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Un bon jour pour mourir
Sara Oudin (traduit par)
Date de parution : 13/06/2019
Éditeurs :
Lizzie

Un bon jour pour mourir

Sara Oudin (traduit par)
Date de parution : 13/06/2019
« Véritable cow-boy de l'écriture, Jim Harrison nous arrive comme un don Quichotte d'outre-Atlantique qui réintroduit le plaisir d'une lecture simple mais fulgurante. »
Le Monde 

Cuites, amour et dynamite, un amateur de pêche mélancolique, un ancien du Viêt-Nam et une jeune femme aux jambes interminables traversent l’Amérique des années soixante, unis par une « mission » folle et héroïque : faire sauter un barrage du Grand Canyon. Mais l’équipée sauvage de cet improbable trio va bientôt tourner à la gueule de bois carabinée !

 

EAN : 9791036602696
Façonnage normé : Coffret CD
Durée : 339 min
Lizzie
EAN : 9791036602696
Façonnage normé : Coffret CD
Durée : 339 min

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • valochemat 27/07/2023
    🗽 J’aime beaucoup la littérature américaine. Pourtant jusqu’ici je n’avais jamais été tentée par les romans de Jim Harrison car le film «Légendes d’automne» m’avait profondément ennuyée (n’en déplaise aux fans de Brad 😉). J'ai finalement changé d'avis après avoir lu quelques retours enthousiastes sur les œuvres de cet auteur. Après quelques recherches, mon choix s’est porté sur «Un bon jour pour mourir» parce qu’il fait partie des premiers romans de l’auteur et que ce titre m’intriguait. 🐟 Dans un bar de Key West, un jeune pêcheur (notre narrateur anonyme) rencontre Tim, un ancien combattant du Viêtnam toxico. Leur conversation s’oriente sur les rumeurs de construction d’un barrage sur le Grand Canyon. Les deux hommes sans attache et imbibés d’alcool décident alors d’entreprendre un voyage pour dynamiter le barrage contre nature. En chemin, ils embarquent Julia, la petite amie de Tim dont le narrateur tombe vite amoureux. Au fur et à mesure de ce road trip vers l’Ouest, des bribes du passé du narrateur sont révélées. 🌵 Le style est simple et fluide. Il n’y a pas vraiment d’histoire. Pourtant j’ai aimé suivre ces trois jeunes désabusés s’improvisant écoterroristes à travers les vastes étendues américaines pour poursuivre un but environnemental à défaut d’autre but dans leur vie en dehors de l’alcool et la défonce. Le protagoniste semble las de tout, a des tendances suicidaires et a laissé femme et enfant derrière lui, ne trouvant un peu de paix que dans la pêche à la truite et au tarpon et dans ses nombreux fantasmes. Tim est revenu écorché du Vietnam (au sens propre comme au figuré) et Julia essaie en vain de retrouver le Tim qu’elle a connu avant la guerre et les substances chimiques. 🌵 «Courage, c’est un bon jour pour mourir» était un proverbe de la tribu des Nez-Percés à l’approche de la guerre. Comme cette guerre intérieure et désespérée que mènent ces jeunes gens.🗽 J’aime beaucoup la littérature américaine. Pourtant jusqu’ici je n’avais jamais été tentée par les romans de Jim Harrison car le film «Légendes d’automne» m’avait profondément ennuyée (n’en déplaise aux fans de Brad 😉). J'ai finalement changé d'avis après avoir lu quelques retours enthousiastes sur les œuvres de cet auteur. Après quelques recherches, mon choix s’est porté sur «Un bon jour pour mourir» parce qu’il fait partie des premiers romans de l’auteur et que ce titre m’intriguait. 🐟 Dans un bar de Key West, un jeune pêcheur (notre narrateur anonyme) rencontre Tim, un ancien combattant du Viêtnam toxico. Leur conversation s’oriente sur les rumeurs de construction d’un barrage sur le Grand Canyon. Les deux hommes sans attache et imbibés d’alcool décident alors d’entreprendre un voyage pour dynamiter le barrage contre nature. En chemin, ils embarquent Julia, la petite amie de Tim dont le narrateur tombe vite amoureux. Au fur et à mesure de ce road trip vers l’Ouest, des bribes du passé du narrateur sont révélées. 🌵 Le style est simple et fluide. Il n’y a pas vraiment d’histoire. Pourtant j’ai aimé suivre ces trois jeunes désabusés s’improvisant écoterroristes à travers les vastes étendues américaines pour poursuivre un but environnemental à défaut d’autre but dans...
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  • danaella 23/01/2023
    C'est un livre court et tant mieux. L histoire de ce trio chaotique a certainement vieilli, le narrateur un homme égaré, alcoolique passionné de pêche, Tim un rescapé du Vietnam, fonceur et dopé à toutes les substances disponibles dans ces années 60. Et en dernier une jeune femme naïve et amoureuse qui suit passivement ses deux compagnons d infortune. Ces trois personnages s unissent dans le projet fou de faire sauter un barrage du Grand Canyon. Je n'ai pas succombé à la plume d un de mes auteurs favoris. Peut être que finalement l histoire de ce roman a trop vieilli, on se lasse de cette équipée sauvage sous alcool et amphétamines, pleine de désirs et de frustrations. Mais Jim Harrison reste unique et percutant dans son style, alors il reste un de mes auteurs préférés.
  • cyrilbelier 05/01/2023
    Même si je reste un admirateur de Jim Harrisson, je suis un peu déçu par ce roman. J'ai aimé les grands espaces américains et la description de cette Amérique des années 60 mais je ne me suis pas identifié aux personnages. Je me suis lassé rapidement de l'enchaînement des cuites, partie de jambes en l'air et drogues. Par ailleurs, j'ai été dérangé par le côté misogyne du livre. le personnage féminin est inconsistant et est présenté uniquement comme un objet sexuel mais c'est l'époque j'imagine. Globalement, je trouve que ça a mal vieilli. Je crois que je vais relire Dalva !
