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Nous... La Cité
"On est partis de rien et on a fait un livre."
Collection : ZONES
Date de parution : 25/10/2012
Éditeurs :
La Découverte

Nous... La Cité

"On est partis de rien et on a fait un livre."

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Collection : ZONES
Date de parution : 25/10/2012

Quatre garçons d’une vingtaine d’années, qui ont grandi entre les tours d’une cité de la grande banlieue parisienne ont participé pendant un an, avec leur éducateur Joseph Ponthus, à un atelier d’écriture. Plusieurs voix et différents types de textes s'entrecroisent – journal écrit au mitard, lettres au juge, récits de souvenirs d’enfance… Où l’on apprend que l’écriture, elle aussi, est un combat.

Quand quatre jeunes de banlieue se prennent d’écrire leur quotidien avec un de leurs éducateurs , ça envoie du lourd. Entre provocations policières, soirées à tchatcher dans les halls d’immeuble,...

Quand quatre jeunes de banlieue se prennent d’écrire leur quotidien avec un de leurs éducateurs , ça envoie du lourd. Entre provocations policières, soirées à tchatcher dans les halls d’immeuble, jugements et appels, embrouilles à la con, boulots foireux, visites en prison, heures d’ennui et éclats de rire, c’est le...

Quand quatre jeunes de banlieue se prennent d’écrire leur quotidien avec un de leurs éducateurs , ça envoie du lourd. Entre provocations policières, soirées à tchatcher dans les halls d’immeuble, jugements et appels, embrouilles à la con, boulots foireux, visites en prison, heures d’ennui et éclats de rire, c’est le quotidien d’un quartier populaire comme tant d’autres qui est raconté.
Le quotidien d’une France qui peut exploser à tout moment, qui ne veut pas être un exemple ni un modèle, qui témoigne de la vie, mais aussi de la mort. Un quotidien où l’on enrage plus souvent qu’à son tour, mais où l’on trouve encore la force d’en rire. Un quotidien où des professionnels se démènent pour sauver ce qui peut l’être encore. Où l’on se demande même, par moments, si l’on n’aurait pas plus intérêt à ce que tout pète. Un quotidien que les médias ignorent, que les jeunes taisent parce que trop criant d’être aussi banal que brutal. Un quotidien où la solidarité est à l’œuvre, où les choses se vivent et s’éprouvent plus qu’elles ne se disent – sauf quand on se décide à prendre son stylo et à écrire, entre rires et larmes, la cité. 
Car c’est sans doute des mots que viendront les solutions. La découverte de l’écriture et du pouvoir de ces foutus mots. Face à des flics. Face à des juges. Face à soi-même.

