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Terremer, 3, L'ultime rivage
Pierre-Paul Durastanti (traduit par)
Date de parution : 11/08/2022
Éditeurs :
Lizzie
PRIX CONSEILLÉ
19.99 €

Terremer, 3, L'ultime rivage

Pierre-Paul Durastanti (traduit par)
Date de parution : 11/08/2022
Un jeune garçon nommé Arren apporte une inquiétante nouvelle : dans son pays, les sorciers ont oublié leur langage et perdu leur pouvoir. Le vieux Ged, l'archimage, doit remettre à... Un jeune garçon nommé Arren apporte une inquiétante nouvelle : dans son pays, les sorciers ont oublié leur langage et perdu leur pouvoir. Le vieux Ged, l'archimage, doit remettre à l'endroit ce qui est à l'envers. Tous deux font voile vers des îles dévastées. Chez les Enfants de la Mer... Un jeune garçon nommé Arren apporte une inquiétante nouvelle : dans son pays, les sorciers ont oublié leur langage et perdu leur pouvoir. Le vieux Ged, l'archimage, doit remettre à l'endroit ce qui est à l'envers. Tous deux font voile vers des îles dévastées. Chez les Enfants de la Mer Ouverte, qui vivent sur des radeaux, Ged et Arren assistent au long bal, où les chanteurs oublient les paroles et se taisent. Ailleurs, même les dragons, privés du langage, se sont entretués. Est-ce la fin du monde? Les signes se précisent : le haut seigneur des ténèbres étend son empire sur Terremer. Pour l'affronter, il faut aller au pays des morts, franchir le mur de pierre, suivre la route amère, atteindre la source sèche. Là se déroulera un étrange combat, où la seule victoire possible est la guérison de l'adversaire. Arren peut-il, à ce prix, régner sur les îles régénérées ?
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EAN : 9791036621420
Façonnage normé : MP3
Lizzie
PRIX CONSEILLÉ
19.99 €
EAN : 9791036621420
Façonnage normé : MP3

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Jeannot45 04/02/2024
    Troisième volet du cycle de Terremer. Ged est devenu Archimage. Il reçoit la visite d’Arren, Prince de Belia, qui lui rapporte les événements bizarres qui se passent dans les autres îles. Les sorciers oublient les mots qui leur permettent de guérir. Ils ne sont plus les bienvenus dans les différents peuples de Terremer. Ged comprend rapidement ce qui se passe et décide de partir, accompagné du Prince, à la recherche du mage qui est à l’origine de ces étranges comportements. Au prix de maintes aventures et de souffrances, ils vont affronter de multiples dangers et pénétrer au royaume des morts. Vont-ils en revenir ?… Cet opus démarre sur les chapeaux de roue et les événements s’enchaînent. Le rythme est tel que je ne me suis jamais ennuyé. Les chapitres sont relativement courts et le style est limpide. Si dans les tomes précédents, je n’avais pas remarqué de thématique, cette fois-ci, l’auteure passe quelques messages sur l’évolution de la société : la quête de rentabilité a tout crin, le manque de respect de la nature et la recherche de l’allongement abusif de la vie… Que me réserve la suite ?… Je n’ai plus qu’à me lancer et ça sera avec plaisir.
  • Pierreyvesjaquet 17/11/2023
    Une superbe histoire d'heroic fantasy avec ces héros mages, princes, obscures méchants, dragons gigantesques et une quête difficile pleine de risques et de dangers. Le monde de Terremer est vraiment bien. Je me réjouis d'avance de lire la suite...
