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Le Journal d'Helga
Erika Abrams (traduit par)
Date de parution : 07/11/2013
Éditeurs :
Belfond

Le Journal d'Helga

Erika Abrams (traduit par)
Date de parution : 07/11/2013

Un document exceptionnel : le seul journal connu à ce jour écrit par une petite fille pendant l’Holocauste et miraculeusement conservé. Un témoignage unique, illustré par les propres dessins d’Helga,...

Un document exceptionnel : le seul journal connu à ce jour écrit par une petite fille pendant l’Holocauste et miraculeusement conservé. Un témoignage unique, illustré par les propres dessins d’Helga, le récit poignant de ce que fut la vie – ou plutôt la survie – d’une enfant dans les camps...

Un document exceptionnel : le seul journal connu à ce jour écrit par une petite fille pendant l’Holocauste et miraculeusement conservé. Un témoignage unique, illustré par les propres dessins d’Helga, le récit poignant de ce que fut la vie – ou plutôt la survie – d’une enfant dans les camps de la mort.

Helga a huit ans quand elle ouvre la première page de son journal. Nous sommes en 1938 et les nazis ont envahi Prague ; les écoles sont fermées, le père a perdu son travail et toute la famille est confinée dans l’appartement. Un à un, les amis et les proches disparaissent, les déportations commencent.

En 1941, Helga et ses parents sont envoyés à Terezín, ils y resteront trois ans. Et Helga raconte : les voyages interminables dans des conditions inhumaines, la faim, les maladies, la souffrance ; mais aussi l’amitié, les petits moments de joie, l’espoir. Et puis ce sera l’horreur à Mauthausen et Auschwitz. Et Helga écrit et dessine encore et encore pour obéir à la prière de son père : « Dis-leur ce que tu vois. »

Helga ne reverra jamais son père, mais elle et sa mère survivront. À la fin de son journal, Helga a quinze ans. Elle fait partie de la petite centaine d’enfants rescapés sur plus de quinze mille déportés.

