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Un coeur insoumis
Françoise Du Sorbier (traduit par)
Date de parution : 13/01/2011
Éditeurs :
Belfond

Un coeur insoumis

Françoise Du Sorbier (traduit par)
Date de parution : 13/01/2011

 

À Ferrare, au couvent de Santa Catarina, nombreuses sont les jeunes filles nobles mariées au Christ à défaut de dot. Tel est le sort de Serafina, seize ans à peine,...

À Ferrare, au couvent de Santa Catarina, nombreuses sont les jeunes filles nobles mariées au Christ à défaut de dot. Tel est le sort de Serafina, seize ans à peine, enfermée de force par sa famille suite à sa liaison avec un simple chanteur.
Insoumise, Serafina se heurte bientôt à...

À Ferrare, au couvent de Santa Catarina, nombreuses sont les jeunes filles nobles mariées au Christ à défaut de dot. Tel est le sort de Serafina, seize ans à peine, enfermée de force par sa famille suite à sa liaison avec un simple chanteur.
Insoumise, Serafina se heurte bientôt à l'ordre établi par l'abbesse Chiara et à la piété exacerbée de sœur Umiliana, prête à affamer le corps des novices pour libérer leur esprit…
Isolée parmi les nonnes cloîtrées en proie à d'étranges extases mystiques, la jeune rebelle peut compter sur la bienveillance de Zuana, une nonne érudite, qui soigne tous les maux du couvent, y compris les blessures que les sœurs s'infligent à elles-mêmes.
Mais jusqu'où est-elle prête à l'aider ?

Tandis que les forces de la Contre-Réforme grondent au-dehors pour durcir les règles en vigueur dans les couvents, Serafina va tout tenter pour s'enfuir. Le début de guerres intestines qui vont bouleverser la vie des sœurs à jamais…

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EAN : 9782714450630
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782714450630
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ils en parlent

À propos d’Un cœur insoumis :
« dans un huis clos très bien évoqué du couvent, Sarah Dunant conduit son récit avec maestria. Chaque scène est un tableau vivant, d'une grande sensualité. Vigueur et douceur se partagent l'intrigue, sur fond de Contre-Réforme et de menace sur la (relative) liberté de la vie monastique dans l'Italie du XVIe siècle. »
Emmanuelle Giuliani, La Croix

« Une galerie de personnages haut-en-couleurs fait prendre vie à cette histoire d’amour impossible tout en donnant à voir une autre facette de la Renaissance italienne, au-delà des vicomtes et des courtisanes. Sarah Dunant prouve encore une fois ses talents de conteuse avec ce roman à la fois instructif et divertissant. »
Publishers Weekly

« Un roman fascinant qui réussit à mêler politique, romance, extase religieuse et suspense. »
Seattle Times

« Captivant ! Sarah Dunant est au sommet de son art. »
The Washington Post

À propos de La Courtisane de Venise :
« Sarah Dunant connaît Venise comme sa poche et nous mène en gondole par tous les canaux. »
Stéphane Hoffmann, Le Figaro Magazine

« La réussite de ce roman tient à l’évocation de Venise la cruelle, aux reflets brillants et somptueux. »
Erica Jong, The New York Times Book Review

