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Un intrus
Roger Corman (préface de), Jean-Jacques Villard (traduit par), Michael Belano (traduit par)
Collection : Belfond Vintage
Date de parution : 15/02/2018
Éditeurs :
Belfond
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Un intrus

Roger Corman (préface de), Jean-Jacques Villard (traduit par), Michael Belano (traduit par)
Collection : Belfond Vintage
Date de parution : 15/02/2018
Parue en 1959 aux États-Unis et en 1960 en France, adaptée au cinéma par Roger Corman, une analyse aussi virtuose que glaçante de la montée du populisme pour un Vintage noir choc, qui n’a malheureusement pas perdu une once de son actualité. 
La petite ville sudiste de Caxton est déboussolée : l’arrêt de la Cour suprême vient de tomber ; désormais, les écoles publiques sont ouvertes aux enfants noirs. On s’étonne, on... La petite ville sudiste de Caxton est déboussolée : l’arrêt de la Cour suprême vient de tomber ; désormais, les écoles publiques sont ouvertes aux enfants noirs. On s’étonne, on s’agace, et puis finalement on laisse faire.
Jusqu’à l’arrivée d’un intrus.
L’inconnu s’installe, intrigue, séduit, et petit à petit distille le poison...
La petite ville sudiste de Caxton est déboussolée : l’arrêt de la Cour suprême vient de tomber ; désormais, les écoles publiques sont ouvertes aux enfants noirs. On s’étonne, on s’agace, et puis finalement on laisse faire.
Jusqu’à l’arrivée d’un intrus.
L’inconnu s’installe, intrigue, séduit, et petit à petit distille le poison : des Noirs ? Avec vos enfants chéris ? Vous n’y pensez pas !
Alors on s’invective, on rugit, on brandit le poing. Et puis montent la fureur, la haine, le sang…
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EAN : 9782714478825
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
Belfond
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EAN : 9782714478825
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ils en parlent

« Un roman vif et puissant… Une lecture captivante »
New York Herald Tribune
« Un excellent roman qui donne la chair de poule, et nous fait trembler tant on appréhende la suite… Vivement recommandé. »
Library Journal
« Une prose aussi fine que puissante…Une histoire très habilement construite, grâce à un scénario qui évolue d’une crise à l’autre, le tout baignant dans une atmosphère terrorisante… Une lecture absolument convaincante. »
 
Saturday Review

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • sweetie 07/07/2022
    « Jouez de leur ignorance, soulignez et reflétez leurs préjugés, faites-leur peur. » : des conseils qui auraient pu être soufflés à l’oreille de Donald Trump ou à tout aspirant dictateur de ce monde et qui planent sur le récit de ce roman paru en 1959. Un intrus est apparu sur mon fil d’actualité pendant que je lisais La vague de Todd Strasser et immédiatement, j’ai accroché au propos du résumé ainsi que sur la couverture un brin rétro mais combien éloquente. Autre atout qui m’a attirée, l’auteur est un contemporain de l’époque à laquelle se déroule l’histoire, soit celle de l’obtention des droits civiques pour les afro-américains et la fin de la ségrégation raciale. En dépit d’une traduction parfois imprécise, le roman fait mouche et ce, dès les premières phrases. Tous les personnages participent au fil narratif, même ceux qui nous paraissent secondaires, exigeant ainsi du lecteur une attention constante. J’en ai aimé aussi la structure et le style littéraire, oscillant entre la légèreté et la morale d’un épisode de la série « Papa a raison » et une crudité dans certains dialogues dignes des films les plus noirs et cyniques sur la question raciale aux Etats-Unis. Excellente initiative que d’avoir réédité ce roman dont on peut encore apprécier la pertinence encore aujourd’hui. « Jouez de leur ignorance, soulignez et reflétez leurs préjugés, faites-leur peur. » : des conseils qui auraient pu être soufflés à l’oreille de Donald Trump ou à tout aspirant dictateur de ce monde et qui planent sur le récit de ce roman paru en 1959. Un intrus est apparu sur mon fil d’actualité pendant que je lisais La vague de Todd Strasser et immédiatement, j’ai accroché au propos du résumé ainsi que sur la couverture un brin rétro mais combien éloquente. Autre atout qui m’a attirée, l’auteur est un contemporain de l’époque à laquelle se déroule l’histoire, soit celle de l’obtention des droits civiques pour les afro-américains et la fin de la ségrégation raciale. En dépit d’une traduction parfois imprécise, le roman fait mouche et ce, dès les premières phrases. Tous les personnages participent au fil narratif, même ceux qui nous paraissent secondaires, exigeant ainsi du lecteur une attention constante. J’en ai aimé aussi la structure et le style littéraire, oscillant entre la légèreté et la morale d’un épisode de la série « Papa a raison » et une crudité dans certains dialogues dignes des films les plus noirs et cyniques sur la question raciale aux Etats-Unis. Excellente...
