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Le chevalier de Maison-Rouge
Date de parution : 01/06/2015
Éditeurs :
Archipoche

Le chevalier de Maison-Rouge

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Date de parution : 01/06/2015
Paris, mars 1793. La Terreur est en marche, et le Tribunal révolutionnaire vient d’être institué. Marie-Antoinette est enfermée au Temple dans l’attente de son procès, dont l’issue semble déjà certaine…Pourtant,... Paris, mars 1793. La Terreur est en marche, et le Tribunal révolutionnaire vient d’être institué. Marie-Antoinette est enfermée au Temple dans l’attente de son procès, dont l’issue semble déjà certaine…Pourtant, dans l’ombre, un homme, porté par son amour pour la reine, s’affaire à éviter l’inéluctable. Cet homme, c’est le chevalier... Paris, mars 1793. La Terreur est en marche, et le Tribunal révolutionnaire vient d’être institué. Marie-Antoinette est enfermée au Temple dans l’attente de son procès, dont l’issue semble déjà certaine…Pourtant, dans l’ombre, un homme, porté par son amour pour la reine, s’affaire à éviter l’inéluctable. Cet homme, c’est le chevalier de Maison-Rouge, dont les gardes nationaux ne parviennent pas à se saisir.Il aura, dans sa quête, la protection et le soutien de deux fervents royalistes, Dixmer et son épouse Geneviève, ainsi que l’aide de Maurice Lindey, qui, quoique républicain convaincu, est amoureux fou de Geneviève.Mais cette passion adultérine provoquera le retournement de Dixmer et pourrait précipiter la chute de certains condamnés. C’est compter sans la bravoure du chevalier de Maison-Rouge, prêt à tout pour défendre sa bien-aimée…Le Chevalier de Maison Rouge fut le premier feuilleton historique diffusé par la télévision française, avec Jean Desailly et Michel le Royer (1963).
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EAN : 9782352877851
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 397
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782352877851
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 397
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Warrenbismuth 21/09/2023
    « Le chevalier de Maison-Rouge » fut écrit en 1845-1846, en collaboration, comme souvent chez DUMAS, avec Auguste MAQUET, et relate des évènements se déroulant à Paris en 1793, alors que la reine de France, Marie-Antoinette, est recherchée. Le roi Louis XVI vient d’être raccourci (concernant la guillotine, DUMAS emploie la belle expression « éternuer dans le sac ») et il faut pour le nouveau régime politique faire payer tous les acteurs principaux de la vieille monarchie française. Pendant ce temps-là, le citoyen Maurice Lindey, lieutenant de la garde nationale, républicain actif et respecté, sauve une femme en pleine nuit alors qu’elle allait être arrêtée. Il en devient vite amoureux, elle se nomme Geneviève Dixmer, femme d’un monarchiste qui décide de profiter de la vénération de Lindey pour Geneviève pour l’introduire dans la famille. Alors commence véritablement l’intrigue à tiroirs, dont DUMAS est un spécialiste. En effet, tout l’univers de DUMAS est dans ce roman : complots, trahisons, personnages mystère, ambivalents, déguisés ou non, pseudonymes, amants dans le placard, vaudevilles, Cielmonmari, atmosphère touchant à son apogée avec l’entrée en scène (le livre est très théâtral) de ce chevalier de Maison-Rouge, énigmatique idolâtre de la reine. Le style est enlevé, typique du XIXe siècle, sans grande recherche esthétique, plutôt là pour conter une histoire qui se tient malgré quelques grosses ficelles. DUMAS semble aimer son personnage de Lindey. D’ailleurs, ce qui est rare dans un roman, il n’emploie que son prénom, Maurice, alors qu’il nomme les autres personnages par leurs patronymes. Il paraît aussi apprécier le comparse de Maurice, Lorin, qu’il fait en partie parler en vers. Tout le paradoxe de DUMAS réside dans cette attraction pour Maurice, et donc pour la République pourrait-on croire. Pourtant, sans que ce soit explicite, il regrette le bon temps de la monarchie et veut, c’est évident, réhabiliter la figure de Marie–Antoinette, personnage peut-être le plus intelligent, le plus posé du roman. Quant à son Maurice, nouveau