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Apeirogon
Clément Baude (traduit par)
Date de parution : 19/08/2021
Éditeurs :
10/18
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Apeirogon

Clément Baude (traduit par)
Date de parution : 19/08/2021
Colum McCann revient avec une œuvre atypique au cœur d’une tragédie infinie : le conflit israélo-palestinien. 
Apeirogon, n.m. :
figure géométrique au nombre infini de côtés.
 
Rami Elhanan est israélien, fils d’un rescapé de la Shoah, ancien soldat de la guerre du Kippour ; Bassam Aramin est palestinien,...
Apeirogon, n.m. :
figure géométrique au nombre infini de côtés.
 
Rami Elhanan est israélien, fils d’un rescapé de la Shoah, ancien soldat de la guerre du Kippour ; Bassam Aramin est palestinien, et n’a connu que la dépossession, la prison et les humiliations.
Tous deux ont perdu une fille dans le conflit. Abir...
Apeirogon, n.m. :
figure géométrique au nombre infini de côtés.
 
Rami Elhanan est israélien, fils d’un rescapé de la Shoah, ancien soldat de la guerre du Kippour ; Bassam Aramin est palestinien, et n’a connu que la dépossession, la prison et les humiliations.
Tous deux ont perdu une fille dans le conflit. Abir avait dix ans, Smadar, treize ans.
Passés le choc, la douleur, les souvenirs, le deuil, il y a l’envie de sauver des vies.
Eux qui étaient nés pour se haïr décident de raconter leur histoire et de se battre pour la paix.

Afin de restituer cette tragédie immense, ce conflit infini, et de rendre hommage à l’histoire vraie de cette amitié, Colum McCann nous offre une œuvre totale à la forme inédite.

« C'est si beau qu'on en sort transformé. » Elle
« Monumental. McCann réussit encore à nous éblouir. » Le Monde des Livres 
« Ce roman vous fait beaucoup de bien et vous ébranle complètement. Ce paradoxe est le signe des grands livres. » Le Soir
« Nous voici ébahis devant ce livre tourbillonnant, ce roman où la forme et la fonds s’unissent de manière exceptionnelle. »  Télérama


Traduit de l’anglais (Irlande) par Clément Baude
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EAN : 9782264078124
Code sériel : 5720
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 648
Format : 108 x 177 mm
10/18
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EAN : 9782264078124
Code sériel : 5720
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 648
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Un roman extraordinaire… Colum McCann a trouvé la forme et la voix pour dire la plus complexe des histoires avec en son cœur, puissamment, une amitié inattendue entre deux hommes. »
Kamila Shamsie / Kamila Shamsie, auteure de "Embrasements" et "Là où commencent et s’achèvent les voyages"

