Lisez! icon: Search engine
Une douce vengeance
Dominique Wattwiller (traduit par)
Collection : Sang d'Encre
Date de parution : 17/12/2020
Éditeurs :
Presses de la cité
En savoir plus

Une douce vengeance

Dominique Wattwiller (traduit par)
Collection : Sang d'Encre
Date de parution : 17/12/2020

Au cours d'un week-end en Cornouailles dans la propriété familiale, l'inspecteur Thomas Lynley et ses invités découvrent le cadavre atrocement mutilé d'un journaliste local.

Bien qu'il ne soit pas sur son terrain, Lynley est amené à collaborer avec ses collègues de province. Les hasards de l'enquête vont peu à peu dévoiler la personnalité profonde de Lynley : traumatisé par la lente agonie de son père et la " trahison " de sa mère, il n'a toujours pas pardonné...

EAN : 9782258152755
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
Presses de la cité
En savoir plus
EAN : 9782258152755
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Lecteur_75015 21/01/2024
    Lisant les romans mettant en scène Thomas Linley dans le désordre, j’ai parfois l’impression que certains passages de sa vie sont toujours brumeux tandis que d’autres ont été percés par la lumière. Ce roman se déroule bien des années avant les autres : on y découvre des proches de Linley et de Saint-James dont je n’avais jamais entendu parler dans les tomes suivants. A tel point que je m’attendais à les voir mourir. Barbara à peine évoquée, le vrai héros du roman, c’est Deborah. La vraie intrigue, le triangle amoureux. Le dénouement, non pas l’identité d’un coupable, mais la spontanéité d’une déclaration d’amour malgré soi.
  • polacrit 04/02/2023
    Une Douce Vengeance, A Suitable Vengeance dans la version originale parue en 1991, a été publié par les Presses de la Cité en 1993. Bien qu'ayant été écrit après les trois premiers tomes, chronologiquement le roman raconte des événements qui se sont déroulés avant. Le style de l'auteur est soigné, mêlant une écriture parfois un peu guindée à des expressions modernes, mais toujours très agréable à lire: "C'est alors que Lynley et ses amis purent constater que la statut d'invités d'honneur présentait au moins un avantage, qui était de leur faciliter l'accès aux rafraîchissements. La foule, qui s'était élancée quelques instants plus tôt pour puiser un légitime réconfort dans l'absorption de pintes de Watney et de Bass, s'écarta en effet sportivement sur leur passage, leur permettant ainsi d'atteindre plus rapidement l'estaminet de fortune." (Page 112)...Le ton est résolument moderne, aussi bien dans les tournures que dans le vocabulaire utilisé: "Que tu me croies ou que tu me croies pas, j'en ai rien à cirer. Avoue que j'ai eu le nez creux: si je ne m'étais pas pointé ici ce matin, j'aurais manqué les festivités. Mais peut-être était-ce que tu voulais? Peut-être préférais-tu me tenir à l'écart? Ca t'aurait permis d'étouffer un vilain petit secret de famille. Faut pas que ta petite rouquine les découvre tous à la fois." (Page 77). Construction: Comme toujours dans les romans d'Elizabeth George, le rythme est lent, l'auteur prenant le temps d'exposer chaque scène en détails: "Elle sortit de derrière le bureau et s'approcha d'une chaise placée sous une carte du domaine. Elle s'y assit, les poings sur les genoux. Au bout du couloir, la porte claqua contre le mur sous une poussée un peu trop énergique. Des pas retentirent sur le carrelage. Nancy se raidit contre le dossier de sa chaise, dans l'espoir de passer inaperçue de celui ou de celle qui venait d'entrer." (Page 86). Les deux premières parties (soixante-cinq pages) sont consacrées à la mise en place des différents éléments de l'intrigue: protagonistes, interactions et situation entre Tommy, Simon, Deborah et Helen. Thèmes: trafic de médicaments; profit aux dépens de gens dans la détresse; trafic de drogue, toxicomanie. Fin juin. Voilà trois ans que Deborah a quitté Londres pour étudier la photographie aux USA. Trois années de silence de la part de Simon. Déroutée et profondément déçue, Deborah a laissé Tommy combler le vide laissé par le silence de Simon et accepté sa demande en mariage. Afin de célébrer leurs fiançailles, Tommy a invité famille et amis pour un long week-end dans la propriété familiale, Hovenstow. L'été, cette année-là, est particulièrement sec et chaud. L'atmosphère est lourde, à l'extérieur comme à l'intérieur: "Comme l'été avait été jusque-là d'une exceptionnelle sécheresse, une fine pellicule grise habillait les feuilles des rhododendrons qui bordaient l'allée; les arbres surplombant l'avenue semblaient être là moins pour donner de l'ombre que pour retenir prisonnier sous leurs branches l'air sec et lourd." (Page 67). =>Illustrant parfaitement la tension