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  • MilleetunepagesLM 18/05/2022
    Le commentaire de Lynda : Ce roman de Charles Beaumont, est paru pour la première fois aux États-Unis en 1959. Une version cinématographique a aussi été tournée en 1962 d'après le roman de l'auteur. Il ne faut pas s'attendre à un roman facile, au contraire, la ségrégation, le racisme. Un jugement vient d'être prononcé, afin que les enfants noirs puissent être acceptés dans les écoles. On proteste, on chiale, mais finalement, on laisse aller les choses, jusqu'à ce qu'un inconnu... Adam Cramer, arrive et s'installe, et devient un agitateur, un manipulateur, cherchant à soulever les gens contre cette incursion des noirs dans les écoles, étant avant toute chose un raciste extrémiste. Il réussit assez bien sa mission, montant les citoyens les uns contre les autres, les incitant à la violence avec ses discours racistes et supposément patriotiques. Il blâme les noirs pour toutes les choses négatives. C'est une histoire assez noire, bouleversante par moment, difficile de voir ces gens s'entre-déchirer au nom du racisme et du patriotisme. Les émeutes, les batailles, allant jusqu'aux tueries, des meurtres ne sont-ils pas quand même des meurtres même au nom de la politique et des idéaux. Adam Cramer, a ce pouvoir, de manipuler les gens autour de lui, leur faire croire toutes sortes de choses, telles que les noirs sont mauvais, ils vont violer vos filles, etc. Assez pour installer la haine et la fureur. Un roman qui ayant été écrit, il y plus de 50 ans, est malheureusement toujours d'actualité, les troubles de racisme et de ségrégation sont toujours présents, aux États-Unis bien sûr, mais à bien d'autres endroits dans le monde. Je me promets s'il y a une possibilité de visionner le film, je crois qu'il pourrait m'intéresser. Du moins ce livre, m'a vraiment secoué, et je ne suis pas prête de l'oublier, croyez-moi. Voir de quoi l'homme est capable au nom de la politique, de ses idéaux maquillés, et tout ça au nom de la suprématie blanche, ça fait mal, croyez-moi !Le commentaire de Lynda : Ce roman de Charles Beaumont, est paru pour la première fois aux États-Unis en 1959. Une version cinématographique a aussi été tournée en 1962 d'après le roman de l'auteur. Il ne faut pas s'attendre à un roman facile, au contraire, la ségrégation, le racisme. Un jugement vient d'être prononcé, afin que les enfants noirs puissent être acceptés dans les écoles. On proteste, on chiale, mais finalement, on laisse aller les choses, jusqu'à ce qu'un inconnu... Adam Cramer, arrive et s'installe, et devient un agitateur, un manipulateur, cherchant à soulever les gens contre cette incursion des noirs dans les écoles, étant avant toute chose un raciste extrémiste. Il réussit assez bien sa mission, montant les citoyens les uns contre les autres, les incitant à la violence avec ses discours racistes et supposément patriotiques. Il blâme les noirs pour toutes les choses négatives. C'est une histoire assez noire, bouleversante par moment, difficile de voir ces gens s'entre-déchirer au nom du racisme et du patriotisme. Les émeutes, les batailles, allant jusqu'aux tueries, des meurtres ne sont-ils pas quand même des meurtres même au nom de la politique et des idéaux. Adam Cramer, a ce pouvoir, de manipuler les gens autour de lui, leur faire croire toutes sortes...
