Mon coeur a déménagé - COLLECTOR : Le livre de Michel Bussi

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Presses de la Cité

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Version collector du roman de Michel Bussi pour Noël 2024 !

"Papa a tué maman." Rouen, avril 1983. Ophélie a – presque – tout vu, du haut de ses sept ans. Mais son père n'est pas le seul coupable. Un autre homme aurait pu sauver sa mère. Dès lors, Ophélie n'aura plus qu'un but : retrouver les témoins, rassembler les pièces du puzzle qui la mèneront jusqu'à la vérité. Et, patiemment, accomplir sa vengeance... Enfant placée en foyer, collégienne rebelle, étudiante évoluant sous une fausse identité, chaque étape de la vie d'Ophélie sera marquée par sa quête obsessionnelle et bouleversante.
Dans une intrigue qui mêle roman d'amour et d'amitiés, récit initiatique et manipulations, Michel Bussi dessine aussi une fresque sociale inédite des années 1990 avec ce nouveau thriller.

Ce livre de Michel Bussi, figure de proue du thriller français, fait partie des nouveautés les plus attendues de 2024. Histoire d'une vengeance implacable qui est plus qu'un roman policier ou un thriller : ce nouveau roman de Michel Bussi est un grand roman.
N'hésitez plus, lisez Mon cœur a déménagé.
Mon coeur a déménagé, un roman policier de Michel Bussi aux éditions Les Presses de la Cité.


Michel Bussi, plus qu'une référence du roman policer : un maître du polar.
Professeur de géographie, Michel Bussi est depuis plus de dix ans l'un des auteurs préférés des Français. Ses ouvrages sont traduits dans 38 pays et trois romans ont été adaptés à la télévision. Il est notamment l'auteur aux Presses de la Cité (puis Pocket) de Nymphéas noirs, polar français le plus primé en 2011 et a reçu le prix Maison de la Presse pour Un avion sans elle en 2012. Plusieurs romans sont adaptés en BD : Nymphéas noirs, Gravé dans le sable, Mourir sur Seine, Un avion sans elle, On la trouvait plutôt jolie, Le temps est assassin, Ne lâche pas ma main.

De (auteur) : Michel Bussi

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Expérience de lecture

Avis des libraires

Depuis que sa mère a été assassinée,la soif de vengeance d'Ophélie ne sera étanchée que lorsqu'elle aura retrouvé les personnes qu'elle en tient pour responsables. Le nouveau Michel Bussi est tout aussi palpitant que les autres. Un excellent cru.|Sandrine
FNAC Annemasse
Désormais solidement installé parmi les auteurs français stars, ceux qui trustent les premières places des tops chaque année, Michel Bussi est d'une régularité remarquable. Chaque année, un nouveau roman, chaque année, un succès. Le crû 2024 s'intitule Mon Cœur a déménagé et investit les années 90. Fresque sociale autant que polar, il raconte la quête de vérité de la jeune Ophélie qui a vu sa mère mourir sous ses yeux à sept ans.|Lucas
Fnac.com
Le Michel Bussi cru 2024 est arrivé avec un titre inspiré cette fois par une chanson de France Gall, Si maman si... Et il s'agira justement de l'histoire d'une mère dans Mon cœur a déménagé, celle d'Ophélie, assassinée en 1983, alors qu'elle n'avait que 7 ans. Bien des années plus tard, la jeune femme tente de rassembler les pièces du puzzle afin de retrouver le coupable de cet odieux crime.|Nathalie
Fnac.com
Quel plaisir de retrouver la plume de @michel_bussi ! Une histoire qui se dévore... dans celui-ci, pas de gros twist final, pas de retournement de cerveau. Pour autant, l'intrigue est très bien ficelée ; les indices disséminés tout au long du récit multiplient les fausses pistes et même si certaines choses sont assez facilement soupçonnables, il est difficile de comprendre toutes les clés de la résolution de cette histoire avant les derniers chapitres !
Le scénario est très prenant, le mystère est grand et s'il n'y a rien de très haletant car ce n'est pas un thriller, le côté addictif est réel et bel bien présent.