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EAN : 9782714455680
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782714455680
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • DETHYREPatricia 04/06/2023
    Comment ne pas être sensible et particulièrement émue par ce récit de déportation raconté du point de vue et avec les mots d'une enfant pragoise entre neuf et quinze ans ? Certes, ce n'est pas toujours dans la ligne littéraire académique de l'écriture. Certes, certains faits racontés peuvent paraître puérils ou complètement déconnectés au regard de ce que l'on sait aujourd'hui de la réalité de la Shoah (mais peut-être était-ce là une façon de se protéger de l'impensable, de l'indicible). Certes, cette enfant s'est trouvée plutôt "privilégiée" d'être restée trois ans dans ce camp de rétention puis de transit (son père faisant partie des dirigeants juifs de l'administration du camp, cela explique sans doute cela) qui se voulait, pour les Allemands, un "trompe-l'oeil", une vitrine pour donner à voir aux autorités internationales une réalité qui n'était pas la vérité... Certes, il faut faire de petits efforts pour lire les noms de personnes, les noms de lieux ou encore comprendre les mots et expressions allemands... Mais, il n'en reste pas moins que ce témoignage est particulièrement précieux car il donne à voir, à ressentir, à comprendre, de l'intérieur, comment des enfants ont pu vivre l'ostracisme, l'enfermement, puis la déportation, sans vraiment avoir les éléments pour les comprendre, et pour certains... y survivre (cf. annexe chronologique où le faible nombre de survivants aux transports est chaque fois précisé) ! Et puis, il est important de constater que malgré le fait que je sois une lectrice assidue de témoignages de rescapés de la Shoah ou d'anciens résistants, j'ai encore appris des choses via ce témoignage, en particulier : les circonstances dans lesquelles les anciens de la communauté juive ont été contraints de "collaborer" activement avec les Allemands plutôt que de s'opposer ou de résister ; la façon dont le ghetto de Térézin (plus connu sous le nom de Theresienstadt) a été transformé en vitrine d'une réalité factice pour donner le change face aux protestations internationales qui commençaient à s'exprimer ; ainsi que l'apport considérable de la main-d'oeuvre déportée pour les entreprises allemandes... On verra aussi combien la nécessité des apprentissages scolaires perdurait dans la communauté juive, malgré le contexte, ainsi que le besoin d'avoir accès ponctuellement à la culture (théâtre, concerts, chansons...) sans doute pour mieux évacuer le stress inhérent à la situation. Vu de l'extérieur, cela semble totalement hors sol mais, pour l'avoir vérifié dans plusieurs témoignages, cela a été une réalité. Et puis, faisant partie intégrante du récit, les dessins d'Helga (dessinés en temps réel ou a posteriori) retraçant des scènes de la vie quotidienne à Prague, au ghetto, ou encore au camp de concentration sont également un indicateur émotionnel précieux de ce qui a pu marquer la sensibilité de cette enfant et la marquera à jamais son identité de femme et de peintre. La seconde partie du livre, sous la forme d'une interview, est également très intéressante. Elle permet de comprendre comment s'est fait pour Helga et sa maman leur retour à Prague, et comment elles ont - en faisant le choix de rester plutôt que d'immigrer en Israël ou dans un autre pays - survécu malgré le blocus communiste et ses potentielles dérives. Les annexes : une chronologie des événements, un glossaire des mots et expressions allemands, une note de la traductrice s'avèrent également des éléments utiles et nécessaires pour bien appréhender le récit et les circonstances dans lesquelles il a pu être retranscrit et publié. A noter : à l'heure de publier cette chronique, j'ai pu vérifier qu'Helga Weissova devenue peintre, illustratrice, dessinatrice et sculptrice, était toujours vivante (93 ans) et reste très active dans son devoir de mémoire. Comment ne pas être sensible et particulièrement émue par ce récit de déportation raconté du point de vue et avec les mots d'une enfant pragoise entre neuf et quinze ans ? Certes, ce n'est pas toujours dans la ligne littéraire académique de l'écriture. Certes, certains faits racontés peuvent paraître puérils ou complètement déconnectés au regard de ce que l'on sait aujourd'hui de la réalité de la Shoah (mais peut-être était-ce là une façon de se protéger de l'impensable, de l'indicible). Certes, cette enfant s'est trouvée plutôt "privilégiée" d'être restée trois ans dans ce camp de rétention puis de transit (son père faisant partie des dirigeants juifs de l'administration du camp, cela explique sans doute cela) qui se voulait, pour les Allemands, un "trompe-l'oeil", une vitrine pour donner à voir aux autorités internationales une réalité qui n'était pas la vérité... Certes, il faut faire de petits efforts pour lire les noms de personnes, les noms de lieux ou encore comprendre les mots et expressions allemands... Mais, il n'en reste pas moins que ce témoignage est particulièrement précieux car il donne à voir, à ressentir, à comprendre, de l'intérieur, comment des enfants ont pu vivre l'ostracisme, l'enfermement, puis la déportation, sans vraiment avoir...