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  • Veddy 03/02/2022
    L'histoire m'avait intéressé quand j'ai la 4ème de couv' alors je me suis dis "pourquoi pas ?" C'est alors que je me suis à lire le livre, assez rapidement car je trouvais que la manière dont c'était écrit était fluide et se lisait facilement. Cependant, j'ai parfois été un peu perdu par la traduction qui de temps en temps était un peu difficile à suivre. Mais j'arrivais à comprendre l'histoire dans l'ensemble je vous rassure ! Sujet très intéressant, surtout à l'époque où le livre à été écrit, mais le bémol aussi est qu'il y a une utilisation massive du terme "nègre" et je déteste ce mot pour qu'il renvoi comme image, j'ai trouvais cela dérangeant. Cependant je recommande de livre le livre car il n'en pas moins intéressant de le lire et de se plonger dans une époque assez particulière.
  • Jeneen 13/03/2018
    Voici un excellent roman pourtant datant de 1959, qui part de la tentative de déségrégation dans une petite ville des USA. Ce livre, très bien écrit, évoque parfaitement la (de moins en moins) subtile manipulation par un homme de la communauté qui l'accueille, au moment où les écoles s'ouvrent aux élèves noirs. Ce qui est intéressant, c'est de vivre cela de l'intérieur de la communauté, de voir monter ce racisme primaire sans que rien ne puisse l'arrêter, même le raisonnement des habitants deviennent faussés par leur mauvaise foi qui leur permet d'excuser leur violence. En tout cas en apparence. L'influence du personnage de Cramer sur ses concitoyens est glaçante, d'autant plus en ces temps controversés de la présidence Trump qui fait écho à ce livre. Il m'a fait penser à sweet sixteen (A.Heurtier), un livre que ma fille ado avait du lire et qui l'avait marquée, et à la discussion passionnante qui avait suivi. Pour les plus jeunes, pour évoquer le sujet, Ruby la tête haute (I.Cohen -Janca et M.Daniau) est un superbe album (à lire avec eux, pas facile). Il existe un film issu de ce roman. En bref, un très bon roman, à lire absolument, d'autant qu'il n'est pas donneur de leçons ni moralisateur, on en ressort avec des réflexions plein la tête et l'envie d'en débattre ! A lire absolument. Merci aux Editions Belfond(Vintage(, et à NetGalley pour la découverte de ce très excellent roman.Voici un excellent roman pourtant datant de 1959, qui part de la tentative de déségrégation dans une petite ville des USA. Ce livre, très bien écrit, évoque parfaitement la (de moins en moins) subtile manipulation par un homme de la communauté qui l'accueille, au moment où les écoles s'ouvrent aux élèves noirs. Ce qui est intéressant, c'est de vivre cela de l'intérieur de la communauté, de voir monter ce racisme primaire sans que rien ne puisse l'arrêter, même le raisonnement des habitants deviennent faussés par leur mauvaise foi qui leur permet d'excuser leur violence. En tout cas en apparence. L'influence du personnage de Cramer sur ses concitoyens est glaçante, d'autant plus en ces temps controversés de la présidence Trump qui fait écho à ce livre. Il m'a fait penser à sweet sixteen (A.Heurtier), un livre que ma fille ado avait du lire et qui l'avait marquée, et à la discussion passionnante qui avait suivi. Pour les plus jeunes, pour évoquer le sujet, Ruby la tête haute (I.Cohen -Janca et M.Daniau) est un superbe album (à lire avec eux, pas facile). Il existe un film issu de ce roman. En bref, un très bon roman, à lire absolument, d'autant qu'il n'est pas donneur...