J'ai vraiment apprécié l'univers de cette enquête ; c'est un roman engagé, dénonciateur, qui met en lumière les rouages de l'aide sociale à l'enfance et d'un système qui comporte des failles... la détermination et le désir de vengeance de la jeune Ophélie en font un personnage attachant et très mature alors même que ce n'est qu'une enfant. J'ai aimé la voir grandir et évoluer au fil des pages et même si parfois ses actes paraissent démesurés ou exagérés, ils n'en restent pas moins révélateurs d'un grand courage.
Un nouveau roman au suspens maîtrisé et constant, un régal pour les amateurs d'enquêtes et les fans du genre et de l'auteur qui se feront manipuler sans s'en apercevoir une fois de plus.
@ma_pause_livresque
Gros coup de cœur pour ce nouveau livre de @michel_bussi
Je pense que ça devient mon préféré de l'auteur.
Dès les 1eres pages je me suis prise dans l'histoire, attachée à Ophélie et son histoire.
On dit que la vengeance est un plat qui se mange froid, Ophélie aura le temps de la préparer patiemment pour la servir glacée. Que s'est-il passé ce soir la ? La question la ronge, au point de prendre des risques inconsidérés.
On est complètement tenu en haleine tout au long du livre avec des rebondissements comme l'auteur sait si bien faire....jusqu'à la fin...qu'on n'avait pas vu venir.
J'ai passé un excellent moment sans aucune envie de lâcher ce livre. J'ai aimé chaque personnage, le tout est extrêmement bien ficelé.
Un vrai coup de cœur.
@les_lectures_de_tiphaine
C'est encore un roman du maître du suspense que je viens de lire !
Une intrigue prenante dès les premières pages et un suspense maintenu tout du long, comme toujours.
Je n'ai pas le temps de réfléchir, le rythme est soutenu et les chapitres sont courts et efficaces.
L'auteur, comme à chaque fois, nous retourne le cerveau... quand je crois avoir tout vu, tout compris, toutes mes certitudes s'envolent.
J'aime beaucoup la construction du roman ainsi que la narration, un peu sous forme de journal.
J'ai lu ce livre d'une traite, il est impossible à lâcher alors, lisez-le.
@djustinee
Chaque année la sortie du nouveau roman de Michel Bussi est pour moi un rendez-vous que j'apprécie tout particulièrement. Années après années j'aime retrouver sa plume et me laisser surprendre.
Ici l'histoire se dessine sur un décor de luttes sociales des années 90, il mêle histoires d'amitié, d'amour et de vengeance toujours très habilement et nous fait suivre cette petite Ophélie menée par une quête obsessionnelle, celle de connaître la vérité.
Durant ma lecture j'ai vu se dessiner une résolution qui me paraissait assez évidente pour finalement me faire avoir encore une fois.
Lire un Michel Bussi c'est l'assurance de passer un très bon moment de lecture même si je n'arrive toujours pas à trouver le roman qui détrônera le fameux Nymphéas noirs, mon coup de cœur définitif de cet auteur!
@leslecturesdeelodie
Plongez dans l'histoire de cette petite fille désespérée d'avoir perdu sa maman...Elle ne trouvera le repos que lorsqu'elle aura levé le voile sur le coupable, et vous-mêmes, chers lecteurs, ne lâcherez pas ce livre tant que l'issue ne sera pas révélée. |Flavio Schillaci
Librairie Molière
Un sujet d'actualité, forcément complexe : défi que Michel relève sans coup férir.|Benoit Lacoste
Aux feuilles volantes
Un roman palpitant où Bussi joue et manipule nos nerfs jusqu'à la dernière page. Un meurtre. Des années de vengeances. Une antihéroïne à la psychologie bien construite, prête à tout pour découvrir la vérité. Un roman noir où le social, les manipulations et les mensonges trouvent leur place. Je me suis régalée !|Clara Pailhon
Librairie de l'Horloge
Le gros point fort de ce roman, c'est la construction et la psychologie des personnages. C'est ce qui m'a fait tourner la page : je voulais savoir l'impact que l'histoire aurait sur eux et leur futur. |Audrey
