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Qui gouverne le monde ?
Date de parution : 18/10/2018
Éditeurs :
La Découverte

Qui gouverne le monde ?

Collectif, ,

Date de parution : 18/10/2018

Analyses et perspectives pour comprendre la question du pouvoir, plus mystérieuse que jamais. Quels sont les mécanismes réels de la puissance, comment sont-ils venus à se former, à s’entremêler ? Comment ont-ils débordé les communautés politiques nationales, leur espace constitutif, pour contribuer à organiser un monde aujourd’hui plus interdépendant que jamais ?

Fin du communisme, mondialisation et révolution numérique : en trente ans, le monde a changé radicalement. Mais qui le gouverne désormais ? Paradoxalement, la question du pouvoir paraît plus mystérieuse... Fin du communisme, mondialisation et révolution numérique : en trente ans, le monde a changé radicalement. Mais qui le gouverne désormais ? Paradoxalement, la question du pouvoir paraît plus mystérieuse que jamais, au point de susciter des interprétations complotistes qui envahissent Internet. C’est pourquoi cet ouvrage a choisi d’en analyser... Fin du communisme, mondialisation et révolution numérique : en trente ans, le monde a changé radicalement. Mais qui le gouverne désormais ? Paradoxalement, la question du pouvoir paraît plus mystérieuse que jamais, au point de susciter des interprétations complotistes qui envahissent Internet. C’est pourquoi cet ouvrage a choisi d’en analyser les grands mécanismes. Il place au cœur de la réflexion cinq paramètres sensibles du système mondial – la tradition, le religieux, les institutions étatiques, l’économie et la mondialisation –, tout en déclinant les différents modes d’exercice du pouvoir.
Les États ne sont plus les seuls acteurs à prétendre dominer le monde. Avec la mondialisation, qui favorise la mobilité, bouleverse les relations sociales et engendre de nouvelles dépendances, les firmes multinationales et les réseaux défient les souverainetés étatiques, ce qui se traduit également par une apparence de fragmentation du pouvoir et des interdépendances de plus en plus complexes.
Grâce aux chercheurs et journalistes réunis autour de Bertrand Badie et Dominique Vidal, ce livre propose de nouvelles perspectives pour comprendre qui (et comment se) gouverne le monde. Afin d’en finir avec une géopolitique occidentalo-centrée qui ne permet plus de rendre compte de l’évolution d’un paysage international en plein bouleversement.
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EAN : 9782348041396
Code sériel : 494
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782348041396
Code sériel : 494
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ils en parlent

L'état du monde a choisi cette année de jeter la lumière de son projecteur sur les questions du pouvoir au niveau international. Avec le développement de la mondialisation, des médias et de la société civile, le pouvoir des États est remis en cause. La puissance a changé de visage, notamment à cause des réseaux de communication. Au-delà du hard power des armées, se sont développés quantité de soft powers de l'économie, de l'influence, des religions, des médias. Il importe donc de regarder de près où sont les nouveaux réseaux de pouvoir. Après une éclairante introduction de Bertrand Badie, des articles d'une dizaine de pages proposent d'abord un « décryptage » des pouvoirs traditionnels, de l'influence, des réseaux, des religions, de l'économie, des États. Un deuxième groupe d'articles discutent de « l'état des lieux » de la dette, de la monnaie, des élites, des mafias. Un troisième évoque la situation dans divers pays : l'Amérique, le Proche-Orient, la Russie, la Grèce, l'armée de Boko Haram, etc. Les auteurs sont des spécialistes de chacun de ces sujets et les articles sont écrits en termes lisibles et très actuels. Le côté forcément éclaté d'un tel ouvrage correspond bien à la réalité du monde d'aujourd'hui, insaisissable dans un système unique. Le point de vue est largement critique du libéralisme et de ses effets sur la planète et la population. Des cartes (le développement des villes en Inde et en Chine est impressionnant) et des statistiques en font un outil pratique.
 
Pierre de Charentenay / Études
Au total, le lecteur dispose, avec ce volume, d’un instrument de réflexion et de travail absolument décisif. Il donne l’occasion d’une synthèse par sujet en fonction des auteurs des chroniques, mais aussi l’occasion d’une synthèse personnelle au lecteur qui voudrait le parcourir entièrement. Sinon, chacun peut aussi morceler sa lecture en piochant telle ou telle considération selon ses impératifs.
 