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  • ingridfasquelle 05/03/2018
    Adulé par Ray Bradbury, Harlan Ellison ou Roger Corman, Charles Beaumont est un écrivain au parcours foisonnant et original. Né Charles Leroy Nutt à Chicago en 1929, Beaumont abandonne très vite le lycée et multiplie les petits jobs avant de se consacrer à l'écriture. C'est en 1950 qu'il vend l'une de ses histoires au magazine Amazing stories, une étape décisive sur la route du succès. En 1954, son récit Black Country est la première œuvre de fiction à paraître dans le journal Playboy. Beaumont collabore fréquemment avec le magazine et publie de nombreuses nouvelles dans différents périodiques grand public comme Esquire, ou dans des publications de science-fiction et de fantasy. L'univers télévisuel est son second domaine de prédilection, il est notamment scénariste pour la série The Twilight Zone, La Quatrième dimension, et collabore activement avec Roger Corman pour lequel il écrit les scénarios de L'Enterré vivant, La Malédiction d'Arkham, Le Masque et la mort rouge... Atteint du syndrome de Werner, maladie caractérisée par un vieillissement précoce, Charles Beaumont meurt très jeune, à 38 ans, en Californie. Avec Un intrus, Charles Beaumont signe un roman politique remarquable, dont le sujet n’a malheureusement rien perdu de son actualité. Plus de cinquante ans après son écriture, les problématiques que soulève ce roman trouvent toujours une résonance, ce qui rend cette réédition encore plus pertinente. Véritable plaidoyer en faveur de la déségrégation, le roman de Charles Beaumont reste un incontournable qu’il faut avoir lu au moins une fois dans sa vie. Contrairement à bon nombre de romans engagés, il évite l’écueil du sermon et laisse le lecteur faire seul l’analyse glaçante d’une époque conflictuelle et démonter un système de pensée arriéré qui a donné lieu aux pires atrocités. « Une autre pensée lui vient. Une pensée très vague, dont elle n’a pas entièrement conscience mais qui lui vient quand même. Au fond, qu’est-ce qu’un nègre ? Sont-ils ce que raconte Gramp, ce qu’il rabâche depuis des années, des êtres noirs, stupides et puants, qui errent la nuit dans les buissons, des rasoirs luisant dans leur main noire, prêts à tuer et voler les hommes blancs ou à violer les filles blanches qui passent ? Est-ce vraiment là ce qu’ils sont ? Et, s’il en est ainsi, pourquoi Papa veut-il les aider ? » La leçon antiségrégationniste est tirée assez habilement et apprise en douceur. C'est une très belle leçon sur la tolérance et le respect que Charles Beaumont a à cœur de transmettre ! Au-delà de son intrigue tendue et bouleversante, Un intrus est un roman intelligent et engagé dont la lecture est plus que jamais nécessaire pour qui s’intéresse à la question raciale, à la haine et au racisme ordinaire. Adulé par Ray Bradbury, Harlan Ellison ou Roger Corman, Charles Beaumont est un écrivain au parcours foisonnant et original. Né Charles Leroy Nutt à Chicago en 1929, Beaumont abandonne très vite le lycée et multiplie les petits jobs avant de se consacrer à l'écriture. C'est en 1950 qu'il vend l'une de ses histoires au magazine Amazing stories, une étape décisive sur la route du succès. En 1954, son récit Black Country est la première œuvre de fiction à paraître dans le journal Playboy. Beaumont collabore fréquemment avec le magazine et publie de nombreuses nouvelles dans différents périodiques grand public comme Esquire, ou dans des publications de science-fiction et de fantasy. L'univers télévisuel est son second domaine de prédilection, il est notamment scénariste pour la série The Twilight Zone, La Quatrième dimension, et collabore activement avec Roger Corman pour lequel il écrit les scénarios de L'Enterré vivant, La Malédiction d'Arkham, Le Masque et la mort rouge... Atteint du syndrome de Werner, maladie caractérisée par un vieillissement précoce, Charles Beaumont meurt très jeune, à 38 ans, en Californie. Avec Un intrus, Charles Beaumont signe un roman politique remarquable, dont le sujet n’a malheureusement rien perdu de son actualité. Plus de cinquante ans après...
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