Sans l'ombre d'un témoin

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Zexiop 16/06/2023

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  Bon gros roman, bien construit, autour d'un tueur en série qui assassine des ados dans un Londres contemporain. On retrouve les enquêteurs fétiches cette autrice, et je confirme qu'on peut lire les tomes dans le désordre, ce qui est mon cas. Au delà de l'enquête, j'ai surtout aimé comment est décrite la pression infligée aux enquêteurs Lynley, Nkata et Havers pour résoudre cette affaire. On a grave envie de supprimer le personnage adjoint du préfet ! Très bon suspense comme toujours avec cette autrice, 920 pages ça peut rebuter, mais personnellement j'aime beaucoup car ça fait durer le plaisir...
• angelita.manchado 28/01/2023

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  Sans l’ombre d’un témoin d’Elizabeth George, présentation Kimmo aime se déguiser en Marlène. Il cambriole les maisons. Hillier convoque Linley et Barbara à cause de la mort de jeunes hommes. Ces meurtres racistes n’ont pas été pris en compte par la police. Avis Sans l’ombre d’un témoin d’Elizabeth George C’est la douzième enquête mais je me suis fait avoir, car entre, il y a un roman dédié à Simon et Deborah. Bref, je n’ai pas lu dans le bon ordre, donc le précédent, viendra après celui-ci. Scotland Yard est appelé suite à un meurtre d’un jeune adolescent. Après des recoupements, il s’avère que d’autres adolescents sont morts mais les enquêtes n’ont pas été menées à fond. Pourquoi ? Car ils étaient des jeunes connus des services de police, de couleur. Avant que la presse ne s’empare de la problématique, Hillier décide de faire des conférences de presse avec Winston, tout juste promu sergent. Mettre en avant une personne de couleur pour faire taire la presse et les mauvaises langues. Hillier ne va pas s’arrêter là en demandant à un profiler d’enquêter avec toute l’équipe. Cela provoquera de nombreuses colères de la part de Linley qui va tenter, malgré les remontrances et les rappels à l’ordre, d’avancer sans cette aide, qu’il juge opportune. Au fil de l’enquête, ce sera un journaliste qui devra faire un portrait de tous. Là encore, Linley se mettra en avant pour tous les protéger. Mais cela aura des conséquences désastreuses personnellement. Linley ne veut pas que son équipe pâtisse de ses relations avec Hillier. Barbara Havers, même si elle félicite Winston, est un peu jalouse de sa promotion, qu’elle attend car elle pense avoir fait des efforts, mais le naturel revient toujours au galop. Elle est toujours aussi bonne enquêtrice et a toujours de très bonnes relations avec Linley, peut-être pas assez personnelles selon elle, surtout après le drame. Elle est toujours aussi proche de ses voisins, même si les relations ne sont pas toujours faciles surtout lorsque la petite fille ment à son père. Très vite, la police va s’intéresser à une organisation qui essaie de mettre dans le droit chemin ces délinquants. Car le lien est vite fait. Au grand dam de sa directrice qui ne veut pas collaborer avec la police, mais qui au fur et à mesure va enquêter dans son organisation, quitte à se mettre tout le monde à dos et que sa liaison soit révélée. J’ai beaucoup aimé le déroulement de cette enquête, la visite de Londres, de ces bas-quartiers où le racisme, la délinquance, les meurtres sont bien présents. Cela manque énormément de moyens, même si des organisations tentent d’aider, sans être regardante sur le passé de ses employés. De jeunes enfants sont livrés à eux-mêmes. Certains veulent s’en sortir, comme l’a fait Winston Nkata, une fois devenu adulte, car il a eu peur pour sa mère et ne voulait pas finir comme son frère. Sa relation avec Yasmine évolue tout doucement, mais il ne veut rien brusquer même s’il lui dit la vérité. Elizabeth George s’attache toujours à dénoncer des faits de société, de la politique, comme la prostitution des enfants, la pédophilie… Cela m’a toujours fait halluciner qu’une Américaine puisse aussi bien connaître la société britannique. C’est comme ça et cela n’enlève rien à ses qualités d’écriture. En plus, dans ce roman, il y a un élément dramatique qui donne une dime27nsion encore plus prenante. J’étais au courant puisque j’ai déjà lu certains romans qui suivent mais je ne connaissais pas réellement l’histoire proprement écrite. Au fur et à mesure de ma lecture, je m’y attendais sans être sûre et c’est finalement arrivé. Je vais donc pouvoir avancer mais avant je vais lire celui consacré à Deborah et Simon et je retrouverai, vraisemblablement, tous les personnages avant le drame.Sans l’ombre d’un témoin d’Elizabeth George, présentation Kimmo aime se déguiser en Marlène. Il cambriole les maisons. Hillier convoque Linley et Barbara à cause de la mort de jeunes hommes. Ces meurtres racistes n’ont pas été pris en compte par la police. Avis Sans l’ombre d’un témoin d’Elizabeth George C’est la douzième enquête mais je me suis fait avoir, car entre, il y a un roman dédié à Simon et Deborah. Bref, je n’ai pas lu dans le bon ordre, donc le précédent, viendra après celui-ci. Scotland Yard est appelé suite à un meurtre d’un jeune adolescent. Après des recoupements, il s’avère que d’autres adolescents sont morts mais les enquêtes n’ont pas été menées à fond. Pourquoi ? Car ils étaient des jeunes connus des services de police, de couleur. Avant que la presse ne s’empare de la problématique, Hillier décide de faire des conférences de presse avec Winston, tout juste promu sergent. Mettre en avant une personne de couleur pour faire taire la presse et les mauvaises langues. Hillier ne va pas s’arrêter là en demandant à un profiler d’enquêter avec toute l’équipe. Cela provoquera de nombreuses colères de la part de Linley qui va tenter, malgré les remontrances et les rappels à l’ordre,...