La Librairie Fontainebleau
Un véritable page-turner sur le thème de la vengeance et de l'amitié ! Quand la vengeance nourrit une existence. À dévorer de toute urgence !|Martine
Librairie Filigranes
Et si les tours de Saint-Etienne du Rouvray prenaient des allures de Château d'If ?
Et s'il fallait s'évader de cette banlieue rouennaise pour accomplir une juste vengeance ?
Si l'héritière d'un fameux comte dumasien était une petite orpheline, comme sortie d'un conte d'Andersen ?
La plume de Michel Bussi ajoute à la grande galerie des Vengeurs romanesques un personnage marquant, tant capable d'émouvoir que d'inquiéter.
Lors d'une soirée sordide, où sa mère n'a cessé de réclamer de l'aide ("Mon mari va me tuer ! Vous entendez ce que je vous dis, monsieur Vidame ? Mon mari va me tuer !') Ophélie, sept ans, assiste à la violence dispute opposant ses parents, puis se lance à leurs trousses, en pleine nuit, au cœur de la cité.
La lueur des gyrophares met bientôt fin à son errance.
Le pire est arrivé, et la vision du corps de sa mère, fracassé, quelques mètres sous une passerelle va sceller le destin de "Foletteʺ.
La culpabilité du père est manifeste. Mais pour l'enfant brisée par la douleur, il y a un autre salaud, qu'elle est sans doute seule à connaître pour tel :
Celui qui a ignoré les appels au secours de sa mère.
Vidame.
L'assistant social qui s'est dérobé.
Vidame.
Le vrai coupable !
La haine et le désir de vengeance, implacables, obsessionnels, vont emplir le cœur et l'âme de la fillette dont la destinée sera désormais vouée à l'anéantissement d'un homme.
De page en page, de sa septième à sa vingt-quatrième année, Bussi nous attache à Folette et à son terrible dessein.
Foyer. Collège. Université. Chaque étape doit pouvoir la rapprocher de l'unique objet de son ressentiment.
Et elle approche, la diablesse. Près. Très près.
Mais Folette vise-t-elle juste ?
Si le plaisir d'arpenter un texte redoutablement bien construit, adroitement truffé de rebondissements et de faux semblants ne vous suffisait pas, vous pourriez trouver bien d'autres raisons d'aimer Mon cœur a déménagé.
Vous vous attacherez – immanquablement ! - à quelques personnages lumineux (Bénédicte, Steve, Nina...) dont la bonté, le courage, le dévouement – et parfois l'humour ! - vous chaufferont le cœur.
La figure centrale, Ophélie, est plus sombre, plus torturée. Agréablement complexe.
Comme elle tisse patiemment sa toile, elle inspire des sentiments plus contrastés : Ressentirez-vous toujours pour elle empathie, pitié, ou admiration ?
Tous ces personnages, particulièrement réussis, offrent au livre une belle profondeur psychologique et lui permettent d'exister , également, comme roman initiatique et roman d'amitié(s).
Il convient de ne pas omettre la dimension historique (On voit grandir Folette pendant une quinzaine d'années dans une France en mouvement, marquée par les évolutions technologiques et les mouvements sociaux) et l'attention particulière prêtée à l'aide sociale à l'enfance.
Les enjeux, les acteurs, les logiques qui la menacent parfois (réduction des coûts...) sont ainsi exposés, et incarnés. Le lien tissé, sur un temps long, par un enfant en foyer et son éducateur est aussi joliment rappelé.
Les Rouennais, pour finir, auront le privilège de voir leur ville servir de décor (parfois lugubre) au récit.
Rive gauche, rive droite. Contrastes sociaux et urbains. Cités gangrenées par les trafics et immenses maisons de ʺmaîtresʺ, posées sur les collines. Prison de Bonne-Nouvelle, Amphi Axelrad, Square Verdrel, Bar des Fleurs...La ville est là. Familière, et pourtant vaguement inquiétante.
A bien des égards, Michel Bussi est un auteur qui aime "promener" ses lecteurs.
Merci pour la balade !
|Olivier Ducoin
Librairie Colbert

