Vingt ans après : Le livre de Alexandre Dumas

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Que sont devenus Athos, Porthos, Aramis et d'Artagnan ?

Vingt ans après leurs exploits en plein siège de la Rochelle, les mousquetaires reprennent du service. Alors que la Fronde oppose le pouvoir royal à celui de la noblesse, elle va aussi opposer d'Artagnan et Porthos, recrutés par Mazarin, à Aramis et Athos qui soutiennent les princes révoltés. Mais si leurs opinions divergent, leur amitié, elle, perdure. Et c'est le passé qui va se charger de les réunir. En effet, le fantôme vengeur de Milady les pourchasse, sous les traits de son fils.

Alors que règne l'individualisme, les valeurs portées par les quatre compères ont-elles encore leur place ? Parviendront-ils à unir leurs lames une nouvelle fois ?

De (auteur) : Alexandre Dumas
Préface de : Marion Brunet

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Expérience de lecture

Avis Babelio

contactazuratec

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 semaines

Vingt ans après est une suite époustouflante au Trois Mousquetaires. Moins célèbre que son prédécesseur, ce roman n’en est pas moins une lecture incontournable pour tous ceux qui souhaitent prolonger l’aventure dans l’univers de cape et d’épée d’Alexandre Dumas. On y retrouve d’Artagnan, Athos, Porthos et Aramis, vieillis, assagis (ou non), mais toujours aussi fascinants. Les enjeux ont changé, les alliances aussi, et le contexte politique plus sombre donne à ce tome une profondeur nouvelle. Je recommande vivement de le lire dans la foulée du premier : l’élan narratif est tel qu’on reste littéralement accroché à cette bande de héros devenus presque légendaires. Une fresque historique, pleine de panache, d’intrigue, de complots et de loyauté, à ne pas manquer.

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germ1tor

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 semaines

Publié en 1845, Vingt ans après est la suite du célèbre roman Les Trois Mousquetaires. Les mousquetaires — d’Artagnan, Athos, Porthos et Aramis — ont vieilli, pris des chemins différents, et la France est en proie à des troubles politiques et sociaux majeurs. Mazarin est en place, Anne d’Autriche une marionnette. Le roman se déroule entre 1648 et 1649, pendant la Fronde. Dans ce contexte historique, la première partie - assez longue, Dumas prépare son lecteur - est consacrée aux retrouvailles des mousquetaires. D’Artagnan est resté fidèle à la couronne, au service du cardinal Mazarin. Porthos mène une vie de gentilhomme campagnard, riche et oisif. Aramis est devenu prêtre et vit une double vie entre religion et complots. Athos vit retiré avec son fils adoptif, Raoul, vicomte de Bragelonne.#8232;Mazarin charge d’Artagnan de retrouver ses anciens compagnons pour l’aider à contrer la Fronde. Mais chacun a évolué et leurs opinions politiques divergent désormais. C’est le point de départ de nombreuses péripéties, déguisements, évasions, complots, et retournements d’alliance, des épisodes de La Fronde aux évènements anglais menant à la chute de Charles Ier.#8232;Les dialogues sont enlevés, la plume de Dumas reste plaisante et fluide. Les mousquetaires ont mûri : Dumas leur offre une profondeur psychologique et leur divergence politique rend leur amitié plus complexe et réaliste. Vingt ans après est un roman plus mature, plus sombre et plus politique que son prédécesseur. Mais j’ai fini par me lasser des rodomontades et des détails d’opérations tant fortuites qu’abracadabrantes. J’ai tourné la dernière page avec un réel soulagement. Si le brio des Trois Mousquetaires est, me semble-t-il, émoussé, j’ai apprécié cependant la trame historique et son atmosphère plus mélancolique et désabusée. Un Dumas fataliste sur la nature humaine.#8232;

