Mon coeur a déménagé : Le livre de Michel Bussi
Mon coeur a déménagé - Trailer
" Papa a tué maman. "
Rouen, avril 1983. Ophélie a – presque – tout vu, du haut de ses sept ans. Mais son père n'est pas le seul coupable. Un autre homme aurait pu sauver sa mère.
Dès lors, elle n'aura plus qu'un but : retrouver les témoins, rassembler les pièces du puzzle qui la mèneront jusqu'à la vérité. Et, patiemment, accomplir sa vengeance... Enfant placée en foyer, collégienne rebelle, étudiante évoluant sous une fausse identité, chaque étape de la vie d'Ophélie sera marquée par sa quête obsessionnelle et bouleversante.
De (auteur) : Michel Bussi
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
Sleepingbeauty1
• Il y a 1 semaine
Waouh ! Michel Bussi m’a fait sentir dans la peau d’une crêpe qu’on tourne et retourne dans une poêle chaude. Jusqu’à la dernière phrase, on est ébloui par la légèreté de sa plume, le rythme de son récit et les multiples retournement de situation. On se prend d’affection pour Folette, on hait ceux qu’elle considère comme responsable de la mort de sa mère, puis on se perd dans les (fausses) confidences avant le grand final. Un chef-d’œuvre à lire, absolument !
Clem_YCR
• Il y a 2 semaines
Cela faisait un certain temps que je n'avais pas lu/rencontré Michel Bussi et sa présence au salon Lire à Limoges a été l'opportunité d'y remédier. Pour l'occasion, j'ai choisi sa dernière parution en poche : Mon cœur a déménagé. Un roman dont je n'ai fait qu'une bouchée tant il tient en haleine. L'intrigue se déroule sur une longue période puisque le roman se divise en quatre parties qui font chacune un saut dans le temps. Au début, Ophélie (surnommée Folette par ses proches) a 7 ans, nous sommes en 1983. Puis, nous basculons 6 ans plus tard, Ophélie a 13 ans. En 1995, nous la retrouvons du haut de ses 19 ans. Le roman se termine en 1999, soit 16 ans après son commencement. Au cours de ses seize années, les chapitres s'intitulent tous du prénom d'un personnage; pourtant, comme cela est courant, ce n'est pas parce que l'auteur laisse la parole aux personnages en question. En effet, la narratrice est toujours Folette, elle raconte son histoire, sa quête, sa vengeance, elle explique ce qu'elle a vu, ce qu'elle a compris et pourquoi elle a agit comme elle l'a fait; mais en fonction des chapitres, elle ne s'adresse pas au même interlocuteur, elle interpelle tour à tour son père, sa meilleure amie ou encore son éducatrice. J'ai trouvé cela assez original, avec l'impression qu'elle s'adresse au lecteur par la même occasion. Ce dernier se retrouve happé par le récit de cette petite fille, qui a grandi trop tôt à cause de son histoire, et la regarde traverser les années et jouer un rôle pour mener à bien sa mission, pour libérer la petite fille perdue qu'elle est encore au fond d'elle. Dans les derniers chapitres, l'auteur choisi tout de même de raconter des bouts d'histoires dont Folette n'aura jamais connaissance. Pour ce faire, il laisse la parole à Josselin (le père de Folette) et Nina (sa meilleure amie) qui poursuivent l'enquête de la jeune femme. Ainsi, si Folette ne découvrira jamais ce qu'il s'est réellement passé ce soir là, le lecture, lui, en a la vision complète. L'intrigue est vraiment prenante, d'autant plus que l'auteur nous livre la vision d'une enfant, dans toute sa candeur, qui a déjà compris que l'on ne pouvait pas compter sur tout le monde. Ses émotions sont brutes et saisissantes. Ce qui est également saisissant, c'est le système qu'il décrit : Michel Bussi nous plonge au sein de l'ASE (l'aide sociale à l'enfance) et, si certaines choses sont probablement romancées, d'autres, comme le fait qu'à partir de 18 ans les enfants ne dépendent plus de l'ASE et doivent se débrouiller sont des faits établis. J'ai beaucoup aimé Béné, l'éducatrice qui s'occupe de Folette, et Nina, celle qui devient sa sœur de cœur; la confiance que Béné gagne petit à petit, même si les filles ont conscience que ce n'est que son travail, que leur relation n'est pas "vraie". A travers Béné, on a un aperçu de toutes ces personnes engagées, qui s'investissent de tout leur être, parfois au détriment de leur propre bien-être, car comment accepter la détresse que l'on découvre chez ces enfants qui ont vécu, pour certains, le pire. On ne peut que souhaiter que tous les enfants en foyer rencontrent une Béné sur leur route. Je pense que c'est un roman qui touchera encore d'avantage les personnes qui côtoient de près le milieu social (je pense à toi Nadge) parce qu'ils savent déjà et que je pense qu'il est difficile d'en parler. Folette est une jeune fille qui ne manque pas de volonté, ni de ressources. Son objectif en ligne de mire, elle est prête à tout pour le réaliser, quitte à impliquer d'autres personnes, quitte à tout sacrifier puisqu'elle pense ne plus avoir de raison de vivre. Mon cœur a déménagé parle de la vie des cités, mais aussi de l'injustice sociale et, particulièrement, de ceux qui n'hésite pas à se servir des autres pour s'élever. Il parle des conclusions que peut tirer une enfant et de l'impact que ces conclusions, qui deviennent des certitudes, peuvent avoir sur sa vie, sur celle des autres. Des silences et des non-dits qui débouchent sur des situations dramatiques. Et si… ne peut-on pas s'empêcher de penser. Michel Bussi dessine des personnages vrais et touchants. Il fait de Folette une fille clairvoyante (sur les relations des autres) et pourtant aveuglée par sa vengeance, incapable de faire face à une vérité qu'elle tente par tous les moyens de travestir. Parce qu'elle en a besoin. Pour faire un deuil, pour avancer. Dans mon cœur a déménagé, beaucoup commettent des erreurs, ce qui ne les empêche pas de garder une part d'humanité, d'essayer de réparer. D'autres semblent irrécupérables, sans aucune conscience. Alors qu'une vérité semble se dessiner, l'auteur arrive à nous surprendre et nous offre un final en apothéose puisque la réalité est autre que ce qu'on avait pu imaginer, autre mais pas plus belle même si on y voir la dernière preuve d'amour d'un père pour sa fille. Un roman qui se dévore, des personnages qui marquent, entre fiction et réalité, une plongée dans la vie des années 90, entre joies de l'enfance et manifestations étudiantes. L'histoire d'une enfant qui pense qu'elle ne peut plus aimer depuis qu'on lui a tout pris, un soir de 1983.