Avis Babelio

Sleepingbeauty1

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 semaine

Waouh ! Michel Bussi m’a fait sentir dans la peau d’une crêpe qu’on tourne et retourne dans une poêle chaude. Jusqu’à la dernière phrase, on est ébloui par la légèreté de sa plume, le rythme de son récit et les multiples retournement de situation. On se prend d’affection pour Folette, on hait ceux qu’elle considère comme responsable de la mort de sa mère, puis on se perd dans les (fausses) confidences avant le grand final. Un chef-d’œuvre à lire, absolument !

Clem_YCR

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 semaines

Cela faisait un certain temps que je n'avais pas lu/rencontré Michel Bussi et sa présence au salon Lire à Limoges a été l'opportunité d'y remédier. Pour l'occasion, j'ai choisi sa dernière parution en poche : Mon cœur a déménagé. Un roman dont je n'ai fait qu'une bouchée tant il tient en haleine. L'intrigue se déroule sur une longue période puisque le roman se divise en quatre parties qui font chacune un saut dans le temps. Au début, Ophélie (surnommée Folette par ses proches) a 7 ans, nous sommes en 1983. Puis, nous basculons 6 ans plus tard, Ophélie a 13 ans. En 1995, nous la retrouvons du haut de ses 19 ans. Le roman se termine en 1999, soit 16 ans après son commencement. Au cours de ses seize années, les chapitres s'intitulent tous du prénom d'un personnage; pourtant, comme cela est courant, ce n'est pas parce que l'auteur laisse la parole aux personnages en question. En effet, la narratrice est toujours Folette, elle raconte son histoire, sa quête, sa vengeance, elle explique ce qu'elle a vu, ce qu'elle a compris et pourquoi elle a agit comme elle l'a fait; mais en fonction des chapitres, elle ne s'adresse pas au même interlocuteur, elle interpelle tour à tour son père, sa meilleure amie ou encore son éducatrice. J'ai trouvé cela assez original, avec l'impression qu'elle s'adresse au lecteur par la même occasion. Ce dernier se retrouve happé par le récit de cette petite fille, qui a grandi trop tôt à cause de son histoire, et la regarde traverser les années et jouer un rôle pour mener à bien sa mission, pour libérer la petite fille perdue qu'elle est encore au fond d'elle. Dans les derniers chapitres, l'auteur choisi tout de même de raconter des bouts d'histoires dont Folette n'aura jamais connaissance. Pour ce faire, il laisse la parole à Josselin (le père de Folette) et Nina (sa meilleure amie) qui poursuivent l'enquête de la jeune femme. Ainsi, si Folette ne découvrira jamais ce qu'il s'est réellement passé ce soir là, le lecture, lui, en a la vision complète. L'intrigue est vraiment prenante, d'autant plus que l'auteur nous livre la vision d'une enfant, dans toute sa candeur, qui a déjà compris que l'on ne pouvait pas compter sur tout le monde. Ses émotions sont brutes et saisissantes. Ce qui est également saisissant, c'est le système qu'il décrit : Michel Bussi nous plonge au sein de l'ASE (l'aide sociale à l'enfance) et, si certaines choses sont probablement romancées, d'autres, comme le fait qu'à partir de 18 ans les enfants ne dépendent plus de l'ASE et doivent se débrouiller sont des faits établis. J'ai beaucoup aimé Béné, l'éducatrice qui s'occupe de Folette, et Nina, celle qui devient sa sœur de cœur; la confiance que Béné gagne petit à petit, même si les filles ont conscience que ce n'est que son travail, que leur relation n'est pas "vraie". A travers Béné, on a un aperçu de toutes ces personnes engagées, qui s'investissent de tout leur être, parfois au détriment de leur propre bien-être, car comment accepter la détresse que l'on découvre chez ces enfants qui ont vécu, pour certains, le pire. On ne peut que souhaiter que tous les enfants en foyer rencontrent une Béné sur leur route. Je pense que c'est un roman qui touchera encore d'avantage les personnes qui côtoient de près le milieu social (je pense à toi Nadge) parce qu'ils savent déjà et que je pense qu'il est difficile d'en parler. Folette est une jeune fille qui ne manque pas de volonté, ni de ressources. Son objectif en ligne de mire, elle est prête à tout pour le réaliser, quitte à impliquer d'autres personnes, quitte à tout sacrifier puisqu'elle pense ne plus avoir de raison de vivre. Mon cœur a déménagé parle de la vie des cités, mais aussi de l'injustice sociale et, particulièrement, de ceux qui n'hésite pas à se servir des autres pour s'élever. Il parle des conclusions que peut tirer une enfant et de l'impact que ces conclusions, qui deviennent des certitudes, peuvent avoir sur sa vie, sur celle des autres. Des silences et des non-dits qui débouchent sur des situations dramatiques. Et si… ne peut-on pas s'empêcher de penser. Michel Bussi dessine des personnages vrais et touchants. Il fait de Folette une fille clairvoyante (sur les relations des autres) et pourtant aveuglée par sa vengeance, incapable de faire face à une vérité qu'elle tente par tous les moyens de travestir. Parce qu'elle en a besoin. Pour faire un deuil, pour avancer. Dans mon cœur a déménagé, beaucoup commettent des erreurs, ce qui ne les empêche pas de garder une part d'humanité, d'essayer de réparer. D'autres semblent irrécupérables, sans aucune conscience. Alors qu'une vérité semble se dessiner, l'auteur arrive à nous surprendre et nous offre un final en apothéose puisque la réalité est autre que ce qu'on avait pu imaginer, autre mais pas plus belle même si on y voir la dernière preuve d'amour d'un père pour sa fille. Un roman qui se dévore, des personnages qui marquent, entre fiction et réalité, une plongée dans la vie des années 90, entre joies de l'enfance et manifestations étudiantes. L'histoire d'une enfant qui pense qu'elle ne peut plus aimer depuis qu'on lui a tout pris, un soir de 1983.