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  • Chapitre_23 13/12/2022
    "L'amour de la vie, du bien et du beau, la foi en des lendemains meilleurs. Il n'est resté que des ombres, des corps, de simples squelettes sans âme." Ce livre est un journal d'une enfant, qui raconte jour après jour l'occupation allemande à Prague, les premières lois antijuives, le ghetto de Terezin puis Auschwitz et Mauthausen, où elle fut déportée. C'est un véritable témoignage. Beaucoup de livres sont des récits, des témoignages de cette triste période. Il est impossible de dire que celui-ci est meilleur qu'un autre, chacun apporte son propre point de vue, ses propres ressentis. Ce livre est pour moi, un trésor. D'autant plus pour ses illustrations qui sont de véritables dessins d'Helga. On est plongé dans l'horreur au travers les yeux innocents d'une petite fille. On ne ressort pas indemne de cet ouvrage, mais on ne peut qu'admirer le courage, la force et l'espoir dont ils ont dû faire preuve.
  • Marie2406 05/05/2022
    Helga a 9 ans lorsque l’Allemagne nazie occupe la Tchécoslovaquie. Et c’est le journal qu’elle tient au fur et à mesure des événements qui marquent sa vie de petite fille juive vivant heureuse à Prague entre son père et sa mère. Elle nous décrit les privations que vont subir les juifs qui commencent par leur interdire les emplois dans la fonction publique (son père gravement blessé pendant la Première Guerre mondiale et qui travaillait dans une banque perdra son emploi) et les professions libérales, puis leur interdira l’entrée des cafés, des restaurants, des cinémas, et qui finiront par porter l’étoile jaune. Helga nous le raconte avec ses mots d’enfants. Puis en décembre 1941 alors qu’elle a tout juste 12 ans, c’est le départ pour le camp de Terezin avec ses parents. En octobre 1944, son père est transféré à Auschwitz où il disparaitra, puis c’est elle qui part avec sa mère à Auschwitz. Les deux femmes feront partie des colonnes de la marche de la mort, et c’est totalement exténuées alors qu’elles sont dans le camp de Mauthausen qu’elles seront libérées le 5 mai 1945 par l'armée américaine. C’est avec ses mots d’enfants qu’elle nous décrit sa vie pendant les mois entre l’arrivée des troupes allemandes dans Prague et son arrestation, puis la vie dans les camps. Le journal d’Helga illustré par ses propres dessins a pu être caché par son oncle après sa déportation vers Auschwitz et il nous offre aujourd’hui un témoignage bouleversant de ce qu’ont vécu des millions de personnes pendant la guerre Helga a 9 ans lorsque l’Allemagne nazie occupe la Tchécoslovaquie. Et c’est le journal qu’elle tient au fur et à mesure des événements qui marquent sa vie de petite fille juive vivant heureuse à Prague entre son père et sa mère. Elle nous décrit les privations que vont subir les juifs qui commencent par leur interdire les emplois dans la fonction publique (son père gravement blessé pendant la Première Guerre mondiale et qui travaillait dans une banque perdra son emploi) et les professions libérales, puis leur interdira l’entrée des cafés, des restaurants, des cinémas, et qui finiront par porter l’étoile jaune. Helga nous le raconte avec ses mots d’enfants. Puis en décembre 1941 alors qu’elle a tout juste 12 ans, c’est le départ pour le camp de Terezin avec ses parents. En octobre 1944, son père est transféré à Auschwitz où il disparaitra, puis c’est elle qui part avec sa mère à Auschwitz. Les deux femmes feront partie des colonnes de la marche de la mort, et c’est totalement exténuées alors qu’elles sont dans le camp de Mauthausen qu’elles seront libérées le 5 mai 1945 par l'armée américaine. C’est avec ses mots d’enfants qu’elle nous décrit sa vie pendant les mois entre l’arrivée des troupes allemandes...
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  • LesProsesdumonde 25/11/2017