virginielaugeay
• Il y a 4 semaines
Coup de #x2764 Ophélie, 7 ans, vient de vivre l'un des drames les plus terribles pour un enfant : sa mère a été tuée et la petite fille a assisté au drame quasiment en direct. Elle est arrivée sur les lieux alors que Maja gisait sur le bitume, entre les voitures, en bas de cette passerelle de malheur sur laquelle son père est rapidement menotté et embarqué par la police. Jo, alcoolique, devenait incontrôlable quand Maja n'avait pas d'argent à lui donner et ce soir là, c'était le cas. Pour Ophélie, si son père est responsable de la mort de sa mère, il n'est pas le seul car sa maman a appelé quelqu'un à l'aide ce soir funeste, quelqu'un qui n'est pas venu la sauver : Richard Vidame, le curateur en charge des finances du foyer. Au fil des années, la rancœur s'accumule et la jeune fille n'a qu'un but, la quête de vérité. Mais comment se construire un avenir quand la tragédie du passé nous aveugle ? Depuis quelques années, j'ai rendez-vous tous les étés durant mes congés avec Michel Bussi, et cette année fût un très bon cru. La forme : J'ai d'abord beaucoup apprécié le découpage du roman selon les grandes étapes de la vie d'Ophélie : l'enfance, l'adolescence et l'entrée dans l'âge adulte. Les références aux contes d'Andersen, d'où le surnom de la jeune fille, Folette, fil rouge tout au long du roman sont très pertinentes. Le fond : Le thème de fond des violences conjugales et du placement des enfants dans le système de l'aide sociale à l'enfance, en fait un roman avec une dimension émotionnelle supérieure aux autres romans de Michel Bussi que j'ai lu précédemment. Le personnage d'Ophélie m'a particulièrement touchée et j'ai aimé partager en ces quelques pages ses doutes, ses espoirs, ses erreurs dans sa soif de vérité et de vengeance, même si elle m'a arraché quelques larmes. Une fois n'est pas coutume, l'auteur nous offre une histoire dont l'intrigue est particulièrement bien ficelée, d'autant plus qu'elle se joue sur une temporalité assez longue. Même si le twist final ne m'a pas bluffée autant que Michel Bussi m'y a habituée, j'ai été quand-même surprise par quelques révélations inattendues au fil du roman. Si vous ne connaissez pas encore sa plume, ce roman est un bon choix pour faire connaissance avec l'auteur, ainsi que "Nymphéas noirs" qui reste pour le moment indétrônable pour moi.
Take_a_b00k
• Il y a 4 semaines
J’ai passé un excellent moment de lecture. On découvre Ophélie, petite fille de sept ans, témoin impuissante de la mort de sa mère. Cette nuit-là, un homme aurait pu tout changer : l’assistant social chargé de sa famille. Son absence devient pour elle une obsession, une cible silencieuse qui hantera toute son existence. En grandissant, c’est cette soif de vérité et de justice qui guide chacun de ses pas. On traverse à ses côtés les années, ses doutes, ses colères, mais aussi l’immense force qui la maintient debout. On l’accompagne comme on le ferait avec une amie : avec la crainte de la voir s’effondrer, mais aussi l’espoir de la voir se reconstruire. À chaque chapitre, je me suis sentie partagée entre l’indignation face à ce qu’elle a enduré et l’admiration pour sa résilience. Mon cœur a déménagé est un roman qui secoue, à la fois sombre et lumineux. Une histoire de vengeance et de renaissance, qui montre un Michel Bussi différent, mais toujours aussi captivant.
Avis des membres
Fiche technique du livre
-
- Genres
- Policiers & Thrillers , Thrillers
-
- EAN
- 9782266347105
-
- Collection ou Série
- Littérature contemporaine
-
- Format
- Poche
-
- Nombre de pages
- 480
-
- Dimensions
- 178 x 114 mm
Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.
9,20 € Poche 480 pages