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virginielaugeay

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 semaines

Coup de #x2764 Ophélie, 7 ans, vient de vivre l'un des drames les plus terribles pour un enfant : sa mère a été tuée et la petite fille a assisté au drame quasiment en direct. Elle est arrivée sur les lieux alors que Maja gisait sur le bitume, entre les voitures, en bas de cette passerelle de malheur sur laquelle son père est rapidement menotté et embarqué par la police. Jo, alcoolique, devenait incontrôlable quand Maja n'avait pas d'argent à lui donner et ce soir là, c'était le cas. Pour Ophélie, si son père est responsable de la mort de sa mère, il n'est pas le seul car sa maman a appelé quelqu'un à l'aide ce soir funeste, quelqu'un qui n'est pas venu la sauver : Richard Vidame, le curateur en charge des finances du foyer. Au fil des années, la rancœur s'accumule et la jeune fille n'a qu'un but, la quête de vérité. Mais comment se construire un avenir quand la tragédie du passé nous aveugle ? Depuis quelques années, j'ai rendez-vous tous les étés durant mes congés avec Michel Bussi, et cette année fût un très bon cru. La forme : J'ai d'abord beaucoup apprécié le découpage du roman selon les grandes étapes de la vie d'Ophélie : l'enfance, l'adolescence et l'entrée dans l'âge adulte. Les références aux contes d'Andersen, d'où le surnom de la jeune fille, Folette, fil rouge tout au long du roman sont très pertinentes. Le fond : Le thème de fond des violences conjugales et du placement des enfants dans le système de l'aide sociale à l'enfance, en fait un roman avec une dimension émotionnelle supérieure aux autres romans de Michel Bussi que j'ai lu précédemment. Le personnage d'Ophélie m'a particulièrement touchée et j'ai aimé partager en ces quelques pages ses doutes, ses espoirs, ses erreurs dans sa soif de vérité et de vengeance, même si elle m'a arraché quelques larmes. Une fois n'est pas coutume, l'auteur nous offre une histoire dont l'intrigue est particulièrement bien ficelée, d'autant plus qu'elle se joue sur une temporalité assez longue. Même si le twist final ne m'a pas bluffée autant que Michel Bussi m'y a habituée, j'ai été quand-même surprise par quelques révélations inattendues au fil du roman. Si vous ne connaissez pas encore sa plume, ce roman est un bon choix pour faire connaissance avec l'auteur, ainsi que "Nymphéas noirs" qui reste pour le moment indétrônable pour moi.

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Take_a_b00k

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 semaines

J’ai passé un excellent moment de lecture. On découvre Ophélie, petite fille de sept ans, témoin impuissante de la mort de sa mère. Cette nuit-là, un homme aurait pu tout changer : l’assistant social chargé de sa famille. Son absence devient pour elle une obsession, une cible silencieuse qui hantera toute son existence. En grandissant, c’est cette soif de vérité et de justice qui guide chacun de ses pas. On traverse à ses côtés les années, ses doutes, ses colères, mais aussi l’immense force qui la maintient debout. On l’accompagne comme on le ferait avec une amie : avec la crainte de la voir s’effondrer, mais aussi l’espoir de la voir se reconstruire. À chaque chapitre, je me suis sentie partagée entre l’indignation face à ce qu’elle a enduré et l’admiration pour sa résilience. Mon cœur a déménagé est un roman qui secoue, à la fois sombre et lumineux. Une histoire de vengeance et de renaissance, qui montre un Michel Bussi différent, mais toujours aussi captivant.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Policiers & Thrillers , Thrillers
  • EAN
    9782258210592
  • Collection ou Série
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    389
  • Dimensions
    227 x 145 mm

L'auteur

Michel Bussi

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22,90 € Grand format 389 pages