  • BazaR 29/06/2023
    J’ai eu un peu plus de mal avec cet épisode. Probablement parce que, pour la troisième fois, Ursula le Guin offre le point de vue du jeune qui a tout à apprendre. Dans Le sorcier de Terremer, c’était Épervier lui-même, et il était normal que l’on découvre le héros principal de la série dans le cadre de sa quête initiatique. Dans Les tombeaux d’Atuan c’est Ténar qui reprend ce rôle du jeune qui a tout à apprendre, et Épervier est vu à travers ses yeux. Dans L’ultime rivage cela recommence. Cette fois c’est le jeune Arren qui va accompagner Épervier devenu Archimage dans la recherche de la source du mal qui détruit la magie sur Terremer. Cela devient un peu trop répétitif. Et cela m’empêche d’accéder aux pensées d’un Épervier vieilli mais serein et certainement sage quoique faillible. On se contente de le voir comme lui-même voyait son maître sur Gont : des paroles opaques, des actes difficilement compréhensibles. Il est inaccessible. Il faut ajouter à cela l’ambiance, tout au moins dans la première partie. Car les pensées d’Arren sont polluées par ce fameux mal qui s’étend sur Terremer. Un mal insidieux, qui attaque les rêves quand on est vulnérable. Cela donne une écriture amère, qui tend vers la paranoïa et le désespoir, émettant des ondes négatives. Mine de rien, cela noircit ma perception de lecteur (et prouve au passage la qualité de l’écriture). Mais ensuite les choses changent, ainsi que ma perception. D’abord Ursula le Guin nous offre quelques superbes scènes. Comme les dizaines de radeaux des Enfants de la haute mer, voguant de concert comme des îles qui auraient coupé leurs racines. Et puis l’apparition des dragons, fantastique ! Comme on se sent petit en taille, en puissance et en âge. Et le voyage de l’Autre Côté du « muret », profondément sombre, qui m’évoque les contrées traversées par Jirel de Joiry – l’héroïne de Catherine L. Moore – ou plus immédiat le Mordor traversé par Frodon et Sam. Et Épervier se livre enfin. Il devient compréhensible tout en gardant son éloignement. La cuirasse se perce, un peu. Et l’origine du mal apparaît. Finalement, comme pour Épervier dans le premier tome, il faut chercher en nous-mêmes ses causes, dans une parcelle de nos désirs profonds. Le « méchant » n’est finalement qu’un dealer qui nous offre ce que l’on achète sans contrainte. Cette deuxième partie rétablit l’équilibre, dans le récit et dans mon ressenti. Mais je continue à regretter d’avoir perdu l’accès aux pensées d’Épervier. J’espère que l’auteure retrouve cet accès dans les livres qui suivent. J’ai eu un peu plus de mal avec cet épisode. Probablement parce que, pour la troisième fois, Ursula le Guin offre le point de vue du jeune qui a tout à apprendre. Dans Le sorcier de Terremer, c’était Épervier lui-même, et il était normal que l’on découvre le héros principal de la série dans le cadre de sa quête initiatique. Dans Les tombeaux d’Atuan c’est Ténar qui reprend ce rôle du jeune qui a tout à apprendre, et Épervier est vu à travers ses yeux. Dans L’ultime rivage cela recommence. Cette fois c’est le jeune Arren qui va accompagner Épervier devenu Archimage dans la recherche de la source du mal qui détruit la magie sur Terremer. Cela devient un peu trop répétitif. Et cela m’empêche d’accéder aux pensées d’un Épervier vieilli mais serein et certainement sage quoique faillible. On se contente de le voir comme lui-même voyait son maître sur Gont : des paroles opaques, des actes difficilement compréhensibles. Il est inaccessible. Il faut ajouter à cela l’ambiance, tout au moins dans la première partie. Car les pensées d’Arren sont polluées par ce fameux mal qui s’étend sur Terremer. Un mal insidieux, qui attaque les rêves quand on est vulnérable. Cela donne...
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  • Mangesonge 18/01/2023
    Troisième roman du cycle de Terremer, troisième chef d'oeuvre signé Ursula K. Le Guin. Et comme elle a visiblement choisi d'éviter de se répéter, elle signe une fois de plus un roman très différent des précédents, par le sujet traité comme par le ton. Cette fois-ci, on a affaire à un roman initiatique et philosophique, une errance davantage qu'une quête, ou deux personnages partent en voyage, d'île en île, en cherchant à régler une situation bien réelle, mais qui nous est surtout racontée comme une réflexion autour de la mortalité humaine et des différentes manières de la vivre, ainsi qu'une méditation sur ce qui fait la qualité d'un individu. Par moments, on entre presque dans le territoire du Petit Prince de St-Exupéry, avec les îles qui jouent le rôle des planètes, et Epervier qui campe l'aviateur.