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Sertorius

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

La suite des « Trois mousquetaires » pourrait s’intituler « La revanche de Milady » puisque vingt ans après, d’Artagnan et ses amis se trouvent confrontés au fils de la femme qu’ils ont condamnée à mort au terme de leurs premières aventures. Nous nous sommes tous délectés au récit de leurs premières prouesses. Cette suite est également délicieuse à plusieurs titres. Elle nous permet d’abord d’avoir des nouvelles de nos quatre héros qui, au fil des pages, sont devenus nos amis. C’est évidemment toujours un plaisir que de savoir ce que deviennent nos vieilles relations. Ils ont atteint l’âge de la maturité. Certains sont toujours égaux à eux-mêmes : Porthos est toujours le géant un peu borné, un peu ridicule dans ses prétentions nobiliaires, mais il reste l’ami indéfectiblement fidèle ; Aramis est le plus superficiel du quatuor dans ses prétentions intellectuelles qui le rangent dans la catégorie des précieux ridicules. C’est d’Artagnan qui a le plus changé, devenu plus cynique, plus froid tout en restant l’homme des décisions stratégiques. Quant à Athos, le comte de la Fère, son portrait se dessine plus complexe et plus élaboré. C’est une figure de père qui ne parvient pas vraiment à s’assumer. Raoul, le Vicomte de Bragelonne est officiellement son fils adoptif mais de fait on sait bien qu’il est le fruit de sa relation fugitive avec madame de Chevreuse, une ancienne lingère devenue duchesse de par son amitié avec la reine Anna d’Autriche. Ce qui pimente un peu les choses, c’est qu’elle a été auparavant la maîtresse d’Aramis. La duchesse a eu une vie amoureuse des plus tumultueuses. Tout cela nous est conté dans un très curieux chapitre, « Une aventure de Marie Michon ». Athos se préparant à lui présenter leur fils, la duchesse lui demande simplement : « Est-il beau ? Athos sourit : il ressemble à sa mère." La duchesse qui veut faire oublier Marie Michon a abandonné son fils et ne le reconnaitra jamais. Mais elle fera beaucoup pour faciliter sa carrière. Nous sommes toujours emmenés dans un tourbillon d’aventures qui nous promènent des péripéties de la Fronde aux méandres de la Révolution anglaise d’Olivier Cromwell. Certes le récit perd un peu en qualité de composition. Les Trois mousquetaires avait une intrigue simple et remarquablement rigoureuse dans son développement. La suite juxtapose des intrigues qui n’ont que peu de relations entre elles. Les personnages historiques se bousculent pour notre plaisir, mais sans que leurs rôles s’imposent dans la cohérence du roman. Pour ma part, j’adore la figure du coadjuteur, le futur cardinal de Retz, tortueux et superbe dans son machiavélisme. Cromwell est moins finement dessiné. Les décors se succèdent sans renforcer la cohérence du tout. Mais on ne boude pas son plaisir. Dans le premier tome, le cardinal de Richelieu était leur adversaire, mais tous les quatre le respectaient. Dans Vingt ans après, d’Artagnan et Porthos se retrouvent à au service de son successeur, Mazarin ; mais ils le considèrent comme un intrigant cupide qu’ils n’hésiteront pas à trahir pour tenter de venir en aide (vainement) au roi Charles d’Angleterre. Aramis et Athos quant à eux se sont rangés dans le camp des frondeurs. Les quatre amis se retrouveront pour affronter leur plus dangereux ennemi, Mordaunt, le fils de Milady, assoiffé de vengeance. Athos pour sa part ne peut tout à fait oublier le fait que ce jeune monstre est le fils de la femme qu’il a jadis aimée et dont il garde le remords de sa condamnation. Il le sauve à plusieurs reprises ne pouvant arrêter cependant la folie meurtrière du fils de Milady. Le récit aurait pu être plus ramassé. Mais il aurait perdu une partie de ce qui fait sa saveur. On le sait bien, la force de Dumas réside dans sa prodigalité. Une fois le livre refermé, on en redemande. Heureusement Raoul est là pour nous entraîner dans de nouvelles aventures.

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r7vincent

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Vingt ans après… mais le cœur bat toujours. Ils étaient inséparables, invincibles, flamboyants. Et puis le temps est passé. Vingt ans après, c’est le retour des héros — fatigués, divisés, changés. Dumas ne nous offre pas une simple suite, il nous tend un miroir : celui du temps qui passe, des amitiés distendues, des idéaux qu’on croyait éternels et que l’Histoire a piétinés. Athos a vieilli comme un chêne noble, Aramis s’est fait intrigant, Porthos s’empâte dans ses rêves de grandeur, et D’Artagnan, poursuit l’honneur avec le sourire un peu usé de ceux qui ont trop servi sans jamais régner. Les capes sont un peu froissées, les lames toujours affûtées, mais les cœurs, eux, ont connu les désillusions. Et pourtant… dès que les sabres s’entrechoquent, que les complots s’épaississent, que la loyauté est mise à l’épreuve, la magie revient. Celle de l’amitié plus forte que le tumulte. Celle d’un “un pour tous” soufflé comme une prière dans la tourmente. Ils ont vieilli, oui. Mais ils reviennent. Et on les suit, encore. Émus. Sabre au poing. Cœur grand ouvert.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Classiques et Littérature , Littérature Classique
  • EAN
    9782264084668
  • Collection ou Série
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    1104
  • Dimensions
    179 x 110 mm

L'auteur

Alexandre Dumas

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