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La route au tabac
Maurice Edgar Coindreau (traduit par)
Collection : Belfond Vintage
Date de parution : 02/11/2017
Éditeurs :
Belfond
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La route au tabac

Maurice Edgar Coindreau (traduit par)
Collection : Belfond Vintage
Date de parution : 02/11/2017
Vendue à plus de trois millions d’exemplaires, traduite en une quinzaine de langues, portée à l’écran par John Ford en 1941, pièce de théâtre à succès, La Route au tabac est le plus grand triomphe d’Erskine Caldwell.
 Dans ce roman paru en 1932 aux États-Unis et en 1947 chez Gallimard, l’auteur, fidèle à sa tradition, dépeint le Sud des petits Blancs dans sa réalité la plus crue, et nous livre la radiographie d’une époque, celle de la Grande Dépression, où la faim détruit corps et esprits.
Vendue à plus de trois millions d’exemplaires, traduite en une quinzaine de langues, portée à l’écran par John Ford en 1941, pièce de théâtre à succès, La Route au tabac... Vendue à plus de trois millions d’exemplaires, traduite en une quinzaine de langues, portée à l’écran par John Ford en 1941, pièce de théâtre à succès, La Route au tabac est le plus grand triomphe d’Erskine Caldwell.
 Dans ce roman paru en 1932 aux États-Unis et en 1947 chez Gallimard, l’auteur,...
Vendue à plus de trois millions d’exemplaires, traduite en une quinzaine de langues, portée à l’écran par John Ford en 1941, pièce de théâtre à succès, La Route au tabac est le plus grand triomphe d’Erskine Caldwell.
 Dans ce roman paru en 1932 aux États-Unis et en 1947 chez Gallimard, l’auteur, fidèle à sa tradition, dépeint le Sud des petits Blancs dans sa réalité la plus crue, et nous livre la radiographie d’une époque, celle de la Grande Dépression, où la faim détruit corps et esprits.
Un immense classique de la littérature américaine à redécouvrir.
 
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EAN : 9782714475886
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
Belfond
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EAN : 9782714475886
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ils en parlent

« …Une indéniable grandeur »
Marcel Thiébaut

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • MarieCzar 15/03/2023
    Ca commence comme l'histoire d'une famille de péquenauds à la limite de la débilité et de la sauvagerie : Jeeter tente de voler la nourriture de son gendre, gendre à qui il a vendu comme épouse sa fille de 11/12 ans... Et puis le portrait se nuance. Jeeter a beau être paresseux et voleur, il a un amour pour sa terre qui confine au sublime. On découvre aussi que la misère crasse dans laquelle il vit avec sa famille n'est pas que de son fait : c'est aussi (surtout) dû au système inégal de métairies que la crise de 29 a complètement ruiné. J'ai retrouvé, dans les prénoms, la maison délabrée, la résignation mêlée d'espoir, ce que j'avais lu et vu dans le livre documentaire "Louons maintenant les grands hommes" de James Agee et Walker Evans. Il y a quelques passages qui sont poétiques, notamment quand Jeeter clame son amour du labour. Il y a aussi de la tragédie grecque : tout semble concorder pour empêcher la famille Lester de s'en sortir. Quant à la fin du roman : elle est parfaite !
