Livia Grandi ou le souffle du destin : Le livre de Thérésa Révay

Destins croisés de deux femmes qui au sortir de la 2e guerre mondiale ont décidé de prendre leur destin en main malgré les embûches. A Murano, Livia tente de maintenir à flot la verrerie Grandi tandis qu'Hannah Wolf, allemande en proie à la haine des vainqueurs, donne naissance au fruit d'un viol dans un camps de réfugiés. Les fils de leur destinée vont se croiser quelque part en France. Le point fort de ce roman historique est clairement l'immersion dans l'univers des souffleurs de verre et des vitraillistes. L'autrice ne se contente pas d'utiliser cet univers comme simple toile de fond mais en construit un vrai socle pour l'ensemble de son intrigue. Sans tomber dans le pièges de longueurs que pourraient apporter les considérations techniques, Thérésa Révay a parfaitement intégré à son récit pas mal d'information sur l'art verrier. De plus, le contexte particulier de la Moselle qui a vu ses enfants partir à la guerre aux côtés de l'ennemi pour préserver leur famille et celui des citoyens allemands qui ont du supporter chacun le poids des horreurs commises par leurs dirigeants était également bien présent et bien posé. Du côté des personnages, ce sont surtout deux personnages féminins qui sont mis en avant; des personnalités fortes, bien construites, qui tentent de retirer leur épingle du jeu à une époque où la place des femmes dans la société se limite à celle d'épouse et mère. Ce sont elles qui portent le roman mais il m'a manqué de l'émotion pour pouvoir m'y attacher, aussi bien à l'une qu'à l'autre et si je devais choisir, j'ai préféré Hannah. Un roman très intéressant d'un point de vue historique et grâce auquel j'ai appris pas mal de choses mais qui ne m'a pas emportée comme je l'avais imaginé en démarrant ma lecture.

Destins croisés de deux femmes qui au sortir de la 2e guerre mondiale ont décidé de prendre leur destin en main malgré les embûches. A Murano, Livia tente de maintenir à flot la verrerie Grandi tandis qu'Hannah Wolf, allemande en proie à la haine des vainqueurs, donne naissance au fruit d'un viol dans un camps de réfugiés. Les fils de leur destinée vont se croiser quelque part en France. Le point fort de ce roman historique est clairement l'immersion dans l'univers des souffleurs de verre et des vitraillistes. L'autrice ne se contente pas d'utiliser cet univers comme simple toile de fond mais en construit un vrai socle pour l'ensemble de son intrigue. Sans tomber dans le pièges de longueurs que pourraient apporter les considérations techniques, Thérésa Révay a parfaitement intégré à son récit pas mal d'information sur l'art verrier. De plus, le contexte particulier de la Moselle qui a vu ses enfants partir à la guerre aux côtés de l'ennemi pour préserver leur famille et celui des citoyens allemands qui ont du supporter chacun le poids des horreurs commises par leurs dirigeants était également bien présent et bien posé. Du côté des personnages, ce sont surtout deux personnages féminins qui sont mis en avant; des personnalités fortes, bien construites, qui tentent de retirer leur épingle du jeu à une époque où la place des femmes dans la société se limite à celle d'épouse et mère. Ce sont elles qui portent le roman mais il m'a manqué de l'émotion pour pouvoir m'y attacher, aussi bien à l'une qu'à l'autre et si je devais choisir, j'ai préféré Hannah. Un roman très intéressant d'un point de vue historique et grâce auquel j'ai appris pas mal de choses mais qui ne m'a pas emportée comme je l'avais imaginé en démarrant ma lecture.