croissante qui règne entre les personnages, pour de multiples raisons que l'on découvrira au fur et à mesure du récit. Mais le week-end s'avère houleux: relations conflictuelles entre Tommy et sa mère depuis la mort de son père, quinze ans plus tôt; la présence d'un futur beau-père hostile à ce mariage; la présence de Simon, son ami et rival; l'arrivée inopinée de son frère toxicomane et de sa copine; l'intendant qui tente par tous les moyens d'éloigner son fils Mark, ami d'enfance de Peter, de son influence néfaste; fébrilité de Déborah qui doute, se demande si en épousant Tommy elle fait le bon choix; Justin, petit ami de Sid, sœur de Simon, qui s'adonne à son vice malgré sa promesse de n'en rien faire =>Autant de facteurs pour rendre l'atmosphère explosive. C'est alors que vendredi, après la soirée théâtrale à Nanrunnel, Nancy découvre le cadavre de son mari allongé dans leur salon, émasculé, les tiroirs du bureau sortis de leur logement, de nombreux documents de toutes sortes jonchaient le sol, les photos avaient été arrachées de leur cadre. L'argent des paies des employés du journal disparu. Vol qui a mal tourné? Mais dans ce cas, pourquoi émasculer la victime? Ne s'agirait-il pas plutôt de la vengeance d'un mari trompé? Ou du père de Nancy qui voulait soustraire sa fille d'un mariage malheureux, son mari la trompant avec toutes les femmes qui lui plaisaient? Ou le meurtre a un rapport avec l'article sur lequel Mick travaillait avant de mourir, justifiant ses fréquents déplacements à Londres? La police locale, convaincue de la culpabilité de John Pennelin, beau-père de la victime, arrête ce dernier. Tommy se trouve alors dans une position délicate: officiellement ce n'est pas son enquête; mais peut-il laisser accuser son intendant sans chercher à y voir plus clair? D'autant que certains détails lui montrent une autre direction. Dans laquelle il compte bien enquêter discrètement avec l'aide de Simon, Helen et Deborah. Une Douce Vengeance constitue un épisode à part dans la série: d'une part parce que le sergent Barbara Havers, qui deviendra par la suite un des personnages principaux, ne fait qu'une courte apparition à la fin; d'autre part, parce que, pour les lecteurs qui auraient lu les trois premiers tomes, il apporte certaines réponses concernant les relations qui unissent Thomas, Simon, Deborah et, dans une moindre mesure, Lady Helen. Et parce que l'action se situe dans le domaine familial de Thomas Lynley, l'ambiance est particulière, plus feutrée, plus intime que dans les romans précédents. C'est avec beaucoup de plaisir que je me suis plongée dans ses 432 pages sans jamais m'ennuyer; un peu comme lorsque l'on retrouve le confort d'un vieux fauteuil, ou un vêtement maintes fois porté dans lequel on se glisse avec délectation, ou lorsque l'on chausse nos pantoufles un peu avachies mais offrant un tel réconfort à nos pieds qui ont trop marché.Une Douce Vengeance, A Suitable Vengeance dans la version originale parue en 1991, a été publié par les Presses de la Cité en 1993. Bien qu'ayant été écrit après les trois premiers tomes, chronologiquement le roman raconte des événements qui se sont déroulés avant. Le style de l'auteur est soigné, mêlant une écriture parfois un peu guindée à des expressions modernes, mais toujours très agréable à lire: "C'est alors que Lynley et ses amis purent constater que la statut d'invités d'honneur présentait au moins un avantage, qui était de leur faciliter l'accès aux rafraîchissements. La foule, qui s'était élancée quelques instants plus tôt pour puiser un légitime réconfort dans l'absorption de pintes de Watney et de Bass, s'écarta en effet sportivement sur leur passage, leur permettant ainsi d'atteindre plus rapidement l'estaminet de fortune." (Page 112)...Le ton est résolument moderne, aussi bien dans les tournures que dans le vocabulaire utilisé: "Que tu me croies ou que tu me croies pas, j'en ai rien à cirer. Avoue que j'ai eu le nez creux: si je ne m'étais pas pointé ici ce matin, j'aurais manqué les festivités. Mais peut-être était-ce que tu voulais? Peut-être préférais-tu me tenir à l'écart? Ca t'aurait permis d'étouffer un...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Sharon 03/04/2022