paradoxe, et alors qu’il veut en faire un protagoniste proche de la perfection et de la probité absolue, il nous le rend irritant, en partie par son attitude envers Geneviève – une monarchiste - qu’à force d’aimer et de vouloir sauver, il finit par étouffer psychologiquement, c’est du moins mon impression. Mais Geneviève, un peu mièvre, un peu caricaturale, n’en tiendra pas rigueur à Maurice. En trame de fond, c’est l’expertise plus ou moins réelle de la justice française révolutionnaire, expéditive. En effet, les personnages sont un brin caricaturaux. La lecture est plaisante mais s’avère un peu longue. Car comme à son habitude, DUMAS en tartine des pages et ce roman est un pavé, un de plus dans son œuvre. Dieu est aboli, pourtant les révolutionnaires le vénèrent encore en cachette. Car il y a une posture publique et une privée pour ces révolutionnaires en (sans) culottes courtes. Quant au chevalier de Maison-Rouge, il joue en quelque sorte le rôle de l’Arlésienne, on en parle beaucoup mais on le voit peu. Quoiqu’écrit avec emphase, « Le chevalier de Maison-Rouge » est un roman parfait pour se vider la tête en période estivale. Vous n’y apprendrez pas grand-chose sur la révolution française ni sur la monarchie déchue. Mais il se laisse déguster par petits bouts, il est cohérent quoique fort grandiloquent (on est chez DUMAS, ne l’oubliez pas !), et sans être un grand livre il est agréable à suivre, un peu comme un vieux feuilleton que l’on regarderait d’un œil distrait. De plus, et ce n’est pas le moindre attrait, la fin dantesque est particulièrement bien amenée et soignée, même si je lui préfèrerai à vie « Le comte de Monte-Cristo ». J’ai pour ma part trouvé un certain climat plus tard propre à Gaston LEROUX pour les énigmes, les personnages mystérieux et les scènes impossibles, dans un style pourtant fort différent. DUMAS possède l’une des œuvres les plus imposantes de toute la littérature française, il ne faut bien sûr pas projeter une lecture dans son intégralité, mais un roman toutes les décennies (dose homéopathique) peut être un régime apaisant. À l’origine, suite à cette chronique, je devais en rédiger une autre pour lui faire écho, à partir de l’essai de Pierre BAYARD « Aurais-je sauvé Geneviève Dixmer ? » de 2015, où l’auteur tente d’épargner l’héroïne du roman (elle meurt dans la version originale, mais ceci vous le savez déjà) dont il était tombé amoureux dans sa jeunesse. Mais le tout ne m’a pas paru convaincant. BAYARD peut être impressionnant par sa vision déformée et très originale d’œuvres littéraires, y agrémentant psychanalyse et philosophie dans une lecture exigeante mais toujours amusante. Mais ici il s’embourbe, tournant en rond avant de proposer une fin alternative un brin « facile » du roman de DUMAS et MAQUET (et puis j’exècre les redondances répétées du « D’autant plus », bref). https://deslivresrances.blogspot.com/ « Le chevalier de Maison-Rouge » fut écrit en 1845-1846, en collaboration, comme souvent chez DUMAS, avec Auguste MAQUET, et relate des évènements se déroulant à Paris en 1793, alors que la reine de France, Marie-Antoinette, est recherchée. Le roi Louis XVI vient d’être raccourci (concernant la guillotine, DUMAS emploie la belle expression « éternuer dans le sac ») et il faut pour le nouveau régime politique faire payer tous les acteurs principaux de la vieille monarchie française. Pendant ce temps-là, le citoyen Maurice Lindey, lieutenant de la garde nationale, républicain actif et respecté, sauve une femme en pleine nuit alors qu’elle allait être arrêtée. Il en devient vite amoureux, elle se nomme Geneviève Dixmer, femme d’un monarchiste qui décide de profiter de la vénération de Lindey pour Geneviève pour l’introduire dans la famille. Alors commence véritablement l’intrigue à tiroirs, dont DUMAS est un spécialiste. En effet, tout l’univers de DUMAS est dans ce roman : complots, trahisons, personnages mystère, ambivalents, déguisés ou non, pseudonymes, amants dans le placard, vaudevilles, Cielmonmari, atmosphère touchant à son apogée avec l’entrée en scène (le livre est très théâtral) de ce chevalier de Maison-Rouge, énigmatique idolâtre de la reine. Le style est enlevé, typique du XIXe...