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ramettes 13/07/2021
    Nous sommes en présence d’un roman très documenté comme le confirme la note de l’auteur en fin de livre. La « Note Historique » résume à elle seule le thème du roman. Elle donne froid dans le dos. Nous avons un roman en 4 parties, 4 stades dans la vie de ce « cœur insoumis » : – La rébellion, enfermée contre ça volonté … au bout d’un an elles pouvaient faire valoir que ses vœux étaient « des mots qui sortaient de ma bouche, pas de mon cœur » et l’évêque pouvait décidé de renvoyer la fille chez ses parents. – La tentative de fuite… ruse et duplicité afin de retrouver sa liberté. – L’acceptation voir la soumission. l’exaltation religieuse. – La conclusion… je n’en dirais rien car ça serait détruire le suspens. Nous sommes dans un huis clos dans un milieu féminin. Les sentiments de ses femmes recluses sont exacerbées. J’ai beaucoup aimé le personnage de Zuana. Peut-être parce que la sœur apothicaire est un personnage que j’ai rencontré dans d’autres lectures, ou simplement parce qu’elle reste modérée et consciente de la situation. Séraphina est un Rossignol que Zuana doit apprivoiser. Ce n’est pas le premier roman traitant d’un couvent que je lis, mais celui-ci à ceci de particulier que nous avons peu d’intrusion du monde extérieur. Tout au plus nous avons la rumeur de carnaval de la ville, nous avons la présence des villageois pendant la messe (notamment celle de la Sainte Agnès) Nous avons le parloir, mais comme nous suivons surtout Seraphina une novice qui n’a pas droit aux visites et Zuana qui n’a pas de famille, nous n’aurons qu’une fois un bref aperçu. Quand au prêtre confesseur perdu dans la somnolence du vin il semble absent. L’évêque n’est mentionné que pour ses problèmes de santé. Nous avons le castrat, le mari violent… et l’amant mutilé ou inconstant… les figures masculines sont pour la plupart négatives, Dans la deuxième partie du roman nous avons un nouveau cas de figure pour l’admission d’une femme au sein de la communauté. Un femme noble battu par son mari qui envisage de la répudier pour infertilité. Les portraits de certaines nonnes sont édifiants : on est dans les extrêmes. La recherche de la sainteté (stigmates), celle qui vivent par procuration, les guerres de pouvoir entre clans, la mesquinerie, la méchanceté, les auto-mutilations… Je dois dire que par moment j’ai trouvé le temps long, c’est peut-être le but recherché. Seraphina va être le petit grain de sable dans la routine de ce couvent, chacune va en sentir les effets. Zuana se retrouve au tournant de sa vie, elle va avoir des choix à faire. En même temps que les troubles de l’harmonie dû à l’arrivée de ce « cœur insoumis » parviennent les premières rumeurs des conséquences du concile de Trente. Les règles de vie des couvents vont se durcir. J’ai trouvé ce roman historique intéressant, il y a une intrigue ou plutôt des intrigues. Attention, il n’est pas question ici d’un thriller pseudo mystique comme c’est devenu la mode.Nous sommes en présence d’un roman très documenté comme le confirme la note de l’auteur en fin de livre. La « Note Historique » résume à elle seule le thème du roman. Elle donne froid dans le dos. Nous avons un roman en 4 parties, 4 stades dans la vie de ce « cœur insoumis » : – La rébellion, enfermée contre ça volonté … au bout d’un an elles pouvaient faire valoir que ses vœux étaient « des mots qui sortaient de ma bouche, pas de mon cœur » et l’évêque pouvait décidé de renvoyer la fille chez ses parents. – La tentative de fuite… ruse et duplicité afin de retrouver sa liberté. – L’acceptation voir la soumission. l’exaltation religieuse. – La conclusion… je n’en dirais rien car ça serait détruire le suspens. Nous sommes dans un huis clos dans un milieu féminin. Les sentiments de ses femmes recluses sont exacerbées. J’ai beaucoup aimé le personnage de Zuana. Peut-être parce que la sœur apothicaire est un personnage que j’ai rencontré dans d’autres lectures, ou simplement parce qu’elle reste modérée et consciente de la situation. Séraphina est un Rossignol que Zuana doit apprivoiser. Ce n’est pas le premier roman traitant d’un couvent que je lis, mais celui-ci à...
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  • deuxo94 19/03/2016
    Ce que j'ai aimé dans ce roman c'est que l'auteur nous fait bien ressentir l'enfermement. L'héroïne est placée chez les Bénédictines contre son gré. A partir de ce moment, elle ressent le poids de l'emprisonnement, la fin de sa vie, la mort. Son envi de vivre, vivre au grand air, vivre son amour avec son bien - aimé lui donnent le courage de vouloir "s'évader". A découvrir sauf si vous êtes claustrophobe.