    Ce roman date de 1991 et a été traduit en français en 1993. Une autre époque. Non, ce n'est pas tant que l'intrigue est datée, c'est simplement qu'elle est aussi le reflet de son époque. D'ailleurs, concernant un des aspects de la vie de la victime, j'ai eu de la peine pour lui. Les choses auraient-elles été différentes aujourd'hui ? Je l'espère. Roman policier ? Oui. Mais pas totalement. Linley est fiancé. Non, pas avec Helen, avec Deborah, qui est partagée entre ce qu'elle éprouve pour lui et ce qu'elle ressent pour Saint-James. Linley, lui, doit aussi faire face à sa famille, à la rancoeur qu'il éprouve pour sa mère, aux sentiments ambivalents pour son petit frère, toxicomane. L'enquête est assez lente à démarrer, les fausses pistes bien présentes, mais plus que l'aspect policier, ce sont les états d'âmes des différents personnages, Linley en tête, qui semble dominer. Je ne dirai pas que je me suis ennuyée en lisant ce livre, ce serait un peu fort. Je dirai simplement qu'il ne me laissera pas un souvenir impérissable.
  • Deco 19/01/2022
    Elizabeth George est incroyable, pour une américaine, décrire si précisément les ambiances anglaises est un tour de force. Ceci dit, la structure du roman s’articule essentiellement autour des relations complexes entre les protagonistes. Leur passé, leurs dissensions, leurs secrets. Comme ils sont une vingtaine, je recommande de garder sous les yeux la page Wiki du roman qui en présente la liste avec un rappel de leur parenté. La partie police à proprement parler vient fournir une ossature à l’ensemble mais si ce n’était le cas, on se trouverait dans une pure saga familiale. À déguster avec un sandwich au concombre et une tasse de thé. Petit bémol, la typographie. Dans la liseuse, on passe sans même un interligne d’une scène à l’autre.
  • ecceom 17/01/2022
    Invitation aux trépas de famille Précision importante pour ceux qui ne connaissent pas l'univers d'Elisabeth George ou pour ceux qui le découvrent : "Une douce vengeance" est le 4ème volume publié par la romancière en 1991, mais il a été écrit AVANT son 1er roman édité en 1988 ("Enquête dans le brouillard"). Ce décalage explique les nombreuses particularités de cette histoire qui constitue en quelque sorte une prequel des 3 premiers. Les personnages récurrents de Saint James, Deborah et Lady Helen ont un rôle plus important que dans la plupart des autres romans de la série, éclipsant un peu l'inspecteur Linley. Sa future acolyte Barbara Havers n'apparait que furtivement. Le passé des personnages, leur psychologie, leurs faiblesses, leurs liens (et en particulier ceux de Thomas Linley avec sa famille), sont particulièrement fouillés. Les amours des uns et des autres tels qu'ils apparaitront dans les autres romans, tirent leur origine d'ici. En dehors de cet aspect chronologique particulier, on retrouve EG au sommet de sa forme. Son sens de l'intrigue est sans faille et cette histoire de meurtres dans les paysages tourmentés de la Cornouailles se lit d'un trait. La complexité des motivations et le cheminement jusqu'à la révélation finale, s'inscrivent dans une longue tradition britannique du roman policier (Wilkie Collins, Agatha Christie, Conan Doyle...), ce qui peut sembler paradoxal dans la mesure où EG est américaine. Mais la force des romans d'EG tient surtout dans sa capacité à donner de la vie à ses personnages et à nous faire partager leurs tourments psychologiques, leurs déchirements amoureux, leurs traumatismes. de ce point de vue, c'est encore une franche réussite. Recommandé. PS : encore une fois dans cette série, la traduction du titre laisse perplexe (douce pour "suitable" ?). Invitation aux trépas de famille Précision importante pour ceux qui ne connaissent pas l'univers d'Elisabeth George ou pour ceux qui le découvrent : "Une douce vengeance" est le 4ème volume publié par la romancière en 1991, mais il a été écrit AVANT son 1er roman édité en 1988 ("Enquête dans le brouillard"). Ce décalage explique les nombreuses particularités de cette histoire qui constitue en quelque sorte une prequel des 3 premiers. Les personnages récurrents de Saint James, Deborah et Lady Helen ont un rôle plus important que dans la plupart des autres romans de la série, éclipsant un peu l'inspecteur Linley. Sa future acolyte Barbara Havers n'apparait que furtivement. Le passé des personnages, leur psychologie, leurs faiblesses, leurs liens (et en particulier ceux de Thomas Linley avec sa famille), sont particulièrement fouillés. Les amours des uns et des autres tels qu'ils apparaitront dans les autres romans, tirent leur origine d'ici. En dehors de cet aspect chronologique particulier, on retrouve EG au sommet de sa forme. Son sens de l'intrigue est sans faille et cette histoire de meurtres dans les paysages tourmentés de la Cornouailles se lit d'un trait. La complexité des motivations et le cheminement jusqu'à la révélation finale, s'inscrivent dans une longue tradition britannique du...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous et recevez toute l'actualité des éditions Presses de la Cité
Des comédies hilarantes aux polars les plus noirs, découvrez chaque mois nos coups de cœur et de nouvelles idées de lecture.