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  • MatthieuMouquet 12/05/2023
    On est en 1793 ! Soit 230 ans après la Révolution Française qui éclate pour Louis XVI et Marie Antoinette ! Louis XVI est mort guillotiné le 21 janvier 1793 à la place de la Bastille. Le peuple français revit après cette nouvelle fulgurante ! Tant qu'à Marie Antoinette elle fut le 16 octobre 1793 ! 230 ans après les gens sont toujours ces révolutionnaires mais cette fois-ci contre la nouvelle réforme d' Emmanuel Macron ! Ils sont prêts à faire comme Louis XVI décapité sa minable tête pour être ses révolutionnaires du XXI ème siècle ! Ils veulent protester contre leur mécontentement ! Et ce qu'il y arriverons à changer l'histoire. J'ai beaucoup adoré cette histoire car c'est l'histoire d'un patriote poète qui pour ce changer les idées écrient des bouts de poèmes. Un peu comme moi finalement ! Ah je suis ce chevalier qui sort de cette maison rouge pour dire encore à Dumas MERCI BEAUCOUP pour cette pépite encore dans l'histoire !!! C'est toujours impressionnant qu'il nous plonge dans ce monde de fou de l'Histoire avec un grand H !!! Cependant je suis déçu j'ai appris que ce livre c'est la fin de la série de Dumas qui s'intitule "Les mémoires d'un médecin" Vive Dumas ! Vive ces grands récits ! Vive la France ! Et vive l'Histoire Quoi de mieux commencer un livre pour mes 19 ans l'âge d'un vrai révolutionnaire qui était lundi :) Et avec Dumas ! On est en 1793 ! Soit 230 ans après la Révolution Française qui éclate pour Louis XVI et Marie Antoinette ! Louis XVI est mort guillotiné le 21 janvier 1793 à la place de la Bastille. Le peuple français revit après cette nouvelle fulgurante ! Tant qu'à Marie Antoinette elle fut le 16 octobre 1793 ! 230 ans après les gens sont toujours ces révolutionnaires mais cette fois-ci contre la nouvelle réforme d' Emmanuel Macron ! Ils sont prêts à faire comme Louis XVI décapité sa minable tête pour être ses révolutionnaires du XXI ème siècle ! Ils veulent protester contre leur mécontentement ! Et ce qu'il y arriverons à changer l'histoire. J'ai beaucoup adoré cette histoire car c'est l'histoire d'un patriote poète qui pour ce changer les idées écrient des bouts de poèmes. Un peu comme moi finalement ! Ah je suis ce chevalier qui sort de cette maison rouge pour dire encore à Dumas MERCI BEAUCOUP pour cette pépite encore dans l'histoire !!! C'est toujours impressionnant qu'il nous plonge dans ce monde de fou de l'Histoire avec un grand H !!! Cependant je suis déçu j'ai appris que ce livre c'est la fin de la série de Dumas qui s'intitule "Les mémoires d'un médecin" Vive Dumas ! Vive ces grands récits ! Vive la...