    C'est une vision très intéressante que nous livre Helga parce qu'elle est innocente et en même temps très consciente de la situation. Au début elle nous décrit son quotidien à Prague, le fait qu'elle doive quitter l'école puisque celle-ci lui est désormais interdite, le fait qu'elle doive aller suivre des cours dans un appartement en compagnie d'autres enfants, également juifs. On suit son quotidien qui change, la mise en place du couvre-feu, la disparition de ses camarades au fur et à mesure que les jours passent. Et puis, voilà qu'un jour c'est son tour, elle aussi doit s'en aller, elle doit tout quitter pour partir à Terezin, elle a alors 12 ans à ce moment là. C'est à cet âge qu'elle doit faire face à toutes les horreurs du ghetto, elle doit accepter la séparation de ses parents (les hommes ne sont pas mélangés aux femmes), le fait de devoir travailler pour aider sa mère. Il faut subvenir à ses propres besoins, tenter le tout pour le tout afin de survivre dans la mesure du possible. Survivre, mais pourquoi ? pour continuer à vivre dans une pièce misérable où les corps sont collés tellement l'espace est restreint ? pour être finalement déporté et ne jamais revenir comme ça a été le cas pour son père ? Je n'avais jamais entendu parler de ce camp/ghetto qu'est Terezin et pourtant il semblait être une machine relativement bien huilée avec sa propre monnaie, ses propres règles. À certains moments, j'ai pensé à Charlotte Delbo et à sa trilogie Auschwitz et après, déjà parce que c'est le nom qui a été donné au deuxième chapitre du journal d'Helga, mais aussi parce qu'elles ont toutes les deux quelque chose en commun : l'espoir, la solidarité entre les êtres. Lors de ma lecture de Delbo j'ai été frappée par la façon dont les femmes étaient soudées entre elles, contrairement à Primo Levi, Martin Gray ou même Vladek Spiegelman qui nous expliquent bien que les camps, c'est du chacun pour soi - même si on peut un peu contraster pour Levi. Or, ici, une fois encore on retrouve ce sentiment d'entraide, cette idée que de toute façon tout le monde se retrouve dans le même bateau alors autant s'en sortir ensemble, du moins essayer. Forcément il est trop simple de dire "lisez-le" et pourtant, il le faudrait. C'est tellement difficile de lire ce genre de livres qu'on en sort toujours changé, toujours un peu plus dégoûté de faire face à cette Histoire qui est injuste et surtout abjecte. Il est impossible de dire "celui-ci est meilleur que celui-ci" chaque témoignage apporte un point de vue différent, raconte une vie unique et en même temps c'est une vie qui a été celle de milliers de personnes. J'ai aimé la présence de dessins réalisés par Helga durant ses années passées à Terezin, j'ai trouvé que ça permettait de très bien illustrer son propos et ainsi de donner une véritable image de la réalité. C'est un livre qui est complet parce qu'il est juste, il a pour vocation d'être vrai et c'est tout ce qui importe. Mon avis en intégralité : C'est une vision très intéressante que nous livre Helga parce qu'elle est innocente et en même temps très consciente de la situation. Au début elle nous décrit son quotidien à Prague, le fait qu'elle doive quitter l'école puisque celle-ci lui est désormais interdite, le fait qu'elle doive aller suivre des cours dans un appartement en compagnie d'autres enfants, également juifs. On suit son quotidien qui change, la mise en place du couvre-feu, la disparition de ses camarades au fur et à mesure que les jours passent. Et puis, voilà qu'un jour c'est son tour, elle aussi doit s'en aller, elle doit tout quitter pour partir à Terezin, elle a alors 12 ans à ce moment là. C'est à cet âge qu'elle doit faire face à toutes les horreurs du ghetto, elle doit accepter la séparation de ses parents (les hommes ne sont pas mélangés aux femmes), le fait de devoir travailler pour aider sa mère. Il faut subvenir à ses propres besoins, tenter le tout pour le tout afin de survivre dans la mesure du possible. Survivre, mais pourquoi ? pour continuer à vivre dans une pièce misérable où les corps sont collés tellement l'espace est restreint ? pour être...
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  • candiceloix 11/07/2016
    Helga Weissova a dix ans lorsqu'elle est expulsée de l'école, avec les autres enfants juifs, pour des raisons antisémites. C'est à ce moment là qu'elle commence à écrire son journal. Journal dans lequel elle décrit le quotidien de sa famille et de la population juive dans différents camps de concentration et ghetto. J'ai lu beaucoup de témoignages concernant ce chapitre effrayant de l'Histoire, malgré tout j'en apprend encore dans le journal d'Helga car je n'avais jamais entendu parlé du ghetto de Terezin dans lequel Helga et ses parents sont transférés ("un endroit sûr, où ils ne seraient pas persécutés" selon ce qu'un officier Allemand leur avait promis) l'année de ses 12 ans. La force du témoignage d'Helga réside dans la simplicité de ses mots d'enfants et dans l'incroyable qualité des ses dessins, qui ajoutent un poids à son récit. Elle transmet à travers ceux ci tout le courage dont elle a fait preuve et tout l'espoir qui ne l'a que très rarement quitté. Comme toujours après lecture de ce genre de témoignage, on ressort bouleversé et admiratif devant tant de courage et de volonté de vivre ! A lire absolument pour surtout, ne jamais oublier ...
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