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Romileon 03/05/2023
    Israël, aujourd’hui. Rami est Israélien. Bassam est Palestinien. Dit comme ça, on ne peut que déduire que tout les sépare. Rami a perdu sa fille Smadar, 13 ans, dans un attentat à l’explosif. Bassam a perdu sa fille Abir, 10 ans, d’un tir de LBD tiré par un garde-frontière. Dit comme ça, on ne peut en conclure que le désir de vengeance, la haine animent l’un et l’autre. Et bien pas du tout. Alors peut-être faut-il s’attarder un instant sur le titre de ce « roman ». Apeirogon. Voilà un mot que je n’avais jamais rencontré. C’est une forme géométrique constituée d’un nombre infini de facettes. Cet apeirogon là, car ce texte est un apeirogon, en a 1001. 1000 et une facettes pour tricoter cette histoire parfois constituée d’une seule phrase, parfois de quelques pages. 1001 facettes constituant un fragment de la mémoire de ces pères. 1001 facettes reconstituant des fragments leur histoire respective. 1001 facettes pour évoquer des fragments la vie quotidienne des Israéliens obsédés par le tout sécurité. 1001 facettes pour rapporter fragment par fragment les attentes interminables, les interdits, les humiliations subis par les Palestiniens. 1001 facettes donc pour construire cette forme improbable qui, une fois assemblée, forme un... Israël, aujourd’hui. Rami est Israélien. Bassam est Palestinien. Dit comme ça, on ne peut que déduire que tout les sépare. Rami a perdu sa fille Smadar, 13 ans, dans un attentat à l’explosif. Bassam a perdu sa fille Abir, 10 ans, d’un tir de LBD tiré par un garde-frontière. Dit comme ça, on ne peut en conclure que le désir de vengeance, la haine animent l’un et l’autre. Et bien pas du tout. Alors peut-être faut-il s’attarder un instant sur le titre de ce « roman ». Apeirogon. Voilà un mot que je n’avais jamais rencontré. C’est une forme géométrique constituée d’un nombre infini de facettes. Cet apeirogon là, car ce texte est un apeirogon, en a 1001. 1000 et une facettes pour tricoter cette histoire parfois constituée d’une seule phrase, parfois de quelques pages. 1001 facettes constituant un fragment de la mémoire de ces pères. 1001 facettes reconstituant des fragments leur histoire respective. 1001 facettes pour évoquer des fragments la vie quotidienne des Israéliens obsédés par le tout sécurité. 1001 facettes pour rapporter fragment par fragment les attentes interminables, les interdits, les humiliations subis par les Palestiniens. 1001 facettes donc pour construire cette forme improbable qui, une fois assemblée, forme un tout cohérent comme le parcours de ces deux hommes épris de justice. C’est un texte improbable fait de digressions, de retours en arrière qui pourrait sembler par moment décousu et qui réussi la prouesse de donner du sens à l’amitié de Rami et Bassam dans toute leur humanité, et même de proposer une solution à ce conflit dont l’issue parait tellement inextricable. Un très beau texte qui ne me lâchera pas de sitôt.
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  • Simoneenroute 03/04/2023
    Lecture tout aussi déconcertante que troublante. Qui porte très bien son titre. Et qui aborde un tas d'angles sous fond d' hommage (a?)politico (a?)religieux Israël/Palestine. Grosse contenance pour cette forme, l' Apeirogon abrite bien des trésors, chaque facette en déploie de nombreuses autres et ça fait un ensemble totalement hybride et de longue portée. J'ai appris une quantité inattendue de chose de toute sorte, graves et légères et loufoques, aussi appris des réponses à des questions que je n'ai jamais imaginées, des sujets que je n'aurai jamais cru croiser ici. Et cette perplexité heureuse je l'ai ressentie jusqu'au bout. La lecture reste très fluide par sa structure véritablement bien pensée : on peut se la découper avec parcimonie, ou s'enfiler 200 pages complètement happée. le milieu du roman est absolument bouleversant, très justement retranscrit probablement puisqu'il touche en plein coeur et en plein bon sens d'humanité. Des oraux qui sortent des murs des cercles de témoignages pour venir s'inscrire sous nos pupilles. On est au coeur du sujet. Au coeur vraiment au coeur. Puis on repart pour notre lecture sur ce découpage très singulier du début d'ouvrage. On va et on revient sur des détails, sur des crochets qui n'en... Lecture tout aussi déconcertante que troublante. Qui porte très bien son titre. Et qui aborde un tas d'angles sous fond d' hommage (a?)politico (a?)religieux Israël/Palestine. Grosse contenance pour cette forme, l' Apeirogon abrite bien des trésors, chaque facette en déploie de nombreuses autres et ça fait un ensemble totalement hybride et de longue portée. J'ai appris une quantité inattendue de chose de toute sorte, graves et légères et loufoques, aussi appris des réponses à des questions que je n'ai jamais imaginées, des sujets que je n'aurai jamais cru croiser ici. Et cette perplexité heureuse je l'ai ressentie jusqu'au bout. La lecture reste très fluide par sa structure véritablement bien pensée : on peut se la découper avec parcimonie, ou s'enfiler 200 pages complètement happée. le milieu du roman est absolument bouleversant, très justement retranscrit probablement puisqu'il touche en plein coeur et en plein bon sens d'humanité. Des oraux qui sortent des murs des cercles de témoignages pour venir s'inscrire sous nos pupilles. On est au coeur du sujet. Au coeur vraiment au coeur. Puis on repart pour notre lecture sur ce découpage très singulier du début d'ouvrage. On va et on revient sur des détails, sur des crochets qui n'en sont finalement pas, c'est très bien fait. On ne se lasse pas de découvrir ces deux familles et ce gros travail d'auteur. Je reviendrai facilement et régulièrement puiser quelques moments de lectures intarissables. Parce que je ne suis pas venue à bout véritablement de ces 1001 facettes.