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  • ChristianJuphard 20/01/2023
    J'aime beaucoup Alexandre Dumas. Ses romans sont écrits dans une langue franche, sans pédanterie et sans artifices. Le souffle de ses romans est ébouriffant. Ses intrigues passionnantes, truffées de rebondissements. Il prend certes quelques libertés avec l'Histoire, mais c'est au bénéfice de son histoire. Il n'empêche que ses romans "historiques" permettent de situer bien des personnages et des situations dans le temps et qu'elles sont donc un puits de culture pour bon nombre de lecteurs qui auraient situé Louis XIV au XIXè siècle... Chez Dumas, l'approximation ne dépasse pas quelques années ... Le Chevalier de Maison Rouge est pour moi un roman un peu à part. On n'y retrouve pas le souffle des "Trois Mousquetaires" ou du "Comte de Monte Cristo". C'est un récit qui se lit toujours aussi facilement, mais qui je trouve pousse à la réflexion. C'est en cela qu'il est intéressant. Passée une histoire d'amour un peu mièvre, un drame qui enfle tout au long de la lecture, et un Dumas qui arrive à mettre du suspense dans l'inéluctable : "Marie-Antoinette y passera-t'elle ou pas ?", il semble y avoir plusieurs niveaux de lecture. Et notamment que chaque régime politique, quel qu'il soit, apporte son lot de barbarie et de tyrannisme. De là à faire de ce livre un plaidoyer contre la peine de mort, je n'irai pas jusque là, mais on a l'impression que Dumas a laissé transpirer une évolution chez lui qui va à contre courant de l'Histoire. A savoir que plutôt républicain au départ, il dérive peu à peu vers une forme de royalisme à travers les évènements qui se déroulent. Un peu à l'inverse d'Hugo... Mais il n'oublie cependant pas de rappeler que la royauté a aussi appliqué sa dose de barbarie. Bref, ne vous attendez pas à un grand roman au souffle épique mais à quelque chose de peut-être un peu plus intimiste dans une histoire bien construite où vous pourrez puiser en vous vos propres conclusions.J'aime beaucoup Alexandre Dumas. Ses romans sont écrits dans une langue franche, sans pédanterie et sans artifices. Le souffle de ses romans est ébouriffant. Ses intrigues passionnantes, truffées de rebondissements. Il prend certes quelques libertés avec l'Histoire, mais c'est au bénéfice de son histoire. Il n'empêche que ses romans "historiques" permettent de situer bien des personnages et des situations dans le temps et qu'elles sont donc un puits de culture pour bon nombre de lecteurs qui auraient situé Louis XIV au XIXè siècle... Chez Dumas, l'approximation ne dépasse pas quelques années ... Le Chevalier de Maison Rouge est pour moi un roman un peu à part. On n'y retrouve pas le souffle des "Trois Mousquetaires" ou du "Comte de Monte Cristo". C'est un récit qui se lit toujours aussi facilement, mais qui je trouve pousse à la réflexion. C'est en cela qu'il est intéressant. Passée une histoire d'amour un peu mièvre, un drame qui enfle tout au long de la lecture, et un Dumas qui arrive à mettre du suspense dans l'inéluctable : "Marie-Antoinette y passera-t'elle ou pas ?", il semble y avoir plusieurs niveaux de lecture. Et notamment que chaque régime politique, quel qu'il soit, apporte son lot de...