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• diablounette 27/01/2023

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  A Londres, de jeunes garçons métis sont l'objet de meurtres rituels, sans doute commis par un tueur en série. L'inspecteur Linley se retrouve vite au coeur d'une enquête compliquée et en plus, le sergent Havers, sa coéquipière, a été rétrogradée. Pendant ce temps, Hillier, le supérieur de Linley, prend des décisions que celui-ci ne peut approuver. En plus de cela, il doit aussi gérer la grossesse de sa femme qui entraine des querelles familiales. Alors que les meurtres s'enchainent et que la pression se fait de plus en plus forte, comment Linley et son équipe vont-ils démêler les fils d'une histoire plus qu'embrouillée ? Le nom d'Elizabeth George ne m'était pas inconnu, notamment parce qu'une de mes amies lit la série des Linley. J'ai commencé de manière peu logique ma découverte de cette auteure par le 13ème tome, cependant, cela ne m'a pas empêché d'apprécier ce livre. Grâce aux descriptions et aux détails, on peut se replacer dans le contexte de l'évolution personnelle des personnages sans difficulté. Cependant, il ne fait aucun doute qu'il est préférable de lire tout dans l'ordre afin de mieux apprécier les histoires personnelles des protagonistes. Concernant l'enquête en elle-même, j'ai aimé le fait qu'Elizabeth George ne cherche pas à passer par des raccourcis pour que l'on arrive à la résolution. Certes, ce roman est un sacré pavé (872 pages en grand format), mais cela nous montre toute la complexité d'une enquête, les étapes laborieuses mais nécessaires, ainsi que les querelles internes, très bien représentées par les nombreuses confrontations entre Linley et Hillier. Il y a la partie politique, les enjeux, qui s'opposent souvent dans les faits aux moyens mis en oeuvre pour trouver un coupable. Les personnages sont également très humains, mon coup de coeur va à Barbara Havers car elle est loin d'être parfaite et se débat tant bien que mal entre sa vie professionnelle, entachée par sa rétrogradation et sa vie personnelle quelque peu chaotique. J'ai également beaucoup ressenti d'affection pour Linley. On sent un homme très juste, qui veut à tout prix bien faire son travail tout en s'accommodant comme il peut de Hillier, qui semble à l'exact opposé. Certains chapitres nous font pénétrer dans la tête du criminel, dévoilant des pensées bien sûr horribles et nous faisant nous demander quel suspect est ce fou dangereux. Les lieux sont également évoqués avec beaucoup de justesse et de précision, je comprends très bien pourquoi Elizabeth George, bien qu'étant américaine, soit très appréciée des britanniques. Pourquoi lire Sans l'ombre d'un témoin ? Amateurs de policiers qui se déroulent à cent à l'heure, passez votre chemin. Ici, l'enquête se déroule à une vitesse tout à fait normale. La psychologie des personnages est détaillée, les questionnements des policiers et leurs errements sont décrits avec soin, permettant au lecteur de s'imprégner des avancées avec eux. Même si ce roman peut faire peur par son nombre de pages, la plume de l'auteure fait que nous ne verrez pas défiler les pages. Lancez-vous !A Londres, de jeunes garçons métis sont l'objet de meurtres rituels, sans doute commis par un tueur en série. L'inspecteur Linley se retrouve vite au coeur d'une enquête compliquée et en plus, le sergent Havers, sa coéquipière, a été rétrogradée. Pendant ce temps, Hillier, le supérieur de Linley, prend des décisions que celui-ci ne peut approuver. En plus de cela, il doit aussi gérer la grossesse de sa femme qui entraine des querelles familiales. Alors que les meurtres s'enchainent et que la pression se fait de plus en plus forte, comment Linley et son équipe vont-ils démêler les fils d'une histoire plus qu'embrouillée ? Le nom d'Elizabeth George ne m'était pas inconnu, notamment parce qu'une de mes amies lit la série des Linley. J'ai commencé de manière peu logique ma découverte de cette auteure par le 13ème tome, cependant, cela ne m'a pas empêché d'apprécier ce livre. Grâce aux descriptions et aux détails, on peut se replacer dans le contexte de l'évolution personnelle des personnages sans difficulté. Cependant, il ne fait aucun doute qu'il est préférable de lire tout dans l'ordre afin de mieux apprécier les histoires personnelles des protagonistes. Concernant l'enquête en elle-même, j'ai aimé le fait qu'Elizabeth George ne cherche pas à...

