Nymphéas noirs : Le livre de Michel Bussi

Il y a, dans Nymphéas noirs, un parfum d’eau dormante et de secret. Comme un reflet trouble sur la surface d’un étang, le roman se déploie en cercles concentriques, chaque onde révélant un fragment du mystère, jusqu’à ce que la vérité affleure — éblouissante et douloureuse. Un roman impressionniste Michel Bussi écrit ici comme Monet peignait : par touches légères, diffuses, vibrantes. Les phrases sont des coups de pinceau, les scènes s’estompent parfois dans la brume normande avant de ressurgir dans une lumière nouvelle. Giverny n’est pas qu’un décor : c’est une toile vivante, traversée de regards, de passions, d’ombres et de reflets. L’étang des nymphéas devient le miroir de l’âme, celui où se confondent passé et présent, innocence et crime. Trois femmes, trois âges, trois miroirs, une nuance d'un destin Elles sont les incarnations successives du regard, du désir et du deuil. Leur voix s’entrelace dans une polyphonie mélancolique, presque musicale, où la mémoire se dédouble, se brouille, puis se révèle dans un ultime éclat. « Nymphéas noirs » est un poème en prose, déguisé en polar. Un chant sur la mémoire et la beauté, sur le temps qui passe comme l’eau qui s’écoule, sur le regard qui peint et celui qui pleure. Michel Bussi y prouve que le suspense peut être un art plastique, que la littérature peut peindre, et que le crime, parfois, se cache dans un reflet.

J ai A.D.O.R.E. la façon dont M.Bussi m a emmenée dans cette intrigué policière. C est incroyable cette façon de mener l enquête, brouiller les pistes de nous semer alors que je croyais avoir" compris" L histoire se passe dans le cadre magnifique de Giverny .Monet et les Nympheas font l arriere plan du tableau que pourrait etre ce roman.Un cadavre, couche ds un ruisseau au premier plan, un inspecteur amoureux d une jolie institutrice, un mari jaloux , une petite fille qui peint des nympheas et une vieille femme qui observe tt cela depuis son vieux manoir sont les autres personnages du tableau . Dans le tableau il y a des illusions d optique qu on ne voit pas immédiatement ...et quand on les voit on en revient pas.Incroyable.... Et voila..Le reste il faut le lire.. C est palpitant..

À Giverny, la police enquête sur l'étrange mort d'un riche chirurgien (amateur de Claude Monet et coureur de jupons) : poignardé au cœur, crâne fracassé et noyé dans le ruisseau. Au cours des 13 jours d'enquête, on découvre l'histoire de 3 femmes très différentes : une vieille dame (qui observe tout, sans être vue), une institutrice (au charme incontestable) et une fillette de 11 ans (douée pour la peinture). Mon avis : BIEN Dans un contexte très culturel et artistique, Michel Bussi construit une intrigue très bien ficelée. Dans un style lent et contemplatif, dénué d'action, l'auteur dépeint petit à petit les personnages et les étapes d'une enquête à l'apparence classique. Le récit (documenté et didactique) manque parfois de rythme et de péripéties. Les protagonistes (et leurs idylles naissantes) ne sont pas particulièrement exaltants. La force du roman réside dans le procédé de narration : le lecteur est mené en bateau jusqu'à être surpris par des révélations inattendues. À la manière des impressionnistes, ce polar met à l'honneur les faux-semblants et le caractère éphémère des apparences.

Un des premiers à lire quand on aborde Bussi. Pourtant il ne s'agit pas de mon préféré de l'auteur. Tout d'abord parce qu'il est difficile de se projeter dans des suppositions ou de se laisser égarer par les hypothèses des protagonistes, qui semblent tous mystérieux et perdus, mais surtout taiseux... Et aussi parce que j'ai eu parfois l'impression que l'intrigue partait dans trop de directions et pédalait dans le vide, c'est assez frustrant. Malgré tout on veut connaître le fin mot de l'histoire évidemment. Alors je me suis laissée bercer par l'évocation d'un village vu par les yeux d'un peintre... Pour arriver au dénouement... et à ma grande surprise, j'avais tout compris depuis le début ! Peut-être parce que j'ai lu d'autres Bussi et suis habituée à sa façon de brouiller les pistes. Les trajectoires des destins des femmes (il y a 3 héroïnes) m'a également laissé dubitative. Enfin, globalement, je pense que ce roman aurait gagné à être plus concis. En résumé on le lira avec plaisir surtout si on n'est pas familier des mécaniques scénaristiques de l'auteur. Et pour le plaisir de découvrir un peu Giverny.