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  • CM63 13/10/2022
    Nous sommes à quelques semaines de l’exécution de la sentence prononcée par le Comité de Salut Public à l’encontre de Marie Antoinette d’Autriche, ex-Reine de France, dite « veuve Capet » : la peine de mort. Le personnage principal, Maurice, est un révolutionnaire convaincu, membre, avec son ami Lorin, de la Garde Nationale, ou un organisme similaire dont j’ai oublié le nom. Un complot est organisé par un groupe de royalistes « ci-devant », mené par le Chevalier de Maison-Rouge. Maurice est pris à partie par ce groupe, à la suite de je ne sais plus quelle circonstance, alors qu’il ne sait pas encore qu’il s’agit d’un groupe contre-révolutionnaire. On lui bande les yeux, on l’enferme dans une serre, dans la propriété de Dixmer, un notable, membre du groupe. Le groupe se rend compte que ce prisonnier est encombrant, qu’il risque de les compromettre dans leur entreprise, et de les dénoncer. Cet uniforme atteste qu’il s’agit d’un officiel du régime, on ferait bien de le supprimer purement et simplement. Dixmer n’est pas de cet avis et pense, au contraire, qu’il pourra les aider dans leur entreprise, et leur ouvrir les portes du Temple, où la Reine est enfermée pour le moment. Il s’agit de se faire passer après de Maurice pour des révolutionnaires convaincus. On le délivre de ses liens et on l’invite à souper, arguant qu’on s’est mépris sur son compte. On discute longuement et on se rend compte que Maurice parle avec déférence de la Reine, pour un révolutionnaire. C’est plutôt de bonne augure, à tel point que Geneviève, l’épouse de Dixmer, est séduite par l’homme. Dixmer met sa jalousie dans sa poche et charge pratiquement son épouse de sympathiser avec Maurice, pour la bonne cause. Et ce qui devait arriver arriva. Tant que seul Maurice était amoureux de Geneviève, celle-ci insiste auprès de son mari pour l’éloigner d’elle, mais en vain. Dixmer prétend qu’il n’y a aucun risque, qu’il a « confiance en elle ». Plus tard, il s’en repentira quand elle cédera à l’idylle. Maurice fait ce qu’il peut pour convaincre ce petit groupe qu’il ne s’intéresse qu’à leur amitié. Ce sont des gens très bien, amoureux de la Patrie et de la Révolution. Il s’attache à ce milieu, ces gens, leur entourage, les visite souvent. Mais les deux amoureux, comme il faut bien les appeler désormais, finissent par céder à leur attirance. Vient un jour où Maurice, dans le cadre de son « état », comme on disait alors, c’est-à-dire dans l’exercice de ses fonctions, en compagnie de son ami et collègue Lorin, et avec des « municipaux » sous leurs ordres, est chargé d’arrêter des gens soupçonnés de comploter contre la République. Maurice s’était ouvert auprès de Lorin de son idylle avec cette « dame », mais sans en révéler le nom. En revanche, Lorin, qui connaît le nom du soupçonné de complot, ne va l’apprendre à Maurice qu’au beau milieu de ce coup de force policier. Maurice sera effondré d’apprendre qu’il s’agit du mari de Geneviève, Dixmer, et que ce petit groupe de ses nouveaux amis est en fait un foyer de royalistes. Après moult péripéties, que je passe, deux complots sont organisés en concurrence pour faire évader Marie Antoinette, l’un par Dixmer, l’autre par le chevalier de Maison-Rouge, qui n’est d’abord connu du lecteur et de Maurice, que sous la fausse identité de Morand, « le chimiste ». Ayant appris que sa femme Geneviève le trompait avec Maurice, Dixmer veut la punir de mort, mais que cette mort soit utile. Il entreprend de la substituer à Marie Antoinette, dans la prison du Temple, afin qu’elle meurt à sa place sur l’échafaud, sauvant ainsi l’Autrichienne. Mais Dumas ne réécrit pas l’histoire, et ces deux complots vont évidemment échouer. J’arrête là le récit, afin de donner envie de connaître la suite. Très bien écrit pour un roman feuilleton, où Alexandre Dumas, comme dans tous ses romans, emboîte le pas de Eugène Sue, créateur du genre, avec « les mystères de Paris ».Nous sommes à quelques semaines de l’exécution de la sentence prononcée par le Comité de Salut Public à l’encontre de Marie Antoinette d’Autriche, ex-Reine de France, dite « veuve Capet » : la peine de mort. Le personnage principal, Maurice, est un révolutionnaire convaincu, membre, avec son ami Lorin, de la Garde Nationale, ou un organisme similaire dont j’ai oublié le nom. Un complot est organisé par un groupe de royalistes « ci-devant », mené par le Chevalier de Maison-Rouge. Maurice est pris à partie par ce groupe, à la suite de je ne sais plus quelle circonstance, alors qu’il ne sait pas encore qu’il s’agit d’un groupe contre-révolutionnaire. On lui bande les yeux, on l’enferme dans une serre, dans la propriété de Dixmer, un notable, membre du groupe. Le groupe se rend compte que ce prisonnier est encombrant, qu’il risque de les compromettre dans leur entreprise, et de les dénoncer. Cet uniforme atteste qu’il s’agit d’un officiel du régime, on ferait bien de le supprimer purement et simplement. Dixmer n’est pas de cet avis et pense, au contraire, qu’il pourra les aider dans leur entreprise, et leur ouvrir les portes du Temple, où la Reine est enfermée pour le moment. Il s’agit de se...