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• ecceom 17/01/2022

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  La Reine George Avant de devenir accro aux polars d'Elisabeth George, je les croyais plutôt destinés à un public féminin (sans que cela emporte le moindre jugement qualitatif de ma part), ambiance napperons et tasses de thé. Depuis, j'ai eu l'occasion de revenir sur mon a priori : EG est un écrivain à part entière, tous publics, qui utilise la trame du roman policier et certains de ses codes, mais l'amène plus loin. La lecture de "Sans l'ombre d'un témoin" me conforte sur au moins 3 points : - EG n'a rien perdu de son talent à proposer une intrigue solide, un style toujours tenu, mais jamais figé. Il n'est pas évident de proposer un "pavé" de près de 900 pages, mais celui ci se lit d'une traite. Dans ce livre, elle semble succomber à la mode des serial killers comme tant d'auteurs contemporains. Mais là où d'autres charcutent, dépècent, démembrent à tour de bras, elle, n'en rajoute jamais dans le sordide. Preuve ultime du talent de la dame, elle se permet de laisser en suspens un fait capital, comme si parfois l'absence de réponse était la seule explication. - Au delà d'une histoire somme toute relativement classique, ce sont les personnages qui font la différence : jamais d'un seul bloc, dotés d'une vraie personnalité, ils vivent et souffrent, sont en proie aux doutes et aux remords. - c'est d'ailleurs la seule réserve que je ferais à ce roman. Pour adhérer pleinement, il faut selon moi, connaître déjà les personnages centraux : l'aristocrate Commissaire Linley, le Constable Havers, Saint James, Helen... L'empathie à leur égard est telle que celui qui ne les a pas "vus" évoluer, ne connait pas leur histoire, sera moins sensible aux différents développements et notamment au plus tragique d'entre eux. En revanche, si vous êtes un fin connaisseur de l'univers d'EG, attendez-vous à être tétanisé par le drame qui à lui seul, fait de ce roman, une des œuvres les plus fortes de la reine Elisabeth G. La Reine George Avant de devenir accro aux polars d'Elisabeth George, je les croyais plutôt destinés à un public féminin (sans que cela emporte le moindre jugement qualitatif de ma part), ambiance napperons et tasses de thé. Depuis, j'ai eu l'occasion de revenir sur mon a priori : EG est un écrivain à part entière, tous publics, qui utilise la trame du roman policier et certains de ses codes, mais l'amène plus loin. La lecture de "Sans l'ombre d'un témoin" me conforte sur au moins 3 points : - EG n'a rien perdu de son talent à proposer une intrigue solide, un style toujours tenu, mais jamais figé. Il n'est pas évident de proposer un "pavé" de près de 900 pages, mais celui ci se lit d'une traite. Dans ce livre, elle semble succomber à la mode des serial killers comme tant d'auteurs contemporains. Mais là où d'autres charcutent, dépècent, démembrent à tour de bras, elle, n'en rajoute jamais dans le sordide. Preuve ultime du talent de la dame, elle se permet de laisser en suspens un fait capital, comme si parfois l'absence de réponse était la seule explication. - Au delà d'une histoire somme toute relativement classique, ce sont les personnages qui font la différence...

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• PhilippeNordiste 26/05/2021

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  Suivre le parcours de Linley, professionnel et personnel, a été une aventure au long cours passionnante. J'ai découvert Elisabeth George il y a maintenant bien des années et elle est au pinacle de mes auteurs d'intrigues policières. L'approche sociétale est aussi très intéressante, les arcanes de la société anglaise sont pour des lecteurs francophones toujours emprunts d'un mystère qu'on a du mal à percer et les personnages des romans d'Elisabeth George rendent bien toutes les nuances. En bref, pour ceux qui ne connaissent pas, à découvrir absolument - seul bémol: il est fortement conseillé de prendre les livres dans l'ordre, au risque de se perdre dans les tribulations de l'inspecteur et ses acolytes ....