  • Babbu2A 19/09/2022
    Il est des livres qui vous marquent un peu plus que d'autres. Sans être un chef d'œuvre, celui-ci en fait partie. Mais avant de vous dire ce que j'ai retenu de ce roman, un mot sur l'histoire et les personnages. "Un bon jour pour mourir", c'est l'histoire d'un road-trip à travers l'Amérique des années soixante, au cours duquel un féru de pêche dépressif accro aux somnifères et au whisky -le narrateur-, un ancien vétéran du Vietnam impulsif qui carbure aux amphétamines et une belle blonde, un peu perdue, aux courbes pulpeuses et aux jambes interminables, décident lors d'une beuverie de faire sauter un barrage du Grand Canyon. Ainsi l'étrange équipée sauvage, unis par cette mission folle, absurde et dérisoire, balance au fil du récit entre euphorie chimique et déprime corsée avant de se terminer fatalement en une sévère gueule de bois ! Mais ne nous trompons pas, cette mission et ce voyage ne sont en fait qu'un prétexte, qui permet à Jim Harrisson de traiter, notamment travers ses 3 personnages sans repères et désenchantés, les thèmes du mal-être et de la fuite en avant d'une génération. Alors, pourquoi ai-je apprécié ce livre ? D'abord, c'est le livre c'est le reflet d'une époque avec des personnages et une histoire qui pointent du doigts les questionnements du moment et les spécificités de la société (Guerre du Vietnam, libération sexuelle, consumérisme, découverte des drogues, prise de drogue, refus du travail régulier, refus de la famille…). Ainsi, les voyages, l'exploration de religions orientales ou les paradis artificiels étaient autant de manières de refuser la société établie. Bref, à travers ces 224 pages de cuites, de sexe, de drogue et de dynamite, mais aussi de vitesse, de découverte de nouveaux horizons et d'évocation des peuples opprimés (les indiens !), j'ai apprécié pouvoir me plonger dans ce concentré des années 60. Ensuite, il y a un une écriture formidable qui rappelle que Jim Harrisson est un grand écrivain. A l'image des 3 personnages du livre noyés par les vapeurs d'alcool, le brouillard de la drogue et la fatigue, le style se révèle parfois, fiévreux, haché, tonique et à d'autres moments décousu, à la limite de l'incohérence. Mais dans tous les cas, l'écriture colle à l'état dans lesquels les personnages du roman apparaissent : ivres, défoncés, lunaires ou ensuqués. Notons également le ton (désabusé pour ne pas dire pessimiste, mais non dénoué d'humour) qui s'inscrit dans le courant d'une partie des écrivains de cette époque : Henry Miller, Charles Bukowski, John Fante ou Jack Kerouac. Si vous les aimez, vous apprécierez Jim Harrisson. Il y a tout de même un bémol, c'est le sort réservé aux femmes qui dans ce roman ne sortent pas vraiment grandies. Incarnée par Sylvia, l'un des trois protagonistes de l'œuvre, les femmes apparaissent telles des objets sexuels plutôt décérébrées. Je ne crois pas qu'il y avait là une volonté délibérée de rabaisser les femmes, mais sans doute le reflet d'une société fortement patriarcale et misogyne. Mais en définitive, ce que je retiens avant tout, à travers ce livre mais aussi à travers son œuvre, c'est, au-delà du ton savoureux et d'un style marqué, cette capacité à restituer, y compris dans les petits détails, les marqueurs forts d'une époque. C'est ce qui en fait pour moi un grand écrivain. Bref, laissez-vous enivrer par ce roman stupéfiant !Il est des livres qui vous marquent un peu plus que d'autres. Sans être un chef d'œuvre, celui-ci en fait partie. Mais avant de vous dire ce que j'ai retenu de ce roman, un mot sur l'histoire et les personnages. "Un bon jour pour mourir", c'est l'histoire d'un road-trip à travers l'Amérique des années soixante, au cours duquel un féru de pêche dépressif accro aux somnifères et au whisky -le narrateur-, un ancien vétéran du Vietnam impulsif qui carbure aux amphétamines et une belle blonde, un peu perdue, aux courbes pulpeuses et aux jambes interminables, décident lors d'une beuverie de faire sauter un barrage du Grand Canyon. Ainsi l'étrange équipée sauvage, unis par cette mission folle, absurde et dérisoire, balance au fil du récit entre euphorie chimique et déprime corsée avant de se terminer fatalement en une sévère gueule de bois ! Mais ne nous trompons pas, cette mission et ce voyage ne sont en fait qu'un prétexte, qui permet à Jim Harrisson de traiter, notamment travers ses 3 personnages sans repères et désenchantés, les thèmes du mal-être et de la fuite en avant d'une génération. Alors, pourquoi ai-je apprécié ce livre ? D'abord, c'est le livre c'est le reflet d'une...
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  • Laveze 17/09/2022
    UN BON JOUR POUR MOURIR de JIM HARRISON Quand on est saoul, on peut prendre des décisions bizarres, comme de faire sauter un barrage dans le Grand canyon. Quand votre rencontre de bar est aussi saoul que vous avec sa copine, alors il trouve que c’est une très bonne idée. Même dessaoulés, personne n’ose revenir sur son engagement. Et c’est parti, de la Floride au Grand canyon, une équipée entre sexe, dynamite et alcool. La pêche, l’amour, la jalousie, les bordels alimentent le voyage. Un roman déglingué à la Jim Harrison comme je les aime.
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