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Sadorski et l'ange du péché
Collection : La Bête noire
Date de parution : 23/08/2018
Éditeurs :
Robert Laffont

Sadorski et l'ange du péché

Collection : La Bête noire
Date de parution : 23/08/2018
Le pire des salauds, le meilleur des enquêteurs.
 

Paris, mars 1943. Une femme est arrêtée dans un bistrot du 10e arrondissement. Elle aurait franchi la ligne de démarcation munie de faux papiers, pour un trafic de métaux précieux....

Paris, mars 1943. Une femme est arrêtée dans un bistrot du 10e arrondissement. Elle aurait franchi la ligne de démarcation munie de faux papiers, pour un trafic de métaux précieux. L’inspecteur principal adjoint Léon Sadorski voit dans cette enquête une parfaite occasion de s’enrichir. Mais il a d’autres soucis, notamment...

Paris, mars 1943. Une femme est arrêtée dans un bistrot du 10e arrondissement. Elle aurait franchi la ligne de démarcation munie de faux papiers, pour un trafic de métaux précieux. L’inspecteur principal adjoint Léon Sadorski voit dans cette enquête une parfaite occasion de s’enrichir. Mais il a d’autres soucis, notamment protéger Julie, la lycéenne juive réfugiée chez lui depuis la rafle du Vél’d’Hiv.
C’est alors qu’une affaire de lettre anonyme et d’adultère le conduit sur les plateaux du cinéma français de l’Occupation : parmi les jeunes actrices d’un drame tourné dans un couvent de dominicaines, l’inspecteur va rencontrer son « Ange du péché » et se transformer en criminel…
Une enquête de Léon Sadorski, le sinistre et fascinant inspecteur des renseignements généraux.
« Les mots sont des couteaux, l’encre coule comme de l’acide. » Gilles Martin-Chauffier, Paris Match
« l’inspecteur Sadorski suit sa mauvaise étoile. » Abel Mestre, Le Monde