  • domreader 03/03/2023
    Il est difficile de parler d'une oeuvre littéraire qui se trouve au croisement de plusieurs genres, ce roman d'Erskine Caldwell est une sorte d'OVNI littéraire qu'on ne sait par quel bout décrire. Car c'est tantôt un roman bien sombre qui décrit une misère noire, avec des personnages qui ont depuis longtemps perdu toute dignité, toute décence, toute volonté et peut-être bien tout espoir. Mais Caldwell les place parfois dans des situations burlesques qui donnent alors un ton tragi-comique au récit. L'auteur parle d'une époque et d'un lieu qu'il a bien connu puisqu'il situe son roman dans une ferme un peu décrépite du sud des Etats Unis au début des années trente, au moment de la grande dépression qui ruina tant de fermiers. Il semble même que c'est là qu'il a écrit trois de ses romans dont celui-ci. La famille Lester de petits métayers, fut jadis nombreuse. Elle se réduit maintenant à cinq de ses membres les autres ayant fui vers les usines de la ville. Jeeter le père est toujours entre la nostalgie de la terre qu'il ne travaille plus et ses velléités freinées à la fois par le manque de ressources et une paresse qui touche au fatalisme. Pour subvenir aux... Il est difficile de parler d'une oeuvre littéraire qui se trouve au croisement de plusieurs genres, ce roman d'Erskine Caldwell est une sorte d'OVNI littéraire qu'on ne sait par quel bout décrire. Car c'est tantôt un roman bien sombre qui décrit une misère noire, avec des personnages qui ont depuis longtemps perdu toute dignité, toute décence, toute volonté et peut-être bien tout espoir. Mais Caldwell les place parfois dans des situations burlesques qui donnent alors un ton tragi-comique au récit. L'auteur parle d'une époque et d'un lieu qu'il a bien connu puisqu'il situe son roman dans une ferme un peu décrépite du sud des Etats Unis au début des années trente, au moment de la grande dépression qui ruina tant de fermiers. Il semble même que c'est là qu'il a écrit trois de ses romans dont celui-ci. La famille Lester de petits métayers, fut jadis nombreuse. Elle se réduit maintenant à cinq de ses membres les autres ayant fui vers les usines de la ville. Jeeter le père est toujours entre la nostalgie de la terre qu'il ne travaille plus et ses velléités freinées à la fois par le manque de ressources et une paresse qui touche au fatalisme. Pour subvenir aux besoins de sa famille il ne recule devant aucun stratagème, la faim ayant depuis longtemps effacé chez lui scrupules et dignité. Il a d'ailleurs vendu pour quelques dollars sa plus jeune fille Pearl, 12 ans, à son voisin Lov. Ce dernier se plaint d'ailleurs amèrement qu'elle ne veuille pas coucher dans son lit et voudrait ben que Jeeter la raisonne. Il y a aussi Ada, la mère, usée par les 17 enfants qu'elle a mis au monde et dont on fait bien peu de cas. La grand-mère est là qui guette, à l'affût des moindre faits et gestes de la famille Elle ne représente plus qu'une bouche inutile à nourrir, on ne la nourrit plus d'ailleurs. La sensuelle Ellie May est la seule fille qui soit restée à la ferme, on ne peut la marier car elle a un bec-de-lièvre et personne ne l'embaucherait à l'usine. Ses sens exacerbés et la faim la pousse à se donner au voisin Lov, qui pendant ce temps se fait dérober un sac de navets par Jeeter dans la scène tragi-comique incroyable qui ouvre le roman. Il y a aussi Dude, le fils de seize ans, un bon à rien qui ne vaut guère mieux que son père et qu'on mariera lui aussi à profit. Ce serait trop dévoiler du roman que de continuer, mais on comprend que Caldwell parle de la misère, du dénuement le plus total de ces êtres paumés qui ne voient pas plus loin que la possibilité d'un prochain repas dans ce coin du sud où les ventres crient leur faim et leur concupiscence. Tous profitent sans scrupules de la moindre opportunité, ayant perdu tout sens moral, dans des scènes burlesques où on ne sait si le comique l'emporte sur le tragique et vice-versa. C'est un livre noir troublant où les effets comiques renforcent la sensation d'une misère mentale et matérielle jusqu'à la nausée. Je l'ai lu lentement, car chaque plongée dans le roman me mettait mal à l'aise. C'est néanmoins du grand art littéraire et je ne regrette pas ma lecture.
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  • Laveze 19/09/2022
    LA ROUTE AU TABAC d’ ERSKINE CALDWELL On est en Géorgie, le sud rural en pleine dépression. La famille Lester n’a plus rien pour vivre, le père parle beaucoup mais ne fait rien pour leur procurer à manger. Sur leurs 12 enfants, 2 vivent avec eux plus la grand mère. Sur ce fond de misère Caldwell réussit à composer une sorte de farce truculente, un mélange de pieds nickelés et d’affreux sales et méchants de Scola. C’est absolument énorme. Le meilleur Caldwell que j’ai lu jusqu’à présent! Quel talent.
  • Sachalia 01/02/2022
    Une lecture improbable ! On se retrouve plongé dans une famille miséreuse, cul-terreuse, aux mœurs douteuses, les personnages sont atypiques, improbables et déjantés. Tous les moyens sont bons pour combler la faim. C’est toutefois tellement bien écrit que là où on devrait être choqué ou scandalisé, on se retrouve attendri face à cette famille et autres personnages qui gravitent autour. Une petite pépite.