  • sebastiencoelho 28/08/2022
    Je considère "L'Ultime rivage" comme le meilleur des trois romans de Terremer que j'ai lus pour l'instant. Une digression pour commencer: J'ai découvert l'univers de Terremer par le film du Studio Ghibli, "Les Contes de Terremer". Celui-ci, réalisé par Goro Miyazaki, le fils du grand Hayao Miyazaki, est " librement inspirée des premier, troisième et quatrième livres du cycle de Terremer, de Ursula K. Le Guin : Le Sorcier de Terremer, L'Ultime Rivage et Tehanu" (Wikipedia). Je me demande bien pourquoi, car non seulement ce roman est bien meilleur que le film, mais rien que le voyage dans la Contrée Aride (comme est nommé le monde des morts) aurait donné l'occasion d'une scène d'animation d'anthologie. Or, point de Contrée Aride dans le film. Les dragons sont également sous-exploités dans le dessin animé, alors que dans "L'Ultime rivage", on apprend à mieux les connaître. Ce ne sont pas que des animaux, ils possèdent un langage. Ce ne sont pas que des créatures maléfiques et perverses comme on peut rencontrer dans les contes de fées, certaines mythologies occidentales, l'univers de Tolkien ou même tels que ceux dépeints dans "Le Sorcier de Terremer". On en découvre deux qui sont devenus les amis de Ged, sans pour autant être comme Fuchur (Falcor) dans "L'Histoire sans fin". On a plutôt l'impression d'êtres supérieurs, par-delà le Bien et le Mal, qui verraient les humains comme des insectes, mais capables de collaborer avec des mages d'exception pour sauvegarder l'Équilibre. Le roman offre également deux images de l'humanité. D'abord, lors du passage des personnages à Horteville, on est confronté à une humanité détestable composée d'escrocs, de vendeurs de hazia (une drogue qui réduit les consommateurs à l'état de morts-vivants) et de pirates esclavagistes. Les habitants de Lorbanerie ne sont pas tellement plaisants non plus, mais pourraient à la rigueur être excusés par leur désespoir et leur perte de joie de vivre. Au contraire, les Enfants de la Haute Mer, peuple nomade vivant sur des radeaux au beau milieu de la mer occidentale, pourraient éventuellement commencer à faire germer en nous l'idée qu'il ne faudrait éventuellement pas totalement désespérer de l'humanité. Cette fois-ci Ged, devenu Archimage, voyage en compagnie du prince Arren d'Enlade. On voit évoluer ce dernier, adolescent au début du roman, jusqu'à ce qu'il devienne un homme et le nouveau roi de l'Archipel. Il passe souvent de l'élan chevaleresque qui le fait d'abord se mettre au service de Ged, puis qui l'aide à aller dans la Contrée Aride et en revenir; à des périodes de doute et de désespoir. Ces changements d'humeur semblent cependant plus logiques et compréhensibles que le comportement de Tenar dans "Les Tombeaux d'Atuan". Certes, je ne sais pas encore ce que réserve le prochain roman, "Tehanu", mais je pense que si vous ne devez lire qu'un seul livre du Cycle de Terremer, c'est celui-ci.Je considère "L'Ultime rivage" comme le meilleur des trois romans de Terremer que j'ai lus pour l'instant. Une digression pour commencer: J'ai découvert l'univers de Terremer par le film du Studio Ghibli, "Les Contes de Terremer". Celui-ci, réalisé par Goro Miyazaki, le fils du grand Hayao Miyazaki, est " librement inspirée des premier, troisième et quatrième livres du cycle de Terremer, de Ursula K. Le Guin : Le Sorcier de Terremer, L'Ultime Rivage et Tehanu" (Wikipedia). Je me demande bien pourquoi, car non seulement ce roman est bien meilleur que le film, mais rien que le voyage dans la Contrée Aride (comme est nommé le monde des morts) aurait donné l'occasion d'une scène d'animation d'anthologie. Or, point de Contrée Aride dans le film. Les dragons sont également sous-exploités dans le dessin animé, alors que dans "L'Ultime rivage", on apprend à mieux les connaître. Ce ne sont pas que des animaux, ils possèdent un langage. Ce ne sont pas que des créatures maléfiques et perverses comme on peut rencontrer dans les contes de fées, certaines mythologies occidentales, l'univers de Tolkien ou même tels que ceux dépeints dans "Le Sorcier de Terremer". On en découvre deux qui sont devenus les amis de Ged, sans...
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