Christian Ruby / The European spectator

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Marie987654321 19/05/2023
    L'ouvrage reprend les articles publiés dans l'Etat du monde 2017. La question posée par le titre est ambitieuse, dans un domaine où chacun a son opinion. Les deux directeurs de l'ouvrage ont réuni les contributions de divers spécialistes, à la fois chercheurs et journalistes, parfois militants, autour de cette question piège. Badie, en introduction, fixe comme objectif d'éviter deux écueils ; la naïveté de ceux qui ne voient rien et la croyance que les pouvoirs et les contre-pouvoirs du système libéral suffit à garantir la liberté et l'autonomie du citoyen électeur et individu consommateur face à la paranoïa des complotistes qui prennent pour "acquis l'aboutissement du récit :si le monde fonctionne tel qu'on le voit, ce ne peut être qu'en vue de reproduire ceux qui le dirigent ; il suffit donc de ramener tous les traits qui le distinguent à une nécessaire confirmation des pouvoirs en place" (page 22) Voici les quelques aspects que je retiens à la fin de ma lecture. Les différents articles s'intéressent d'abord à la place qu'ont aujourd'hui, dans un espace mondialisé les vecteurs traditionnels du pouvoir et de ses luttes : les religions, le pouvoir des clans et des tribus, les Etats modernes, les acteurs économiques. Il en ressort un tableau où les Etats, les institutions internationales, les entreprises, les lobbies, la société civile et les mouvements citoyens interagissent dans un univers en déficit de gouvernance et dominé par les acteurs du marché. Le chapitre sur les les instruments de coercition, apanage de l'Etat classique, est particulièrement intéressant. Il montre la privatisation croissante des instruments de coercition qui ne sont plus tant l'armée ou la police que ce que Jean-Pierre Dubois appelle "le pouvoir de créance" plus contraignant que le recours aux armes. Après avoir pesé sur les pays du Sud, il pèse maintenant sur des pays du Nord et sur les classes moyennes surendettées. Cette analyse rejoint celle de l'article intitulé "enchainés par la dette". Certains axes clés traditionnels conservent leur importance : l'énergie, les réseaux de transports, l'opinion, la monnaie. Dans le contexte de guerre en Ukraine, le chapitre sur la Russie et son évolution post chute du mur met en lumière les erreurs des occidentaux dans leur politique à l'égard de la nouvelle Russie qui a engendré le ressentiment et la rancœur d'un Poutine nostalgique de la grandeur de l'ère soviétique. L'occident a échoué a arrimé la Russie à la dynamique de l'Europe, en la reléguant à un statut de puissance moyenne Les réseaux de toute nature viennent influer à tous les niveaux. Depuis les mafias qui contrôlent certains secteurs jusqu'aux cercles de sociabilité des élites mondiales issues des mêmes milieux ou des mêmes écoles, aux lobbystes de Bruxelles qui en imposent aux représentants du peuple, aux organisations étatiques de type OPEP, aux organisation humanitaires (MSF ou Human Right Watch ou aux réseaux djihadistes qui veulent exporter leur guerre. Un ordre international nouveau s'est mis en place auquel l'occident a du mal à s'adapter et qu'il a du mal à comprendre n'étant plus en capacité d'imposer ses vues, ses valeurs ni ses intérêts à de nouveaux acteurs étatiques puissants, à l'instar de la Chine, qui jouent de leur propres cartes en Asie comme en Afrique. Le dernier chapitre est consacré aux mobilisations citoyennes de type Occupy Wall Street, à l'émergence des partis de type Syriza ou Podemos et aux aspirations de démocratie directe et horizontale qui peinent face à la verticalité des institutions représentatives. L'exercice du pouvoir implique des compromis. Il est donc nécessaire à ces partis de se dégager des marges de manœuvre pour laisser s'exprimer les aspirations sociales. Un tour d'horizon instructif et dense ! L'ouvrage reprend les articles publiés dans l'Etat du monde 2017. La question posée par le titre est ambitieuse, dans un domaine où chacun a son opinion. Les deux directeurs de l'ouvrage ont réuni les contributions de divers spécialistes, à la fois chercheurs et journalistes, parfois militants, autour de cette question piège. Badie, en introduction, fixe comme objectif d'éviter deux écueils ; la naïveté de ceux qui ne voient rien et la croyance que les pouvoirs et les contre-pouvoirs du système libéral suffit à garantir la liberté et l'autonomie du citoyen électeur et individu consommateur face à la paranoïa des complotistes qui prennent pour "acquis l'aboutissement du récit :si le monde fonctionne tel qu'on le voit, ce ne peut être qu'en vue de reproduire ceux qui le dirigent ; il suffit donc de ramener tous les traits qui le distinguent à une nécessaire confirmation des pouvoirs en place" (page 22) Voici les quelques aspects que je retiens à la fin de ma lecture. Les différents articles s'intéressent d'abord à la place qu'ont aujourd'hui, dans un espace mondialisé les vecteurs traditionnels du pouvoir et de ses luttes : les religions, le pouvoir des clans et des tribus, les...
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