  • LePamplemousse 12/08/2013
    Ce roman nous plonge dans un couvent à Ferrare, en Italie au 16eme siècle. On y découvre le quotidien des sœurs et surtout celui de ces jeunes filles de très bonnes familles dont les vies étaient « consacrées à Dieu » sans leur consentement. On s'identifie très vite à une jeune novice, placée au couvent par sa famille, pour l'éloigner d'un jeune homme. Avec elle, nous vivons l'injustice et la révolte de cette vie sacrifiée mais nous découvrons aussi la bonté dont peuvent faire preuve certaines religieuses à l'égard de ces jeunes filles « qui auraient pu être leur fille », mais aussi les tourments et mesquinerie propres à chacune... L'ambiance du couvent dans l'Italie au 16 eme siècle y est remarquablement décrite : j’ai ressenti la solitude suintant des murs des petites chambres ressemblant à des cellules, j’ai éprouvé le froid comme si je portais moi-même une lamentable robe en grosse toile rêche, j'ai eu faim et peur, j’ai ressenti cette envie de m’enfuir et de me battre contre cette injustice d’avoir été enfermée sans mon accord, j’ai ressenti de la colère, de la rage envers ces femmes qui bien qu’ayant parfois subi un sort identique semblaient froides et sans cœur. Et puis, j’ai éprouvé également une forme d’apaisement au contact de certaines sœurs plus douces, plus confiantes en l’avenir à défaut d’avoir confiance en la bonté de l’homme. Ce roman nous plonge dans un couvent à Ferrare, en Italie au 16eme siècle. On y découvre le quotidien des sœurs et surtout celui de ces jeunes filles de très bonnes familles dont les vies étaient « consacrées à Dieu » sans leur consentement. On s'identifie très vite à une jeune novice, placée au couvent par sa famille, pour l'éloigner d'un jeune homme. Avec elle, nous vivons l'injustice et la révolte de cette vie sacrifiée mais nous découvrons aussi la bonté dont peuvent faire preuve certaines religieuses à l'égard de ces jeunes filles « qui auraient pu être leur fille », mais aussi les tourments et mesquinerie propres à chacune... L'ambiance du couvent dans l'Italie au 16 eme siècle y est remarquablement décrite : j’ai ressenti la solitude suintant des murs des petites chambres ressemblant à des cellules, j’ai éprouvé le froid comme si je portais moi-même une lamentable robe en grosse toile rêche, j'ai eu faim et peur, j’ai ressenti cette envie de m’enfuir et de me battre contre cette injustice d’avoir été enfermée sans mon accord, j’ai ressenti de la colère, de la rage envers ces femmes qui bien qu’ayant parfois subi un sort identique semblaient froides et sans cœur. Et...
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  • Florel 16/07/2013
    Franchement génial ! Je suis encore toute épatée par le talent de l'auteur qui a su faire d'une histoire dans un couvent un livre si original et terrible. Une héroïne au caractère versatile, victime d'une chose terrible, être enfermée contre son gré dans un couvent (ce qui était apparemment assez répandu à l’époque) pour avoir aimé un homme qui ne fallait pas. Obligée de supporter la bigoterie insupportable des nones, leur humilité, leur obéissance obséquieuse -et très franchement insupportable elle aussi- le rythme que la règle de Saint-Benoît impose, notre héroïne Sœur Séraphina n'a pourtant de cesse de lutter contre cette injustice afin de retrouver sa liberté. Y parviendra-t-elle ? Je vous laisse le découvrir… Cela dit, outre cette histoire d'amour d'un autre temps, l’auteur va aussi nous faire découvrir la vie dans un couvent à l’époque de la renaissance italienne. Alors que le concile de Trente essaye de son côté de redresser les couvents pour combattre l'hérésie au cœur de l’église, nous allons découvrir ou redécouvrir ce qui fait le plus gros de la vie des sœurs dans leurs églises avant les gros changements qui s'annoncent, c’est-à-dire pas grand-chose et principalement ; chorale, prières, manger, silence, un peu dodo et un peu de divertissement. Chorale, prières, manger, silence, un peu dodo et un peu de divertissement… La vie dans un couvent n’est pas très passionnante, soyons honnête, elle deviendra même pire après... Cela étant, ne croyez pas, si vous lisez ce livre, que vous allez vous ennuyer en pensant lire toujours la même chose, car ce n’est absolument pas le cas ! Comme notre héroïne va travailler dans l’apothicairerie du couvent avec une autre sœur que j’ai beaucoup aimé, mais va aussi échafauder des plans pour sortir, enfreindre quelques règles, voir les mini guerres des sœurs, découvrir quelques menus mystères aussi, on