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Le diable, certainement
Serge Quadruppani (traduit par)
Date de parution : 14/11/2013
Éditeurs :
12-21

Le diable, certainement

Serge Quadruppani (traduit par)
Date de parution : 14/11/2013

Seule l’intervention de l’ennemi du genre  humain peut expliquer la manière dont nos  vies basculent parfois. De l’éminent homme d’Église victime d’un terrible lapsus au magistrat induit en erreur par...

Seule l’intervention de l’ennemi du genre  humain peut expliquer la manière dont nos  vies basculent parfois. De l’éminent homme d’Église victime d’un terrible lapsus au magistrat induit en erreur par un roman policier, du philosophe qui se fait tuer pour prouver la vérité de ses positions au partisan trahi par...

Seule l’intervention de l’ennemi du genre  humain peut expliquer la manière dont nos  vies basculent parfois. De l’éminent homme d’Église victime d’un terrible lapsus au magistrat induit en erreur par un roman policier, du philosophe qui se fait tuer pour prouver la vérité de ses positions au partisan trahi par une souris, tout au long de ce recueil de 33 nouvelles, Camilleri ne cesse d’ouvrir des gouffres sous les pieds de ses personnages comme sous les nôtres.
Avec un plaisir visible et contagieux, en grand conteur madré, le maestro sicilien raconte comment les passions et les entreprises humaines prennent parfois une tournure telle qu’une seule conclusion s’impose : c’est le diable qui a écrit le scénario.

