettes. Et, quoiqu’elle n’ait commis aucun crime, c’est dans la honte qu’elle rase les murs humides de... Triste sort que celui d’Amy Dorrit ! Chaque nuit, la jeune fille s’endort derrière les murs de la Marshalsea, prison où elle est née et où son père purge une interminable peine pour dettes. Et, quoiqu’elle n’ait commis aucun crime, c’est dans la honte qu’elle rase les murs humides de Londres, chaque jour, vers les menus travaux de couture grâce auxquels sa famille subsiste...

La petite Dorrit ignore, en ce jour de 1827, qu’un homme la suit à distance. Il s’appelle Arthur Clennam, a vécu plusieurs années en Chine et vient de découvrir que sa vieille mère, l’acariâtre Mrs Clennam, est une des employeuses d’Amy. Or il soupçonne que ce hasard est peut-être lié à l’inavouable secret que son père a emporté dans la tombe. Ému par l’innocence et la misère de sa protégée, Arthur s’engage dans une odyssée où le guette un ennemi redoutable : l’hydre à cent têtes de l’administration...

Une drôlerie, une inventivité, une générosité prodigieuses font de La Petite Dorrit (1855-1857) l’un des chefs-d’œuvre les plus emblématiques de Dickens et de la littérature anglaise.
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EAN : 9782352877547
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 515
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782352877547
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 515
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • JBLM 07/06/2021
    Ce premier tome relève plus de la fresque sociale que du roman, à ce stade de l'histoire. Autour d'Arthur Clennam et d'Amy Dorrit, les deux personnages principaux du point de vue desquels se déroule majoritairement le récit, gravitent une bonne vingtaine de personnages typés, caractérisés avec force métaphores et métonymies. Sans grande surprise de la part de cet écrivain dont on connaît les thèmes de prédilection, la haute société est beaucoup plus cruellement brocardée que les classes populaires. Les défauts des pauvres se limitent à la saleté, la bêtise, la soumission servile, l'ignorance, défauts qui résultent du traitement que leur réservent les riches qui, pour leur part, sont présentés comme orgueilleux dans la misère, ingrats dans la fortune, vains, dissimulateurs, calculateurs, manipulateurs, froids, incohérents, imperméables au progrès, frivoles ou au contraire rapaces, ... Deux chapitres constituent une attaque en règle contre l'administration britannique, visée à travers le ministère des Circonlocutions, titre édifiant, où la pieuvre bureaucratique des Barnacle cultive avec brio l'art de ne rien faire. Il ne serait pas étonnant que ces passages aient inspiré la "maison qui rend fou" des 12 travaux d'Astérix. L'atmosphère varie selon les chapitres. Elle est souvent grave avec la description du quartier ouvrier du Cœur Saignant où l'on vit au jour le jour sans cesser de rêver à un lumineux avenir, ou encore lors des scènes de la prison pour dettes de la Marshalsea où vieillit le père totalement irresponsable d'Amy, où il est oublié depuis si longtemps qu'il a perdu l'espoir d'en sortir, où il entretient avec bonne humeur une sorte de cour misérable à la grotesque élégance, où il feint d'ignorer ce que font ses enfants pour gagner leur pain et le sien, et où il contemple, lors de rares éclairs de lucidité, la profondeur de sa propre déchéance. Elle est aussi ironique, avec un recours récurrent au second degré, aux comparaisons triviales ou aux portraits au vitriol. Elle est enfin émouvante, avec un entrecroisement de passions à un seul sens, d'espoirs déçus ou dépassés, d'amères résolutions, d'inclinations plutôt suggérées qu'affirmées, qui mettent en exergue la noblesse des sentiments, qui peut appartenir à n'importe qui, au détriment de la noblesse de fait, qui est le fruit d'un héritage et n'a aucune réelle substance. L'ensemble se lit très facilement, même si la lenteur du rythme peut déconcerter.Ce premier tome relève plus de la fresque sociale que du roman, à ce stade de l'histoire. Autour d'Arthur Clennam et d'Amy Dorrit, les deux personnages principaux du point de vue desquels se déroule majoritairement le récit, gravitent une bonne vingtaine de personnages typés, caractérisés avec force métaphores et métonymies. Sans grande surprise de la part de cet écrivain dont on connaît les thèmes de prédilection, la haute société est beaucoup plus cruellement brocardée que les classes populaires. Les défauts des pauvres se limitent à la saleté, la bêtise, la soumission servile, l'ignorance, défauts qui résultent du traitement que leur réservent les riches qui, pour leur part, sont présentés comme orgueilleux dans la misère, ingrats dans la fortune, vains, dissimulateurs, calculateurs, manipulateurs, froids, incohérents, imperméables au progrès, frivoles ou au contraire rapaces, ... Deux chapitres constituent une attaque en règle contre l'administration britannique, visée à travers le ministère des Circonlocutions, titre édifiant, où la pieuvre bureaucratique des Barnacle cultive avec brio l'art de ne rien faire. Il ne serait pas étonnant que ces passages aient inspiré la "maison qui rend fou" des 12 travaux d'Astérix. L'atmosphère varie selon les chapitres. Elle est souvent grave avec la description du quartier ouvrier...
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  • Liseusedebonneaventure 28/01/2020
    Une lecture intéressante avec toutefois quelques longueurs. Les personnages sont riches, et la peinture de la société est à la fois drôle et grinçante.
  • BJFenimore 07/05/2017
    C'est un long roman que voilà mais il y a tant de péripéties qu'il "passe" tout seul. C'est un roman sombre et complexe qui magnifie la droiture, l'honnêteté et la fidélité à travers la petite Dorrit et Arthur Clennam qui se trouvent ballotés par les intrigues des autres protagonistes manipulateurs, avides de vengeance, de spéculation et de réussite sociale. Je n'avais jamais lu Dickens : je le savais engagé mais je ne m'attendais pas à trouver des traits d'humour (son chapitre sur "le ministère des circonlocutions" rappelle forcément certaines de nos institutions publiques). Et pour l’anecdote, Dickens m a permis de renouer avec ma liseuse...mais ca, je ne suis pas sure qu'il aurait apprécié (lui qui publiait son roman en chapitres dans les journaux).
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