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  • CaroGalmard 07/03/2023
    Il y a des livres qui sont importants. Celui-ci est important. Celui-ci vous ouvre l'esprit sur l'infini. Sur l'infini de la haine, l'infini de l'amour. L'infini de la perte et du deuil. L'infini d'un conflit. Tout commence et tout finit avec la mort d'une fille. Chacune dans un camp. Et tout ce qui éloigne les pères, finalement les rapproche. Par cette tragédie intime, on touche à l'humanité. Toute l'humanité saisie au vol. Vol de la vie, vol d'oiseau, vol à travers les siècles, de l'horreur d'un camp de la mort au sublime de la musique. La migration des oiseaux, des âmes, des êtres. J'ai été happée par ce texte. Il est comme une prière. Comme un esprit qui divague, comme une mélodie qui revient encore et encore, du pianissimo en accord mineur, au fortissimo en accord majeur. C'est magistral. Je suis fascinée par la culture générale de l'auteur, mais aussi extrêmement admirative du travail de construction de cette oeuvre. C'est comme ces peintres pointillistes qui mettent le petit point de jaune là, en haut à gauche, qui va apporter cette lumière et tout changer. Comme un peintre, Colum MacCann a apporté des touches d'histoire, de vocabulaire, de culture arabe et israélienne,... Il y a des livres qui sont importants. Celui-ci est important. Celui-ci vous ouvre l'esprit sur l'infini. Sur l'infini de la haine, l'infini de l'amour. L'infini de la perte et du deuil. L'infini d'un conflit. Tout commence et tout finit avec la mort d'une fille. Chacune dans un camp. Et tout ce qui éloigne les pères, finalement les rapproche. Par cette tragédie intime, on touche à l'humanité. Toute l'humanité saisie au vol. Vol de la vie, vol d'oiseau, vol à travers les siècles, de l'horreur d'un camp de la mort au sublime de la musique. La migration des oiseaux, des âmes, des êtres. J'ai été happée par ce texte. Il est comme une prière. Comme un esprit qui divague, comme une mélodie qui revient encore et encore, du pianissimo en accord mineur, au fortissimo en accord majeur. C'est magistral. Je suis fascinée par la culture générale de l'auteur, mais aussi extrêmement admirative du travail de construction de cette oeuvre. C'est comme ces peintres pointillistes qui mettent le petit point de jaune là, en haut à gauche, qui va apporter cette lumière et tout changer. Comme un peintre, Colum MacCann a apporté des touches d'histoire, de vocabulaire, de culture arabe et israélienne, de musique, de littérature, d'ornithologie. Quelques illustrations aussi. Quelle délicatesse, quelle justesse ! Une plongée totale dans le quotidien des habitants de cette zone du monde, si chargée d'Histoire, d'histoires, de tragédies, et croyances, où le divin deviendrait presque une malédiction dans la vie de tous les jours. L'auteur nous emmène de l'autre côté de la caméra, voir ce qu'il y a de plus intime avant, pendant et après un attentat. Des deux côtés. Comment on vit dans l'urgence et l'angoisse, la foi et la confrontation au réel. le désert, les privations, les restrictions, les enfermements, les check points, les contrôles, la peur, le désir de vengeance. Le pardon. Les oiseaux. La mémoire. Abir Smadar Faut-il le lire ? Oui. Merci de lui accorder de votre temps, de votre vie. Avant d'être maman, je me disais que ce serait bien d'enseigner un minimum de toutes les religions. Pour que chacun comprenne mieux l'autre. Ce roman est tout à fait une lecture qui va dans ce sens. Un condensé de souffrance et de tolérance. ...
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  • le-mange-livres 28/01/2023
    Une lecture qui date du printemps mais qu'il m'aura fallu le temps de digérer. Colum McCann, je l'avais découvert avec sa très belle biographie romancée de Noureev "Danseur", qui m'avait charmée il y a quelques années. Mais avec "Apeirogon", je n'ai pas été charmée, j'ai été littéralement éblouie. Le roman suit les histoires (vraies) entremêlées de deux pères meurtris par l'interminable conflit israélo-palestinien. L'un a perdu sa fille adolescente, victime d'un attentat-suicide ; l'autre a vu sa fille mourir d'une balle israélienne à la sortie de l'école. Deux destins croisés et inextricablement liés, par leur deuil, leur courage et leur infatigable engagement pour la paix. Au travers d'une construction époustouflante où les échos se multiplient, et où les centaines de fragments se répondent, autour du motif récurrent et entêtant des oiseaux, Apeirogon se révèle être un objet inclassable, bouleversant, et littérairement incroyable, tout en complexité, en intelligence et en finesse. Entre douleur, espoir et poésie, ce roman brillant est une œuvre magistrale !
  • FLRlecteur 20/01/2023
    Bassam, musulman de Palestine, et son ami Rami, juif d'Israël, racontent les histoires de leurs filles mortes, Abir et Smadar (assassinées par les « ennemis »), pour lutter contre l'Occupation israélienne et promouvoir la paix entre les deux nations et leurs citoyens. L'écrivain se sert de ces deux histoires de façon émouvante, mais pas larmoyante, pour offrir une belle description de la situation israélo-palestinienne.
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