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EAN : 9782823805093
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782823805093
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Red06530 21/04/2020
    Ca ne vaut pas une nouvelle de Buzzeti ou encore Moravia mais certaines sont tout de meme plaisantes.... La chute est souvent trop brusque à mon gout...
  • lehibook 02/08/2019
    7. Carnet de lecture : « Il diavolo certamente » d’Andrea Camilleri . trente trois récits de trois pages , trente trois plaisirs de lecture … Si vous lisez l’italien précipitez-vous sur cet opus du prolifique père du commissaire Montalbano (la langue est moins dialectale et personnelle que dans ses romans policiers) . Sinon tant pis pour vous ,il vous faudra attendre une hypothétique traduction…
  • LaetiCat 13/06/2019
    C'est un auteur que je ne connaissais pas mais le titre du livre ainsi que sa 4ème de couverture m'ont interpellée. Il y a 33 nouvelles, c'est court et ça se lit vite. Après mon avis est partagé ; je n'ai pas compris certaines histoires et trouvé le lien avec le diable. Par contre pour celles que j'ai bien comprises rien à dire, la lecture fut agréable.
  • The_Noir 12/08/2017
    Un réel plaisir à suivre le diable oeuvre dans ce petites saynètes où l'humain se prend à son propre piège. On dit que le diable est dans les détails et Camilleri, les détails, certainement, il en joue à merveilles.
  • Herve-Lionel 08/08/2016
    La Feuille Volante n°1059– Août 2016 IL DIAVOLO, CERTAMENTE – Andrea Camilleri – Libellule Mondadori. On dit qu'il se cache dans les détails, qu'il ne faut pas le tenter, qu'on peut lui vendre son âme, que les femmes ont sa beauté, mais on pourrait tout aussi bien penser qu'il est dans les non-dits, dans tout ce qui n'est pas révélé. Comme nous l'enseigne l’Église, le diable est partout et pour nous, pauvres humains, il se manifeste dans la compromission, la perfidie, le mensonge la trahison, la lâcheté, l'adultère… d’autant plus facilement ce cela fait partie de notre nature. Et c'est sans doute quand il s'habille en Prada qu'il est le pire J'ai lu ces courtes nouvelles au nombre de trente trois, en italien, et souvent à haute voix, pour la beauté et la musicalité de cette langue. C'est toujours un plaisir. Elles sont délicieusement amorales, parfois drôles, parfois tragiques, le miroir de la vie tout simplement. Camilleri, surtout connu par ses romans policiers, fait ici dans l'abrégé, dans la concision, jusque dans la chute et chacune de ses nouvelles compte environ trois pages, un peu comme si elles étaient écrites pour les lecteurs pressés d'aujourd'hui. [d'ailleurs 33 nouvelles de 3 pages chacune donnent 333 et si vous le multipliez par deux vous obtenez 666 est est le chiffre du diable lui-même )Il ne fait pas non plus dans l'analyse psychologique comme on pourrait s'y attendre, pas davantage dans les descriptions et les dialogues sont réduits à leur plus simple expression. Son panel est étendu et il n’épargne personne, juges et cambrioleur, employés, époux, professeur, écrivains (pourquoi pas?) et même prêtres, après tout, pour être les représentants de Dieu sur terre, ils n'en sont pas moins des hommes ! Ses thèmes favoris sont le couple, ce qui dans ce domaine n'est guère étonnant et on ne peut quand même pas lui reprocher, à lui l'auteur célèbre de thrillers, d'abandonner le crime dont il a fait son fonds de commerce. Il met volontiers ses personnages dans le contexte du quotidien le plus banal ou face à leur destin ou à l'ironie du sort et pourquoi ne pas y voir là aussi la marque du diable ? Après tout que la vie d'un homme à la cinquantaine rangée et comme définitivement établi, vienne à être, par le plus grand des hasards, dérangée par un amour de jeunesse qui soudain refait surface, qu'un service qu'on aurait pas dû rendre se matérialise en catastrophe, qu'un lapsus, par ailleurs révélateur, soit le fait d'un ecclésiastique que, même au pays de la Mafia, un tueur ne puisse pas honorer son contrat, qu'une épouse rencontre fortuitement les deux maîtresses de son mari, qu'un crime dont on accuse un innocent qui ne pourra pas se disculper soit payé par lui et malgré lui, qu'un magistrat trop amateur de romans policiers soit induit en erreur par une de ses lectures, qu'un partisan soit trahi par une simple souris, on peut toujours imaginer que cela puisse arriver. Après tout la fiction, qui est parfois bien en de-ça de la réalité, est là pour nous inviter à sa table. Après tout, notre condition d'homme nous réserve parfois des surprises pas toujours agréables. L'argent, le sexe, c'est ce qui fait marcher le monde et parfois aussi ils contribuent à sa destruction. Il ne faut pas oublier non plus les distinctions et promotions, pourtant temporaires et illusoires, mais qu'on recherche et justifie pour écraser et parfois éliminer son prochain. Les vices et les travers de la condition humaine sont une mine pour l'écrivain attentif, devenu ici un conteur d'exception, et la morale n'est pas toujours sauve parce que la justice immanente, celle dont on nous a tant rebattu les oreilles et qui est censée punir les méchants et récompenser les bons, n'existe pas. Quant à la justice des hommes, Blaise Pascal, en peu de mots, en a résumé le sens et toute la philosophie  ! Même si cela nous choque, heurte notre bon-sens, ce sont souvent les tricheurs, les menteurs, les épouses et époux adultères qui ont raison et les innocents qui ont tort. Le hasard gouverne nos vies, l'erreur est humaine, la naïveté, l’hypocrisie aussi et les fausses certitudes égarent le jugement le mieux aiguisé... L'espèce humaine, dont nous faisons tous partie, est capable du pire comme du meilleur, mais c'est bien souvent le pire qui l'emporte et quand il s'agit de s'affirmer face à l'autre et souvent d'être son bourreau nul n'est à court d'imagination. On peut toujours chercher ailleurs des responsables de tout ce qui nous porte préjudice, de donner un visage à cette malchance qui parfois nous assaille... c'est diablement humain ! © Hervé GAUTIER – Août 2016. [http://hervegautier.e-monsite.comLa Feuille Volante n°1059– Août 2016 IL DIAVOLO, CERTAMENTE – Andrea Camilleri – Libellule Mondadori. On dit qu'il se cache dans les détails, qu'il ne faut pas le tenter, qu'on peut lui vendre son âme, que les femmes ont sa beauté, mais on pourrait tout aussi bien penser qu'il est dans les non-dits, dans tout ce qui n'est pas révélé. Comme nous l'enseigne l’Église, le diable est partout et pour nous, pauvres humains, il se manifeste dans la compromission, la perfidie, le mensonge la trahison, la lâcheté, l'adultère… d’autant plus facilement ce cela fait partie de notre nature. Et c'est sans doute quand il s'habille en Prada qu'il est le pire J'ai lu ces courtes nouvelles au nombre de trente trois, en italien, et souvent à haute voix, pour la beauté et la musicalité de cette langue. C'est toujours un plaisir. Elles sont délicieusement amorales, parfois drôles, parfois tragiques, le miroir de la vie tout simplement. Camilleri, surtout connu par ses romans policiers, fait ici dans l'abrégé, dans la concision, jusque dans la chute et chacune de ses nouvelles compte environ trois pages, un peu comme si elles étaient écrites pour les lecteurs pressés d'aujourd'hui. [d'ailleurs 33 nouvelles de 3 pages chacune...
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