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  • Bougnadour 01/08/2022
    Marie-Antoinette arrivera-t-elle à s’évader et à échapper à la guillotine ? Voilà le suspense inattendu que Alexandre Dumas et son compère Maquet arrivent à installer dans le Chevalier de Maison-Rouge. Louis XVI décapité le destin de la veuve Capet ne fait guère de doute et le temps presse pour ses défenseurs. Le chevalier de Maison-Rouge s’est juré de la sauver par tous les moyens et tel Fantomas il hante les esprits des révolutionnaires. Parmi eux, les républicains Maurice Lindey et son ami Lorin vivent la révolution avec enthousiasme et désinvolture. Jeunes et naïfs ils vont croiser par le plus grand hasard les complices du Chevalier dont la belle Geneviève Dixmer dont Maurice va tomber amoureux. Aveuglés par l’amour pour Maurice et par l’amitié pour Lorin ils vont tremper malgré eux dans les complots montés pour libérer Marie-Antoinette jusqu’à l’issue tragique car en 1793 il ne fait pas bon fréquenter des royalistes. Ce roman très sombre, sans illusions sur la nature humaine réussit la gageure de rester plein de gaité et de vitalité jusqu’à une fin que le lecteur aimerait bien changer. Il n’y a pas d’âge pour lire Dumas. A l’adolescence on dévore ses intrigues à rebondissements, on tourne les pages avec fièvre pour atteindre la fin de l’aventure tout en craignant le vide qu’elle va nous laisser. Avec les ans si l’on reste sensible aux aventures endiablées la forme prend de l’importance. Tout en lisant l’histoire avec un bonheur entier, le lecteur est frappé par le sens du rythme de Dumas, évidemment l’habitude de publier en feuilleton dans un quotidien a « formé » l’auteur. Au-delà du découpage en chapitres réguliers, les dialogues sont vifs et pleins de verve, un crescendo interrompu de l’action laisse le lecteur haletant et l’oblige à poursuivre. Les personnages dès le début sont très typés et ne s’écartent pas de leur modèle, c’est l’histoire qui apporte les variations et les surprises nécessaires à l’intrigue. Tout cela est bien connu aujourd’hui, romanciers ou auteurs de série suivent ces techniques, mais peu la maitrisent aussi bien avec cette parfaite fluidité qui entraine le lecteur le plus blasé. Marie-Antoinette arrivera-t-elle à s’évader et à échapper à la guillotine ? Voilà le suspense inattendu que Alexandre Dumas et son compère Maquet arrivent à installer dans le Chevalier de Maison-Rouge. Louis XVI décapité le destin de la veuve Capet ne fait guère de doute et le temps presse pour ses défenseurs. Le chevalier de Maison-Rouge s’est juré de la sauver par tous les moyens et tel Fantomas il hante les esprits des révolutionnaires. Parmi eux, les républicains Maurice Lindey et son ami Lorin vivent la révolution avec enthousiasme et désinvolture. Jeunes et naïfs ils vont croiser par le plus grand hasard les complices du Chevalier dont la belle Geneviève Dixmer dont Maurice va tomber amoureux. Aveuglés par l’amour pour Maurice et par l’amitié pour Lorin ils vont tremper malgré eux dans les complots montés pour libérer Marie-Antoinette jusqu’à l’issue tragique car en 1793 il ne fait pas bon fréquenter des royalistes. Ce roman très sombre, sans illusions sur la nature humaine réussit la gageure de rester plein de gaité et de vitalité jusqu’à une fin que le lecteur aimerait bien changer. Il n’y a pas d’âge pour lire Dumas. A l’adolescence on dévore ses intrigues à rebondissements, on tourne les pages...
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