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EAN : 9782355220555
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 216
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782355220555
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 216
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • anyasmith 16/09/2023
    Quand un éducateur de quartier défavorisé prend en main quelques jeunes de la cité pour qu’ils puissent raconter leur cité, leur vie de leur point de vue. Pas de médias, pas de policiers pour caricaturer ce qui s’y passe réellement. Des jeunes qui, à peine sortis de chez eux, peuvent se faire interpeller. Le récit est intéressant, Joseph Ponthus, qui a également écrit “A la ligne”, nous offre son expérience comme accompagnant de ces jeunes de Nanterre. Il y raconte le projet, les bâtons dans les roues, les nombreuses audiences au tribunal, et puis il y a les textes de ces jeunes hommes qui ont des choses à dire sur la vie, la mort, la religion, la prison, les copains. Un autre regard sur la banlieue à découvrir.
  • Littecritiques 29/09/2020
    « On est parti de rien et on a fait un livre » peut-on lire sur la première de couverture, eh bien moi je trouve au contraire que ces quatre jeunes et leur éducateur sont partis de tout pour faire ce livre : leur vécu et la vie, de manière générale, et c'est ce qui le rend si authentique. Car, ce livre, c'est bien de ça dont il s'agit : ce sont les témoignages sur différents thèmes de quatre jeunes d'une vingtaine d'années ayant grandi entre les tours d'une cité de la grande banlieue parisienne. Pendant un an, ils participent tous les quatre à un atelier d'écriture organisé par leur éducateur spécialisé, Joseph Ponthus. Il leur demande de raconter, sans artifice, avec leurs propres mots comment se passent leurs rapports avec la police, la prison, la religion… Il s'agit d'un roman polyphonique dans lequel Joseph Ponthus fait figure de chef d'orchestre : il raconte le processus d'écriture, de son début à sa fin, laissant toute leur place aux quatre autres auteurs pour s'exprimer. Ils lient les témoignages de sorte qu'ils n'apparaissent pas comme une accumulation sans lien. En outre, ces témoignages prennent aussi différentes formes, s'adaptant ainsi aux contraintes d'écriture des quatre jeunes notamment d'incarcération : un journal écrit au mitard, des lettres aux juges, des témoignages et presque des poèmes en prose quand il s'agit d'évoquer le deuil. L'expression mettre des mots sur les maux prend alors tout son sens pour ces quatre individus qui n'avaient sans doute jamais caressé l'idée d'écrire. Et pourtant, que de choses intéressantes ils ont à nous conter. On en regrette même que les thèmes d'écriture ne se multiplient pas. C'est un quotidien trop souvent médiatisé à mal qui, cette fois, nous est donné à voir dans sa plus profonde véracité. Une vérité brutale parfois, notamment quand sont évoqués les rapports avec la police, dans un contexte que l'on sait tant controversé aujourd'hui. Une vérité éclairante aussi, quand ils se mettent à parler de la religion, en l'occurrence musulmane. Une vérité gênante enfin, quand il s'agit de parler des trafics de stupéfiants, vus par ces hommes comme de l'argent rapide et nécessaire, qui ne fait selon eux et pour raccourcir grossièrement, aucun mal. Ils ont des réflexions sur les institutions policières et judiciaires qui ont un réel intérêt, laisser la parole au peuple, c'est encore plus laisser la parole aux concernés et qu'est-ce que cela fait réfléchir de passer de l'autre côté. Je salue à ce propos le travail de leur éducateur évidemment, mais aussi des acteurs que l'on aperçoit dans ce roman qui ne sont pas nommés mais qui exercent leur travail avec brio. Pour comprendre, pour se faire expliquer, pour écouter enfin les paroles de ces jeunes qui ont tant à dire, lisez ce roman. Vous apprendrez des choses, vous serez touchés, révoltés parfois aussi, mais surtout, vous comprendrez les revendications de ces jeunes et de tant d'autres, qui plus que toute autre chose, cherchent leur place dans une société qui ne leur en laisse que très peu. « On est parti de rien et on a fait un livre » peut-on lire sur la première de couverture, eh bien moi je trouve au contraire que ces quatre jeunes et leur éducateur sont partis de tout pour faire ce livre : leur vécu et la vie, de manière générale, et c'est ce qui le rend si authentique. Car, ce livre, c'est bien de ça dont il s'agit : ce sont les témoignages sur différents thèmes de quatre jeunes d'une vingtaine d'années ayant grandi entre les tours d'une cité de la grande banlieue parisienne. Pendant un an, ils participent tous les quatre à un atelier d'écriture organisé par leur éducateur spécialisé, Joseph Ponthus. Il leur demande de raconter, sans artifice, avec leurs propres mots comment se passent leurs rapports avec la police, la prison, la religion… Il s'agit d'un roman polyphonique dans lequel Joseph Ponthus fait figure de chef d'orchestre : il raconte le processus d'écriture, de son début à sa fin, laissant toute leur place aux quatre autres auteurs pour s'exprimer. Ils lient les témoignages de sorte qu'ils n'apparaissent pas comme une accumulation sans lien. En outre, ces témoignages prennent aussi différentes formes, s'adaptant ainsi aux contraintes d'écriture...
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  • Jenndrix 29/08/2020
    Récits initiés par Joseph Ponthus avec les plumes collaboratives de quatre jeunes hommes d'un quartier Francilien. L'auteur du superbe : A la ligne (sortie en poche en août 2020) était alors Éducateur Spécialisée en Prévention Spécialisée. Un éducateur de rue qui se fond, qui lit et relit, qui fait des ponts et finis par les assembler dans cet ouvrage étonnant de justesse et de franchise. J'envie cette liberté de rue qui n'existe pas (peut-être plus non plus ailleurs à présent que le social est exsangue d'intérêt) en protection de l'enfance.
  • cldtte 17/03/2015
    J'ai bien aimé ce livre. On y découvre sur le terrain le travail d'un éducateur de prévention. Les jeunes comme les remarques de l'éducateur sonnent juste, loin du racolage. Un récit bien sympathique.
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