n’a pas cette impression de tourner en rond ni de s'ennuyer. L'intrigue glisse facilement, sans se répéter, puisque malgré une ambiance aux apparences très calmes, ce livre comporte quand même quelques agissements et rebondissements qui rendent la lecture piquante. En résumé c’est un livre que j’ai beaucoup aimé, et je le conseille vivement même si cette ambiance d’obéissance aveugle est en tout point insupportable. (D’ailleurs ça paraît incroyable d'imaginer qu'a une époque les gens pouvaient être aussi arriérés et si encrés dans la pensée de Dieu.) Mais quoi qu'il en soit, vous allez vous régaler si jamais vous l'ouvrez.Franchement génial ! Je suis encore toute épatée par le talent de l'auteur qui a su faire d'une histoire dans un couvent un livre si original et terrible. Une héroïne au caractère versatile, victime d'une chose terrible, être enfermée contre son gré dans un couvent (ce qui était apparemment assez répandu à l’époque) pour avoir aimé un homme qui ne fallait pas. Obligée de supporter la bigoterie insupportable des nones, leur humilité, leur obéissance obséquieuse -et très franchement insupportable elle aussi- le rythme que la règle de Saint-Benoît impose, notre héroïne Sœur Séraphina n'a pourtant de cesse de lutter contre cette injustice afin de retrouver sa liberté. Y parviendra-t-elle ? Je vous laisse le découvrir… Cela dit, outre cette histoire d'amour d'un autre temps, l’auteur va aussi nous faire découvrir la vie dans un couvent à l’époque de la renaissance italienne. Alors que le concile de Trente essaye de son côté de redresser les couvents pour combattre l'hérésie au cœur de l’église, nous allons découvrir ou redécouvrir ce qui fait le plus gros de la vie des sœurs dans leurs églises avant les gros changements qui s'annoncent, c’est-à-dire pas grand-chose et principalement ; chorale, prières, manger, silence, un peu dodo et...
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  • missmolko1 03/06/2013
    J'étais très enthousiaste à l'idée de lire ce roman quand j'ai vu que l'intrigue se déroulait en Italie, pays que j'aime beaucoup et pendant la renaissance, période de l'histoire que je trouve très intéressante. Et je ne peux que féliciter l'auteure pour son travail car on a vraiment l’impression d'être entre les murs de ce couvent. De plus, elle décrit très bien les conditions de vie des femmes de l'époque, condamnées au mariage de convenance ou si la famille n'a pas d'argent pour payer la dot, à vivre dans un couvent. Rien donc de très réjouissant. L'écriture de Sarah Dunant est plaisante et agréable à lire mais mon bilan pour cette lecture est plutôt mitigé. J'ai souvent été mal à l'aise entre les murs de ce couvent. Ce roman est un huis-clos et je me suis souvent sentie oppressée, entre ses religieuses (pas toutes très commode!). Et puis surtout le rythme est assez lent et répétitif. Alors ce n'est pas une critique, ce rythme est normal au sein d'un couvent religieux ou tout est à heure régulière et L'auteure l'a très bien retranscrit mais ça m'a dérangé. Il y avait des moments, des longs chapitres ou il ne se passe rien ou quasiment rien puis ensuite une action arrive et tout va très vite. Puis on retombe dans la monotonie. Sans doute ne suis-je pas assez croyante pour lire ce roman (quoi que je ne pense pas qu'il faille l'être!) ou peut-être ne l'ai-je pas lu au bon moment mais je suis un peu déçue par l'intrigue.... J'étais très enthousiaste à l'idée de lire ce roman quand j'ai vu que l'intrigue se déroulait en Italie, pays que j'aime beaucoup et pendant la renaissance, période de l'histoire que je trouve très intéressante. Et je ne peux que féliciter l'auteure pour son travail car on a vraiment l’impression d'être entre les murs de ce couvent. De plus, elle décrit très bien les conditions de vie des femmes de l'époque, condamnées au mariage de convenance ou si la famille n'a pas d'argent pour payer la dot, à vivre dans un couvent. Rien donc de très réjouissant. L'écriture de Sarah Dunant est plaisante et agréable à lire mais mon bilan pour cette lecture est plutôt mitigé. J'ai souvent été mal à l'aise entre les murs de ce couvent. Ce roman est un huis-clos et je me suis souvent sentie oppressée, entre ses religieuses (pas toutes très commode!). Et puis surtout le rythme est assez lent et répétitif. Alors ce n'est pas une critique, ce rythme est normal au sein d'un couvent religieux ou tout est à heure régulière et L'auteure l'a très bien retranscrit mais ça m'a dérangé. Il y avait des moments, des longs chapitres ou il ne se passe rien ou...
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