  • tiptop92 26/01/2022
    Erskine Caldwell - La route au tabac -1937 : Steinbeck et Faulkner furent les nouveaux papes d'une littérature américaine qui disséqua sans ambages les conséquences sur le peuple de la crise financière de 1929. Eskine Caldwell dans la même veine descendait au plus profond d'une humanité massacrée par la pauvreté, l'ignorance et la consanguinité. Le vieux métayer qui voyait filer sa vie et sa ferme s'enfermait dans une paresse qui tenait autant du découragement que de l'indigence. Seul avec son épouse, un fils benêt et une fille provocante affligée d'un bec de lièvre l'homme ressassait le temps où ses autres enfants travaillaient avec lui aux champs. Mais cette époque n'était plus, quasiment tous les jeunes gens du comté étaient partis grossir la main d'œuvre des usines qui offraient un salaire fixe pour des tâches bien moins harassantes. Ce qui était parfaitement retranscrit ici c'était l'obscurité crasse d'une population bien trop pauvre pour avoir fréquenté l’école. L’enseignement public de toute manière était absent de ce sud si profond qu'il semblait oublié des dieux et des hommes. Eskin Caldwell habillait de son talent la nudité intellectuelle et culturelle de ces êtres humains qui ne vivait plus que pour justifier leur naissance devant... Erskine Caldwell - La route au tabac -1937 : Steinbeck et Faulkner furent les nouveaux papes d'une littérature américaine qui disséqua sans ambages les conséquences sur le peuple de la crise financière de 1929. Eskine Caldwell dans la même veine descendait au plus profond d'une humanité massacrée par la pauvreté, l'ignorance et la consanguinité. Le vieux métayer qui voyait filer sa vie et sa ferme s'enfermait dans une paresse qui tenait autant du découragement que de l'indigence. Seul avec son épouse, un fils benêt et une fille provocante affligée d'un bec de lièvre l'homme ressassait le temps où ses autres enfants travaillaient avec lui aux champs. Mais cette époque n'était plus, quasiment tous les jeunes gens du comté étaient partis grossir la main d'œuvre des usines qui offraient un salaire fixe pour des tâches bien moins harassantes. Ce qui était parfaitement retranscrit ici c'était l'obscurité crasse d'une population bien trop pauvre pour avoir fréquenté l’école. L’enseignement public de toute manière était absent de ce sud si profond qu'il semblait oublié des dieux et des hommes. Eskin Caldwell habillait de son talent la nudité intellectuelle et culturelle de ces êtres humains qui ne vivait plus que pour justifier leur naissance devant la marche effarante de l’humanité vers le néant. La faim alors sévissait monstrueusement dans ces états abandonnés comme elle frappait la population dans certaines régions d’Afrique obligeant les habitants aux pires avilissements pour se mettre sous la dent quelques navets ou pommes de terre terreuses. La religion qui aurait pu servir de consolation se fourvoyait elle aussi dans le spectacle indécent de prêches hystériques et de miracles faciles. Il suffisait de voir le personnage lamentable de la sœur évangéliste, femme détraquée par l'envie et la perversion pour comprendre à quel point le secours moral ne pouvait aucunement venir du ciel pour cette population délaissée. En épousant l'adolescent de la famille cette matrone profitait du dévoiement forcé de leurs valeurs pour se procurer la chair fraîche indispensable à sa concupiscence. Chaque chose à son revers et la voiture neuve et rutilante achetée pour l'occasion ne sera plus qu'une épave au bout de la journée cabossée à plusieurs reprises par le jeune homme. Ce roman par l'absurde appelait au progrès social un peu comme les ouvrages de Zola au 19eme siècle. Le romancier français attaché à un certain progressisme avait donné à chacun de ses personnages une conscience et un but. Ce n'était pas le cas des protagonistes de ce livre qui erraient dans l’existence comme des esprits perdus dans un désert sans fin. "La route au Tabac" est une lecture qui reste dérangeante après tant d'années comme la mauvaise caricature d'une société en totale perdition. Pourtant ce désarroi abyssal existe encore dans cette Amérique où le rêve continue à se vendre en tubes métallique comme le beurre de cacahuète dans les rayons surchargés des supermarchés... terriblement cynique
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