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EAN : 9782221221341
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221221341
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Mari_onlit 25/10/2022
    Cet inspecteur Sadorski a tout pour déplaire. Mais les intrigues de cette série de romans sont géniales. Romain Slocombe livre un tableau peint au vitriol d'un inspecteur parisien collaborationniste totalement à l'aise dans son rôle et les petits avantages que cela lui amène. Si vous n'avez pas spécialement besoin de vous attacher aux personnages pour adorer un roman, n'hésitez pas à découvrir celui-ci : il est excellent !
  • collectifpolar 28/08/2022
    La chronique jubilatoire de Dany pour Collectif Polar Qui est-il vraiment ce Léon Sadorski ? Un être méprisable assurément et chaque fois que le lecteur est heureux de le voir essayer de s’amender, comment dire … ça dérape ! Ses relations avec les femmes, quelles qu’elles soient … la sienne, celles des autres, les juives et celles qui ne le sont pas, les jeunes et les moins jeunes, sont tout simplement inexcusables. Son attitude avec les juifs, dans le contexte, connait peu d’excuses aussi mais l’époque nourrit l’ambigüité. Les plus crédules ne peuvent cependant pas ignorer les exactions perpétrées au nom de la pureté de la race aryenne. Tout est humiliations et exactions … mais attention ça n’est pas l’exclusivité de Léon Sadorski. C’est le « jeu » de tous ceux qui détiennent une autorité et entretiennent un lien de domination avec de plus faibles qu’eux, renforcé quand ils sont minables car c’est le seul moyen pour eux d’exister, alors dans le contexte des années 42-43 en France occupée, dans l’ex-capitale tout prend une importante vitale. C’est le « jeu » de ceux qui choisissent la collaboration et l’enrichissement personnel à la résistance et la solidarité. C’est le « jeu » de ceux qui font « semblant » et de ceux qui font « comme si ». Rien ne plaide donc en la faveur de Sado dans ce troisième et dernier volet de ses aventures malsaines et l’auteur distille le venin au fil des pages avec un suspense mêlé aux références historiques, politiques, littéraires, cinématographiques … une ambiance réaliste et un récit qui en apprend aux plus documentés sur l’époque. La précision des référence peut sembler parfois superflue mais avec le recul rien n’est gratuit. Déroutante la façon dont Romain Slocombe mêle les intrigues au point où le lecteur ne sait plus qui sont les héros principaux, l’intrigue majeure, les détails superflus. Cependant il lit, dévore, tourne les pages avec ardeur, surpris et envouté qu’il est par ce style incomparable, en espérant que les méchants seront punis … et qu’ils souffrent aussi ! Une écriture cinématographique qui image à merveille les situations les plus atroces. Enfin pour compléter, le lecteur ne peut échapper à la réflexion sur la xénophobie et au sort réservé aux migrants qu’ils soient économiques ou politiques ainsi qu’aux risques encourus d’une société qui épouserait les extrémismes en la matière. J’ajoute que j’ai lu ce troisième volet sans avoir lu les deux premiers et que même si ça n’est sans doute pas le plus académique pour approcher la psychologie des personnages, ça n’est pas franchement un handicap. Un noir plus que noir et dérangeant, qui laisse sans voix ! Et comme dirait notre Porte Flingue "du grand art"La chronique jubilatoire de Dany pour Collectif Polar Qui est-il vraiment ce Léon Sadorski ? Un être méprisable assurément et chaque fois que le lecteur est heureux de le voir essayer de s’amender, comment dire … ça dérape ! Ses relations avec les femmes, quelles qu’elles soient … la sienne, celles des autres, les juives et celles qui ne le sont pas, les jeunes et les moins jeunes, sont tout simplement inexcusables. Son attitude avec les juifs, dans le contexte, connait peu d’excuses aussi mais l’époque nourrit l’ambigüité. Les plus crédules ne peuvent cependant pas ignorer les exactions perpétrées au nom de la pureté de la race aryenne. Tout est humiliations et exactions … mais attention ça n’est pas l’exclusivité de Léon Sadorski. C’est le « jeu » de tous ceux qui détiennent une autorité et entretiennent un lien de domination avec de plus faibles qu’eux, renforcé quand ils sont minables car c’est le seul moyen pour eux d’exister, alors dans le contexte des années 42-43 en France occupée, dans l’ex-capitale tout prend une importante vitale. C’est le « jeu » de ceux qui choisissent la collaboration et l’enrichissement personnel à la résistance et la solidarité. C’est le « jeu » de ceux qui font « semblant »...
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  • cleopuricelli 10/02/2022
    Encore un bon polar, décidément, quelle saga ! Léon Sadorski est toujours un affreux sale type, le récit de la collaboration reste épouvantable mais... peut-être une pointe de remords chez ce flic ? En tout cas, j'adore toujours autant le détester.
  • EstCal 25/06/2021
    il faut quand même aimer ce genre de roman pour le lire. L'auteur se fait plaisir en décrivant la vie d'un collabo, qui plus est membre de la police, qui ne lésine que rarement quand il s'agit d'emprisonner, d'interroger de façon musclé ou de perquisitionner. Mais dans ce tome, Sadorski va de désillusions en désillusions. Tout ce qu'il prévoie tourne court et il se laisse entrainer dans des situations beaucoup trop complexes pour lui. Il n'y a finalement pas beaucoup d'enquête, pas vraiment d'action trépidante (mais il se passe plus de choses que dans le deuxième volet), mais c'est toujours aussi prenant et on suit ce personnage avec un plaisir malsain en se demandant s'il va finir par être puni, tout en espérant qu'il finisse par devenir un peu plus conscient de ce à quoi il participe chaque jour. J'ai écouté la version audio et on se régale toujours autant. C'est très bien lu, avec un rythme vraiment agréable.
  • Breizad 19/08/2020
    L'inspecteur Sadorsky est toujours un abominable salopard, dans une période douloureuse de l'histoire qu'il ne nous appartient pas de juger mais simplement y constater les faits et les analyser. Romain Slocombe a encore une fois détaillé avec justesse une partie de cette période, les arrestations et déportations des Juifs entre 1942 et 1943. Tout cela sur fond d'un roman noir, mettant en scène des personnages de la société civile de l'époque, comme des hauts fonctionnaires et une police Française à la solde de l'occupant, ainsi que des gradés de l'armée allemande. Sadorsky, personnage central, va peu à peu découvrir la réalité de ce qui attend les déportés à l'est. Cela va t-il introduire le doute chez lui? Lui qui visiblement, en toute hypocrisie s'est gardé un atout en poche au cas où la victoire changerai de camps. Les dernières pages arrivent trop vite et à la lecture des dernières lignes, on a hâte de connaître le sort de l'inspecteur zélé.... Suite au prochain roman?
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